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Corridor de Netzarim Ne doit pas être confondu avec Route 749.  Le corridor de Netzarim est une zone tampon, autour de la route 749, établi par l'armée israélienne lors de la guerre débutée en 2023 afin de séparer en deux la bande de Gaza et y accéder à des fins militaires[1],[2]. Il fait partie des trois corridors mis en place par l'armée israélienne et qui séparent la bande de Gaza en quatre parties, rendant particulièrement compliqués les déplacements des habitants au sein du territoire[3]. Le 28 janvier 2025, Israël se retire de la zone mettant ainsi fin à ce corridor[4]. HistoireLe corridor est nommé d'après le site de l'ancienne colonie israélienne qu'il englobe. Les images satellite du montrent que le corridor de 6,5 km de long a été achevé, allant de la frontière entre Gaza et Israël à la mer Méditerranée. Toute la zone du corridor de Netzarim a été rasée et vidée de sa population[5]. Près de 600 bâtiments sont ainsi détruits dans un périmètre allant jusqu'à 7 km au nord et au sud autour de la route 749[6]. En parallèle, de 2 à 19 bases militaires sont implantées dans cette zone[6],[7]. Une enquête du quotidien Haaretz a documenté les exécutions extrajudiciaires commises par les soldats israéliens dans le corridor de Netzarim. Les troupes israéliennes déployées sur place appellent la zone la « ligne des cadavres » et auraient mis en place un concours du plus grand nombre de victimes. Toute personne y pénétrant est exécutée. Les civils qui y sont tués sont ensuite qualifiés de « terroristes »[8]. Fin janvier 2025 le corridor est évacué dans le cadre de lk'accord de cessez-le-feu entre Israel et le Hamas[4]. ObjectifL'armée israélienne considère ce corridor comme essentiel pour mener des raids dans le nord et le centre de Gaza, ainsi que pour contrôler les Palestiniens déplacés qui retourneraient dans le nord de l'enclave[9]. Selon plusieurs rapports cités par le New York Times, l'armée israélienne profiterait de ces corridors pour fortifier leurs alentours, ce qui pourrait ouvrir la voie à une installation pérenne des forces militaires[10]. Notes et références
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