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Les Coopératives de Reconstruction de Reims sont des regroupements réalisés à partir de 1915 pour aider les adhérents à présenter leur dossier de dommages de guerre et à réaliser les démarches relatives à la reconstruction de leur bien s’ils souhaitent reconstruire.
Les personnes qui ne souhaitent pas adhérer aux coopératives sont dites « isolées » dans la littérature de l’époque.
Contexte
Près de 70% des constructions immobilières de Reims sont détruites à la sortie de la guerre 14-18.
Les dossiers de demande de dommages de guerre sont soumis à un architecte chargé de la reconstruction. Ils doivent être accompagnés de devis d’entrepreneurs. À noter qu'à l'époque, si deux écoles s'affrontent, la "reconstitution" et la "reconstruction", il apparaît qu'à Reims au vu des bâtiments, la reconstruction soit la pensée dominante[1].
Les acteurs de la reconstruction
Le ministère des Régions libérées. Il a été créé en 1917,
Les préfectures et leurs services de reconstitution des régions libérées,
Les architectes chargé de la reconstruction,
Les Coopératives de Reconstruction.
Les Coopératives de Reconstruction
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Fonctionnement des coopératives
Les coopératives de reconstruction sont délégataires de la gestion des droits et des indemnités. Elles ont pour missions de surveiller et de payer les travaux. Elles bénéficient de l’attribution d’un fonds de roulement de l’État.
Financement des coopératives
Les ressources des coopératives proviennent de subventions d’État, des versements à titre d’avance des adhérents, des avances remboursables de l’État et des dons et legs.
Liste des Coopérative de Reconstruction
Société Générale Coopérative de Reconstruction de Reims (S.G.C.R.R.)
La Société Générale Coopérative de Reconstruction de Reims est la plus importante avec plus de 3000 adhérents[2].
Marie Charles Jean Melchior de Polignac était le président de cette coopérative à partir de 1919[3].
Société Coopérative de Reconstruction Subé à Reims
Elle a été dirigée par les architectes Pinard et Morice, auquel a succédé Jules-Michel Gaislin.
Un passage couvert et piétons est construit entre la Place d’Erlon, et la rue de Talleyrand, la rue de l’Étape et la rue Condorcet.
Le passage est innovant par rapport au contexte. En effet la reconstruction de Reims concerne un nombre très important de dossiers de dommages de guerre.
Le remembrement est encouragé mais peu de projets comportent des remaniements cadastraux.
La construction du passage couvert réalisé par la Coopérative Subé est un ces rares projets [4].
Le groupement pour la Reconstruction Immobilier de Reims
Cette Coopérative de Reconstruction de Reims regroupait près de 1000 sinistrés. Elle a été dissoute en 1933[5].
La Rémoise
Elle a été dirigée par l’architecte Louis Beslier.
Base réglementaire
Le gel des loyers, décidé le 9 mars 1918.
Loi du 17 avril 1919 sur la réparation des dommages de guerre : elle reconnaît le droit individuel à la réparation des dommages causés aux biens par le déroulement de la guerre,
La loi du 19 avril 1919 promulgue la charte des sinistrés,
Loi Cornudet (14 mars 1919) : création des plans d’embellissement, d’aménagement et d’extension des villes,
Décret du 6 août 1919 : le préfet reçoit autorité vis-à-vis des différents organismes du département chargés de la reconstruction,
Loi du 15 août 1920 : constitution des sociétés coopératives de construction chargées de précéder aux opérations relatives à la reconstitution immobilière,
Loi du 15 août 1920 : mise en place d'un cadre législatif précis pour les sociétés coopératives.
Les plaques de la reconstruction de Reims
Elles de deux types. Le premier type correspond aux plaques originelles qui sont d’inscription bleue sur fond blanc.
En 1988, la ville de Reims a fait produire, pour le soixantième anniversaire de la reconstruction, des plaques avec l’inscription en rouge sur fond blanc du nom des architectes et la date de réalisation apposées sur des immeubles neufs réalisés avec des façades conservées ou restaurées.