Ses parents sont originaires du pays de Bade mais il naît en Alsace[1]. Il commence ses études secondaires à Pforzheim, et les achève au gymnase protestant de Strasbourg[1]. Il fait ensuite des études de théologie et de philosophie. Il est licencié en lettres en 1837 et présente une thèse de baccalauréat en théologie intitulée « Examen des preuves de l'immortalité de l'âme » en 1838[1]. Il est ensuite précepteur à Paris, tout en poursuivant ses études universitaires. Il soutient une thèse en théologie en 1839, puis un doctorat en lettres en 1850. Il est professeur de théologie au séminaire protestant de Strasbourg de 1853 à 1856[1].
↑Amélie Le Pendeven, Bruno Delmas, Blandine Husser, « Christian Jean Guillaume Bartholmèss », notice du Comité des travaux historiques et scientifiques, màj 2017 [lire en ligne].
Roger Jaquel, Le philosophe Christian Bartholmess (1815-1856), spécialiste en France au milieu du XIXe siècle de la pensée allemande, et sa conception de la liberté, Faculté des Lettres, Mulhouse, 1974, 20 p.
Marc Lienhard, « Christian Jean Guillaume Bartholmess », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, , p. 180.
Jacques Matter, La Vie et les travaux de Christian Bartholmèss, discours prononcé le , Paris, Grassart, 1856.