Centrale nucléaire de Davis-BesseCentrale nucléaire de Davis-Besse
La centrale nucléaire de Davis-Besse est située sur la côte sud-ouest du lac Érié près de Oak Harbor dans l'Ohio. DescriptionLa centrale est équipée d'un seul réacteur dont la construction avait débuté en 1970. À l'origine la centrale appartenait conjointement à Cleveland Electric Illuminating (CEI) et à Toledo Edison (TE). En 2006, elle est exploitée par la compagnie FirstEnergy Nuclear Operating une filiale de FirstEnergy Corp. Historique des incidents1985En 1985, les deux principales pompes utilisées pour alimenter les générateurs de vapeur se sont arrêtées, la première à la suite d'une défaillance électronique du système de contrôle de la turbine, la deuxième à la suite d'un signal de surrégime lorsqu'elle tentait de compenser l'arrêt de la première pompe. 1988En juin 1988, la centrale a été atteinte par une tornade de niveau F2 sur l'échelle de Fujita (vents entre 180 et 250 km/h). Le poste électrique a été endommagé et le branchement extérieur déconnecté. Un arrêt automatique du réacteur a eu lieu et l'alerte a été donnée. Les générateurs diesels de secours ont alimenté les systèmes de sécurité jusqu'à la restauration de l'alimentation externe. 2002En mars 2002, on a découvert que l'acide borique avait dissous localement une grande partie de l'épaisseur des traversées du couvercle de la cuve[1]. Une brèche aurait pu inonder l'enceinte du réacteur avec de l'eau radioactive, endommager les équipements et éventuellement causer des dommages au combustible ; ladite brèche n'était à l'évidence pas prévue dans l'analyse événementielle de sûreté du réacteur. Le réacteur a été arrêté pour deux ans, au cours desquels de nouveaux défauts ont été découverts ce qui correspond à une augmentation du risque d'endommagement du combustible. La NRC précise dans son rapport de 2004 que l'ensemble de ces incidents avaient 0,6 % de chances d'endommager le cœur du réacteur sur la période d'un an où ils se sont produits (de 2001 à 2002). D'autre part la NRC précise également que la structure de confinement de la centrale ainsi que les autres dispositifs de sûreté auraient de toute façon empêché un hypothétique accident de porter atteinte à la santé publique et la sûreté de la population[2]. Cet incident a été classé le 5e plus dangereux par la NRC, qui l'a également classé au niveau 3 de l'échelle INES[3]. Après des réparations et des améliorations qui ont coûté 600 millions $, le réacteur a pu redémarrer en 2004 et FirstEnergy a du payer une amende de 5 millions $[4]. L'entreprise a été condamnée à payer une seconde amende de 28 millions $ par le département de la Justice des États-Unis[5]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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