Charles Louis Boyaval
Charles Louis Laurent Boyaval, né le à Prisches (Nord), mort le à Avesnes-sur-Helpe (Nord), est un homme politique de la Révolution française. BiographieEn septembre 1792, Charles Boyaval, alors cultivateur et administrateur du département du Nord, est élu député, le douzième et dernier du Nord, à la Convention nationale[1]. Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[2]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[3]. Après la chute de Robespierre, Charles Boyaval siège parmi les « derniers montagnards » d'après l'historienne Françoise Brunel. Lors de l'insurrection du 12 germinal an III, il signe la demande d'appel nominal pour s'opposer à la déportation sur l'île d'Oléron des anciens membres du Comité de Salut public, Bertrand Barère, Jacques-Nicolas Billaud-Varenne et Jean-Marie Collot-d'Herbois[4]. Il entre au Conseil des Anciens le 23 vendémiaire an IV. Rallié au Consulat, il devient juge suppléant au tribunal civil d'Arras, puis inspecteur des forêts de Trélon. Sources
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