La convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants est un accord international visant à interdire certains produits polluants. La convention a été signée le dans la ville éponyme. Elle est entrée en vigueur le . Elle compte 186 membres et 152 pays ont signé[1].
Elle institue un secrétariat permanent : celui-ci fut temporairement basé à Genève et définitivement attribué à cette ville le par une décision consensuelle des États membres prise à Punta del Este en Uruguay.
Le budget annuel de l'organisation est de cinq millions de francs suisses dont deux millions de contribution suisse.
Elle restreint très fortement l'utilisation du DDT.
Elle prévoit également de prévenir et de réduire la formation et le rejet de dioxines et de furane.
Pays concernés
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Pays ayant signé et ratifié :
Afghanistan
Afrique du Sud
Albanie
Algérie
Allemagne
Angola
Antigua-et-Barbuda
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Australie
Autriche
Azerbaïdjan
Bahamas
Bahreïn
Bangladesh
Barbade
Bélarus
Belgique
Belize
Bénin
Bolivie (État plurinational de)
Bosnie-Herzégovine
Botswana
Brésil
Brunéi Darussalam
Bulgarie
Burkina Faso
Burundi
Cabo Verde
Cambodge
Cameroun
Canada
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Comores
Congo
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
Djibouti
Dominique
Égypte
El Salvador
Émirats arabes unis
Équateur
Érythrée
Espagne
Estonie
États-Unis d'Amérique
Éthiopie
Ex-République yougoslave de Macédoine
Fédération de Russie
Fidji
Finlande
France
Gabon
Gambie
Géorgie
Ghana
Grèce
Guatemala
Guinée
Guinée-Bissau
Guyana
Haïti
Honduras
Hongrie
Îles Cook
Îles Marshall
Îles Salomon
Inde
Indonésie
Iran (République islamique d')
Irlande
Islande
Israël
Italie
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kazakhstan
Kenya
Kirghizistan
Kiribati
Koweït
Lesotho
Lettonie
Liban
Libéria
Libye
Liechtenstein
Lituanie
Luxembourg
Madagascar
Malaisie
Malawi
Maldives
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Micronésie (États fédérés de)
Monaco
Mongolie
Monténégro
Mozambique
Myanmar
Namibie
Nauru
Népal
Nicaragua
Niger
Nigéria
Nioué
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Palaos
Panama
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République arabe syrienne
République centrafricaine
République de Corée
République démocratique du Congo
République démocratique populaire lao
République de Moldova
République dominicaine
République populaire démocratique de Corée
République tchèque
République-Unie de Tanzanie
Roumanie
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Rwanda
Sainte-Lucie
Saint-Kitts-et-Nevis
Saint-Vincent-et-les Grenadines
Samoa
Sao Tomé-et-Principe
Sénégal
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Singapour
Slovaquie
Slovénie
Somalie
Soudan
Sri Lanka
Suède
Suisse
Suriname
Swaziland
Tadjikistan
Tchad
Thaïlande
Togo
Tonga
Trinité-et-Tobago
Tunisie
Turquie
Tuvalu
Ukraine
Union européenne
Uruguay
Vanuatu
Venezuela (République bolivarienne du)
Viêt Nam
Yémen
Zambie
Zimbabwe
Pays ayant signé mais n'ayant pas encore ratifié la convention de Stockholm : (d'après le site de la convention)
Algérie
Belgique
Belize
Bosnie-Herzégovine
Bangladesh
Brunei
Cambodge
Cameroun
Colombie
Comores
Congo
Croatie
Cuba
États-Unis
Gabon
Géorgie
Guatemala
Guinée
Guinée Bissau
Haïti
Hongrie
Indonésie
Irlande
Israël
Jamaïque
Kazakhstan
Koweït
Kyrgyzstan
Liban
Lituanie
Malaisie
Malawi
Malte
Népal
Pakistan
Palau
Pologne
République de Corée
Arabie Saoudite
Serbie et Monténégro
Seychelles
Soudan
Surinam
Tajikistan
Trinidad et Tobago
Ukraine
Zambie
Zimbabwe
Substances concernées
La première version de la convention remonte à 2001 et comportait douze substances (les « douze vilains ») réparties en trois catégories : annexe A (production et usage à éliminer), annexe B (production et usage à restreindre), et annexe C (production non intentionnelle, à restreindre et si possible à éliminer)[2].
En 2009 un amendement ajoute neuf entrées correspondant à une autre douzaine substances dont l'emblématique chlordécone, et aux dérivés de l'une d'elles, qui sont versées en majorité à l'annexe A (référence C.N.524.2009.TREATIES-4)[3]. En 2011 l'inscription de l'endosulfan à l'annexe A fait l'objet d'un amendement dédié (référence C.N.703.2011.TREATIES-8)[4], de même que pour l'hexabromocyclododécane en 2013 (référence C.N.934.2013.TREATIES-XXVII.15)[5]. En 2015 un amendement modifie les annexes A et C par l'ajout de trois substances (référence C.N.681.2015.TREATIES-XXVII.15)[6], et de même en 2017 trois nouvelles substances sont ajoutées (référence C.N.766.2017.TREATIES-XXVII.15)[7].
En 2019 un nouvel amendement ajoute trois substances avec les dérivés de deux d'entre elles, et modifie les dispositions de 2009 relatives à l'acide perfluorooctanesulfonique (référence C.N.588.2019.TREATIES-XXVII.15)[8].
buts acceptables : en vue des usages spécifiés, ou en tant qu'intermédiaire pour la synthèse de substances destinées aux usages spécifiés
dérogations spécifiques : telle qu'autorisée pour les parties inscrites au registre
buts acceptables : photo-imagerie, photorésines et revêtements anti-reflets pour semi-conducteurs, gravure de semi-conducteurs composés et de filtres céramiques, fluides hydrauliques pour l'aviation, métallisation, mousses anti-incendie, certains appareils médicaux, appâts pour la lutte contre les fourmis coupeuses de feuilles
dérogations spécifiques : photomasques dans les industries des semi-conducteurs et des écrans à cristaux liquides, métallisation, composants électriques et électroniques, insecticides, production pétrolière chimiquement assistée, tapis, cuir et habillement, etc.
telle qu'autorisée pour les parties inscrites au registre, sauf mousses anti-incendie
procédés de photolithographie et de gravure, revêtements photographiques appliqués aux films, vêtements professionnels hydrofuges ou oléofuges, dispositifs médicaux invasifs ou implantables, production de PTFE et PVDF pour certaines applications, etc.
telle qu'autorisée pour les parties inscrites au registre
pièces de certains véhicules, certains aéronefs, textiles ignifugés (hors vêtements et jouets), éléments d'appareils ménagers chauffants, mousse polyuréthane pour l'isolation des bâtiments
recyclage et réutilisation d'objets contenant ces substances, à condition que l'objectif ne soit pas spécifiquement de recueillir les substances pour les réutiliser
fabrication de courroies de transmission en caoutchouc, industrie du cuir, additifs lubrifiants, peintures imperméabilisantes et ignifugées, adhésifs, plastifiants secondaires pour le PVC souple (sauf jouets pour enfants)
recyclage et réutilisation d'objets contenant ces substances, à condition que l'objectif ne soit pas spécifiquement de recueillir les substances pour les réutiliser