Combat de SyèneCombat de Syène
Batailles Guerre de la Deuxième Coalition
Géolocalisation sur la carte : Égypte
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
Le combat de Syène est un combat de cavalerie sur le Nil[1] qui se déroule le 24 pluviôse an VII (), près de Syène en Égypte, opposant un corps de cavalerie Français commandé par le général Davout à une division de Mamelouks commandée par Osman-Hassan Bey. ContexteAprès les plus sanglants combats livrés par le général Desaix aux beys de la Haute-Égypte à Samanouth, ces souverains, tombés du trône, et frappés de terreur, croient n'avoir d'asile assuré que dans les déserts, où ils s'enfoncent. Il leur restait cependant des forces; mais la politique du général français ne permettait point qu'il existât aucune de ces bandes capables de combattre, et l'Égypte ne pouvait obtenir de tranquillité qu'à ce prix. Le général Davout, à la tête du 22e régiment de chasseurs à cheval et du 15e régiment de dragons, s'enfonce dans les déserts pour y chercher ceux qui ont échappé aux combats précédemment livrés par Desaix. Ordre de batailleTroupes françaises : DéroulementLe 12 février, les chameaux d'Osman-Hassan Bey faisaient de l'eau dans le Nil. Une forte division de ce bey, en station au pied d'une montagne voisine, protégeait ce convoi. Ils sont aperçus par les Français, quoiqu'à peine le jour commençât à poindre. Aussitôt le général Davout fait ses dispositions militaires. Il forme sa cavalerie sur deux lignes, et, dans cet ordre de bataille, il fond sur les Mamelouks avec la rapidité de l'éclair. Les Mamelouks emploient dans ce moment la ruse d'une retraite simulée. Ils fuient même. BilanDans l'intérieur des déserts est située la citerne nommée « la Kuita »[2]. C'est en ce lieu que Osman-Hassan Bey, vaincu, fit sa retraite[3]. Les troupes françaises victorieuses allèrent prendre du repos dans Syène, dans ce même village qui offrit un grand souvenir aux Français, celui des bornes que les Romains avaient mis à leurs conquêtes dans cette partie du monde. Bibliographie
Notes et références
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