Chott El Beïdha-Hammam Essoukhna
Chott El Beïdha-Hammam Essoukhna est une Sebkha, un lac salé saisonnier[2] avec une prairie permanente couverte par une végétation halophyte qui se trouve en Algérie entre la wilaya de Sétif et la wilaya de Batna, classé comme site Ramsar depuis le [3]. La zone fait partie du domaine public de l’état algérien, elle est contrôlée par trois ministères : le ministère de l’agriculture et le développement rural, des ressources en eau et de l’aménagement du territoire et de l’environnement[A 1],[4]. GéographieRelief, hydrographieLe relief du chott est plat à l’exception de la partie nord où il est en forme de dunes. Le bassin versant de la zone reçoit un débit moyen annuel de 16 millions de m3, le site s’inonde avec la forte pluie si le niveau d’eau atteint les 1,5 m de profondeur, et se dessèche en été à partir de juin, et en consonance du dessèchement on peut voir toute la zone dans une couleur blanche remplie de sel, le pH est basique et varie autour de 8,5[A 2]. SituationLe site se trouve entre les deux wilayas de Batna et de Sétif, la plus grande partie se trouve à Sétif[4] et plus particulièrement à la commune de Hammam Sokhna et le reste du site à Batna[A 3]. ClimatLe climat de la zone est de type semi-aride froid, les précipitations varient de 300 à 350 mm par an, la sebkha fait partie des zones humides. L’humidité annuelle moyenne est de 62,74 %, le nombre de jours de neige est de 19 jours par an et il gèle en moyenne presque 2 mois par an[A 2].
Espèces animales et végétalesDans le site on trouve 21 espèces d’oiseaux qui viennent pour l’hiver. Parmi eux on trouve 15 espèces aquatique et des espèces protégées comme le Tadorne de Belon et le Flamant rose[A 4]. La végétation du chott composée de 42 espèces. Parmi elles, on trouve le Halocnemum strobilaceu, le Arthrocnemum indicum, la Sueda fruticosa, la Juncus maritimus, la Réséda alba, le Tamarix gallica, le Penagum harmala, l’Artemesia campestris, la Salicornia fruticosa, la Salsola vermiculata, l’Atriplex glauca, l’Atriplex nummularia, l’Atriplex canensis et l’Atriplex halimus[A 5],[4]. Notes et référencesRéférences
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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