Il commence sa carrière en 1789 en rapportant les débats de l’Assemblée nationale dans le Journal des débats. Il est mis en prison pour sympathie royaliste de 1797 à 1799. Pendant la période de l'Empire, il écrit avec Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne la première Histoire de la Révolution française[3]. De 1809 à 1812, il est professeur adjoint d'histoire et géographie ancienne à la Sorbonne[2]. Président de l'Académie de Mâcon, il est élu membre de l’Académie française en 1811. À partir de 1812 et jusqu'en 1853, il est professeur titulaire d’histoire à la Sorbonne, période durant laquelle il participe à plusieurs dizaines de soutenances de thèses de doctorat ès lettres, en qualité de membre du jury[4]. Il est considéré comme l’un des pionniers de l’étude historique de la Révolution française.
Principaux ouvrages
Histoire de France pendant le XVIIIe siècle (1808-1826)
Histoire de France pendant les guerres de religion (1814-1816)
Précis historique de la Révolution française. t. 1-2 : Assemblée constituante. t. 3 : Assemblée législative. t. 4-6 - Convention nationale. t. 7-8 : Directoire exécutif (1824-1826)
Histoire de France depuis la Restauration (1829-1835)
Testament philosophique et littéraire (1840)
Dix années d'épreuves pendant la Révolution (1842)
↑ a et bChristophe Charle, « 62. de Lacretelle (Jean, Charles, Dominique) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 105–106 (lire en ligne, consulté le )
↑Éric Barrault, « Lacretelle, un écrivain face à la Révolution française (1766-1855) », Annales historiques de la Révolution française, vol. 333, no 1, , p. 67–83 (DOI10.3406/ahrf.2003.2675, lire en ligne, consulté le )