Le congrès de Toulouse, qui se réunit du au est le 5econgrès national de la SFIO. Il marque la prééminence de Jean Jaurès sur le mouvement socialiste français.
Rémy Pech, historien et président de l'association des Amis de Jean Jaurès décrit le contexte politique avant le congrès ainsi :
« Un gouvernement dominé par Clemenceau, lui-même éternel opposant aux ministères modérés, mais comportant aussi plusieurs socialistes dissidents, un péril de guerre européenne manifesté par la situation explosive des Balkans où les nationalismes rivaux s'exercent dans une course aux armements présageant des massacres, une société souffrante où les mouvements paysans et ouvriers sont durement réprimés, des vignerons languedociens en aux ouvriers parisiens en [2]. »
Les Insurrectionnels, souhaitent un parti révolutionnaire appuyé sur le syndicalisme[2];
les Guesdistes, qui se méfient de l'agitation et sont encore sceptiques surr l'action parlementaire. Tirant leur force et une expérience des municipalités qu'ils ont conquises et des coopératives qu'ils ont créées, ils veulent organiser la gauche pour leur permettre d'accéder au pouvoir quant l'occasion se présentera[2];
Les partisans de Jean Jaurès qui souhaite l'unité. Pour cela Jean Jaurès a renoncé à entrer au gouvernement. Sentant le danger imminent d'une guerre en Europe, il juge que la mobilisation du monde ouvrier est nécessaire pour l'empêcher[2].
Congrès
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Il réunit pendant 4 jours, du jeudi au dimanche , 300 militants, dont 292 représentants des fédérations[3] au réfectoire du couvent des Jacobins à Toulouse[2].
Rémy Pech, « Le congrès de Toulouse de ou la quête de l'unité », dans Gilles Candar (dir.), Rémy Pech (dir.), Jean-Paul Scot (dir.) et Patrick Le Hyaric (dir.), La méthode Jaurès, que dit-elle aujourd'hui à la gauche ? (agora de L'Humanité, , Toulouse), Saint-Denis, Éditions de L'Humanité, , 109 p. (BNF47485320), p. 17–33 [lire en ligne].