Tout comme les communes de l'actuelle Région de Bruxelles-Capitale, les communes périphériques autour de la capitale semblaient systématiquement se franciser à la suite d'une expansion démographique et d'un processus d'urbanisation. Selon les résultats du dernier recensement linguistique de 1947, qui doivent cependant être employés avec beaucoup de prudence[2],[3],[4],[5],[6],[7], l'ensemble des six communes comprenait à cette époque entre 15 et 27 % de francophones unilingues, mais un tiers de la population déclarait parler "le plus fréquemment" la langue française. Depuis lors, la proportion des francophones a évolué jusqu'à faire d'eux une majorité.
Évolution linguistique des communes à facilités de la périphérie bruxelloise depuis 1930
Lors de la fixation de la frontière linguistique a été négociée la constitution d'un arrondissement judiciaire et administratif du nom de BHV qui a pris fin dans les années 2010. En complémentarité avec la création de cet arrondissement avait été décidée la création d'un régime dit de "facilités linguistiques" pour les 6 communes de la périphérie bruxelloise.
Création de la Région flamande en 1980 et de la Région bruxelloise en 1989
Depuis la réforme institutionnelle de 2012, les habitants de ces six communes ont le choix de pouvoir voter aux élections législatives soit pour des listes de Hal-Vilvorde, soit pour des listes bruxelloises[10]. Ce choix n'a cependant pas de conséquences sur le nombre de sièges dévolus à chaque circonscription électorale (en 2014, 15 sièges sont à pourvoir pour Bruxelles et 15 pour le Brabant flamand).
↑(fr) (en) Astrid Von Busekist, Nationalisme contre bilinguisme : le cas belge, Éditions KARTHALA, , La Politique de Babel: du monolinguisme d'État au plurilinguisme des peuples [191-226] éd., 348 p. (ISBN978-2-84586-240-1, lire en ligne)