Charge de MonteciecoCharge de Montecieco
Campagne du front méditerranéen
Batailles
La Charge de Montecieco (en italien : Carica di Montecieco) est une péripétie de la phase offensive pendant la campagne d'Italie lancée par l'armée alliée afin de percer la ligne Gothique sur l'Adriatique afin de libérer la ville de Rimini. La batailleLa charge de Montecieco (indiquée parfois sous l'appellation de balaclava corazzata est un épisode de la bataille de la « Ligne Jaune » pour la percée de la ligne Gothique. La 1re Division cuirassée anglaise attaque la hauteur de Montecieco, situé à environ 8 km au sud de Rimini, sur laquelle est implantée la défense des forces de la Kampfgruppe Stollbrock (90e Panzergrenadier Division), subissant de telles pertes que le jour suivant la division est dissoute. La chargeÀ 10,50 heures 27 chars Sherman se mettent en route afin d'attaquer un objectif rendu peu visible par la configuration du terrain. Le feu des PanzerabwehrKanone 40 de 75 et de 88 commencent aussitôt à tirer avec 6 canons[2] postés à gauche et légèrement en retrait de façon à toucher les chars Sherman sur le côté et sur l'arrière où la cuirasse était la plus faible[3].
— D. Orgill, The Gotic Line, Heinemann, Londres, 1967, cité par Montemaggi, op. cit. page 152 À 11,30 heures seuls trois chars de l'escadron B rentrent, l'escadron C est anéanti[4]. Des 52 chars Sherman de Queen's Bays il n'en reste que 18 utilisables[5] et 64 hommes d'équipage sont morts[6] À ce point, Goodbody, sans consulter le commandement donne l'ordre d'arrêter l'attaque et de consolider les positions. ConséquencesMalgré les pertes subies, les troupes alliées indiennes enfoncent les lignes allemandes à San Marino et simultanément les Canadiens franchissent le col de Covignano et le fleuve Marecchia, près de San Martino in Riparotta, obligeant les Allemands à se retirer. À ce point, la position de Montecieco n'était plus stratégique et au cours de la nuit, la Kampfgruppe Stollbrok se retire en bon ordre pour rejoindre les zones au Nord. Goodbody communique à tous les officiers la dissolution de la 1re Division Cuirassée et la transformation de la 2e brigade cuirassée en brigade autonome sous le commandement du général Combe. Le les divisions grecques, appuyées par les chars armés néo-zélandais, entrent dans la ville de Rimini, déjà détruite par les bombardements alliés[7]. AnnexesArticles connexesNotes et références
Bibliographie
Liens externes
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