Cinéma danoisLe cinéma danois est l'ensemble de la création cinématographique réalisée au Danemark, depuis l'invention du cinéma. CaractéristiquesHistoriquement, les films danois se sont démarqués par leur réalisme, les thèmes religieux et moraux, la franchise sexuelle ou l'innovation technique. HistoireL'âge d'or du muetL'histoire du cinéma danois commence en 1897 avec le premier film danois tourné par Peter Elfelt : Des chiens groenlandais tirent un traîneau (Kørsel med grønlandske hunde). Elfelt tourna plus de 200 documentaires entre 1897 et 1914[1]. En 1906, est fondée la compagnie Nordisk, qui eut une forte influence sur le cinéma muet mondial. Sa prospérité financière et le succès mondial de films comme Les Quatre diables ou La Traite des Blanches inspira rapidement la création de nombreuses compagnies rivales dont la Biorama et la Kinografen en 1910 ou la Filmfabrikken Danmark en 1912. Avec la diversité des compagnies, se développe une grande variété de genres cinématographiques. Dans les années 1910, le cinéma danois est réputé mondialement pour ses drames mondains et ses drames autour du thème du cirque. Un parfum de scandale provient de la présence dans les films de baisers plus longs et langoureux que dans les autres pays[2]. Parmi les précurseurs du cinéma danois, on peut citer : Ole Olsen, Arnold Richard Nielsen, Viggo Larsen, Holger Rasmussen, Eduard Schnedler-Srensen, Alfred Lind, Robert Dinesen, August Blom, Urban Gad, Holger-Madsen et Benjamin Christensen[1]. Carl Theodor Dreyer (1889-1968) est le premier grand cinéaste danois (Le Maître du logis (1925), La Passion de Jeanne d'Arc (1927), Vampyr (1932), Jour de colère, La Parole, Gertrud...). Années 1940
Années 1950Les films marquants sont :
Années 1960
Années 1970
Années 1980Le cinéma danois est à nouveau visible à l'international grâce à au moins trois réalisations :
Années 1990La visibilité du cinéma danois est alors assurée (entre autres réalisations) par
Années 2000
Années 2010
Années 2020
Histoire récenteLe réalisateur danois dont le nom vient tout de suite à l'esprit aujourd'hui est Lars von Trier, avec des films comme Breaking the Waves, Dancer in the Dark (2000), Antichrist (2009), Melancholia (2011), Nymphomaniac (2013) ou The House that Jack Built (2018). D'autres réalisateurs comme Gabriel Axel (avec Le Festin de Babette), Bille August (Pelle le Conquérant, Les Meilleures Intentions), Thomas Vinterberg (Festen, La Chasse), Søren Kragh-Jacobsen (Mifune), Susanne Bier (Open Hearts, Brothers) ou Nicolas Winding Refn (Pusher, Bronson, Drive) ont une reconnaissance à l'étranger. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Listes et catégories
Bibliographie
Liens externes
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