Comité suprême de la lutte crétoise
Le comité suprême de la lutte crétoise, en grec moderne : Ανωτάτη Επιτροπή Αγώνος Κρήτης / Anotáti Epitropí Agónos Krítis (AEAK), est une organisation de résistance crétoise, en Grèce, fondée en . Elle est la première organisation de résistance armée fondée en Grèce après son occupation, par les puissances de l'Axe et est un précurseur de l'Organisation nationale de Crète (EOK)[1]. FondationLe comité suprême de la lutte crétoise est créée à La Canée, le [2], deux semaines après la fin de la bataille de Crète et l'occupation de l'île par les Allemands. Ses membres fondateurs sont Ioannis Paizis, un médecin de La Canée, Andreas Papadakis[1], un colonel vétéran de la guerre gréco-turque de 1919-1922, les avocats Titos Georgiadis, Ioannis Ioannidis et Andreas Polentas, en tant que secrétaire général. Le président de la Cour d'appel de Crète, Aristomenis Karakoulakis, rejoint le comité directeur de l'organisation[2]. L'AEAK est vénizéliste par son idéologie. Certains de ses membres fondateurs (par exemple Papadakis et Paizis) ont participé à la tentative de coup d'État manquée contre le régime de Métaxas, en 1938. ActivitéL'organisation a son siège chez Papadakis à Vourvoures, un endroit isolé entre les villages d'Así Goniá et Kallikrátis[3]. L'AEAK a coordonné le sauvetage et l'évacuation de nombreux soldats alliés qui étaient restés bloqués, en Crète, après son occupation. Elle a également participé à la collecte de renseignements militaires et à leur partage avec les agents du Special Operations Executive, opérant en Crète. Les activités d'Andreas Polentas sont dénoncées aux Allemands, qui l'arrêtent et l'exécutent, à la prison d'Agia, le . L'AEAK est ensuite intégré à l'Organisation nationale de Crète (EOK), qui est créé en . Références
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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