Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

 

Charles Gianferrari

Charles Gianferrari
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
BullionVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Carlo Oris GianferrariVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinctions
Liste détaillée
1 artistique (, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , et )Voir et modifier les données sur Wikidata
Strasbourg, Gianferrari & Bertoux, 1962

Charles Gianferrari né le à Astano (Suisse) et mort le à Bullion[1] est un mosaïste, sculpteur et plasticien français.

Formation et carrière

Charles Gianferrari a suivi une formation artistique à l'École des Arts Appliqués (1936-1943) avant d’obtenir son diplôme de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts.

Au cours de sa carrière, Charles Gianferrari s’est illustré comme un maître de la mosaïque, collaborant avec des architectes reconnus et participant à des projets d'envergure aussi bien en France qu'à l'internationale.

Œuvres majeures

Parmi les réalisations les plus emblématiques de Charles Gianferrari figurent notamment :

Collaboration et collectif

Charles Gianferrari fut associé à de nombreux projets en collaboration avec des figures majeures de l’architecture telles qu’Olivier-Clément Cacoub, Maurice Novarina, Michel Holley ou encore Roger Anger. Cette relation avec Roger Anger, marquée par une amitié profonde et une admiration mutuelle croissante, inspira une partie significative du travail de Charles Gianferrari. Dans ses dernières années, il se consacra quasi-exclusivement au projet d’Auroville, porté par cette synergie créative.

Charles Gianferrari fut cofondateur du collectif « L’Œuf Centre d’Études », aux côtés notamment de son ami Jacques Bertoux. Ce collectif, unique par son approche, réinventa la mosaïque en l’intégrant harmonieusement à l’architecture moderne, en conciliant savoir-faire traditionnel et langage artistique contemporain. Inspiré par les idéaux du Bauhaus, l’Œuf Centre d’Études chercha à abolir les frontières entre disciplines artistiques, favorisant une collaboration où mosaïstes, sculpteurs et architectes travaillaient d’égal à égal, unissant savoir-faire traditionnel et langage artistique contemporain.

Il participa également à d’autres mouvements artistiques tels que « Le Mur Vivant » et « L’Art Sacré », toujours animé par une volonté de renouveler les pratiques artistiques et de repousser les limites des formes décoratives.

Le talent de Charles Gianferrari fut maintes fois salué, notamment avec une médaille de bronze aux Floralies internationales en 1969 pour un mur relief installé au bord du miroir d’eau, sous l’espace concert du parc floral de Vincennes, en collaboration avec Robert Juvin (en). Il fut également honoré par deux médailles d’or décernées par la Société d’Encouragement à l’Art et à l’Industrie, en 1962 et 1983.

Œuvres publiques

Notes et références

  1. Fichier des décès de l'Insee
  2. « Maternelle Anne Frank », Le Blanc-Mesnil
  3. « lycée Pontus de Tyard », notice no IM71003305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Piscine olympique, 2 boulevard du président Wilson (Dinard) », notice no IA35132396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « hôtel de ville », notice no EA38141223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. « lycée Henri Moisand », notice no IM21012162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. a et b « Le décor des lycées de Mantes », Région Île-de-France (consulté le )
  8. « Lycée des Sept-Mares », Région Île-de-France (consulté le )
  9. a et b Marie-Hélène Levadé (photogr. Hughes Marcouyeau), Les Fontaines de Paris : L'eau pour le plaisir, Paris et Bruxelles, Éditions Chapitre Douze, , 592 p. (ISBN 978-2-915345-05-6)
  10. Laurent D. Ruamps, « Fresque de Charles Gianferrari [1921-2010] Residence Saint Ambroise [1969] », Flickr (consulté le )
  11. « Charles Gianferrari », Communauté Université Grenoble Alpes,
  12. « Muret en claustra, Charles Gianferrari, 1976 », Villeneuve-d'Ascq

Annexes

Bibliographie

  • Marc Gaillard, La Mosaïque contemporaine ; L'Œuf centre d'études, Narbonne, France, Achbarer, , 140 p. (ISBN 978-2-7072-0547-6).
  • Marc Gaillard, Un nouveau Bahaus ? « L’Œuf Centre d'Etudes », Architecture: formes et fonction n°10, 1963 - 1964.
  • Connaissance des céramiques, « Un mosaïste : Ch. GIANFERRARI », 1973.
  • Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, no 82, 2017, pp. 36-38.

Articles connexes

Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Portal di Ensiklopedia Dunia

Kembali kehalaman sebelumnya