Le Centre patronal est une organisation patronalesuisse ayant son siège à Paudex, dans le canton de Vaud. Il assiste des responsables de l’économie privée et intervient sur des questions politiques.
Le Centre patronal est le secrétariat de la Fédération patronale vaudoise (FPV)[1] ainsi que de 180 associations professionnelles et groupements d'intérêts[2], le Centre patronal est un acteur de la vie économique vaudoise[3].
Le Centre patronal a une succursale à Berne qui lui permet d’être en contact avec les autorités fédérales et les milieux économiques alémaniques. Une autre succursale se trouve à Zurich.
Histoire
Rédaction des premiers statuts des « Groupements patronaux de la Fédération vaudoise des corporations » en . Cette date marque la fondation d’une organisation qui allait devenir le Centre patronal.
En 1973, inauguration de la succursale du Centre patronal à Berne. En 1999, « pose de la première pierre » du nouveau bâtiment du Centre patronal sur la commune de Paudex[4]. En 2023, le Centre patronal s'implante à Zurich en acquérant l'Institut de formation SIU[5].
En 2015, la Fédération patronale vaudoise (FPV), dont le Centre patronal assure le secrétariat, compte plus de 32 000 membres[6] (personnes morales et indépendants) et 120 associations affiliées[6].
En réaction aux mesures de protection de la population prises par la Confédération dès le 13 mars 2020 pour contrer la pandémie de Covid-19 en Suisse, le Centre patronal s'inscrit clairement dans les positions, majoritairement à la droite de l'échiquier politique[7], souhaitant que « l'activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits »[8]. Dans sa publication hebdomadaire datant du 15 avril 2020, l'institution déclare sa crainte que la population « s'habitue » au ralentissement économique et modifie son appréciation du monde du travail et de l'économie en faveur d'un autre système aux « apparences insidieuses » selon le Centre patronal :
« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d’agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentissement de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d’innombrables habitants qui n’ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l’envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d’échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l’activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. »[8]
Charles-Jean Burnand, La Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie : son histoire, son organisation, son activité spécialement dans le domaine de la législation cantonale, S. l., s. n. (Impr. G. Vaney-Burnier), coll. « Thèse HEC Lausanne 1924 », , 166 p..
L'organisation patronale corporative dans le canton de Vaud en 1943 : Groupements patronaux de la Fédération vaudoise des corporations, Lausanne, Secrétariat patronal de la Fédération vaudoise des corporations, , 14 p..
La Grande Mutation : L'économie vaudoise contemporaine, Lausanne, 24 Heures Lausanne, coll. « Encyclopédie illustrée du Pays de Vaud 9 », , 215 p. (ISBN2-8265-0051-1), p. 146-150.
Notes et références
↑Jean-Philippe Chenaux, « De la loi Le Chapelier ou néo- corporatisme : les origines proches et lointaines de la FPV », in Liberté économique et responsabilité sociale, Lausanne, 2004.