César Cavallin
César Cavallin est un architecte français (ou italien[1]) du XXe siècle. BiographieCésar Cavallin est actif à Cannes, Antibes et Sainte-Maxime dans la première moitié et les premières années de la deuxième moitié du XXe siècle. ŒuvreL'œuvre de César Cavallin, de caractère éclectique à tendance Art déco et moderniste[2] est connue par son inscription à l'inventaire général du patrimoine culturel au titre du recensement du patrimoine balnéaire de Cannes et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur[3]. À CannesÀ Cannes, il construit, en 1928, l'hôtel Mondial au 77 rue d'Antibes, entre la rue d'Allieis et la rue Teisseire[4],[5]. En 1929, il construit, au 19 boulevard Alexandre-III, pour l'artiste-peintre Georges Capron (1884-1962), ami de Francis Picabia et de Pablo Picasso et neveu de l'ancien maire de Cannes, André Capron[6],[7], la Galerie Alexandre III[8], devenue depuis le théâtre municipal de Cannes - Théâtre Alexandre III[9]. L'année suivante, toujours pour Georges Capron, il construit, au 6 avenue Notre-Dame-des-Pins, adossé au nord de la galerie, l'immeuble de la villa Canteraine[10],[11]. Toujours en 1930 et pour Georges Capron, il construit l'immeuble, détruit, des 11 boulevard Alexandre-III et 2 avenue Notre-Dame-des-Pins[12]. En 1932, il procède à l'agrandissement de l'église Notre-Dame-des-Pins construite en 1865 par Laurent Vianay au 28 boulevard Alexandre-III[13]. En 1935, il construit, à l'emplacement de l'auberge du Cheval Rouge au 9-11 rue Meynadier, l'immeuble de l'ancienne boucherie-charcuterie La Cannoise[14],[15],[16]. En 1942, il dessine le projet, non réalisé, d'une ferme néo-provençale destinée à compléter le lotissement de la villa Isola Serena, avenue de Fiesole[17]. En 1946, il transforme en immeuble d'appartements l'hôtel du Pavillon, converti en résidence, au 113 rue Georges-Clemenceau[18]. En 1948, il organise la villa L'Abri construite en 1910 au 55 avenue du Petit-Juas en deux habitations indépendantes[19]. En 1950, il agrandit la villa Lutetia[20], construite au 6 rue Docteur-Calmette par Charles Baron en 1873, pour la transformer en une clinique désormais disparue[21]. En 1957, il construit, 39 boulevard Carnot, le Palais Amilcar, immeuble de six étages de logements, activités et commerces[22]. En 1961, il dessine le projet, non réalisé, de lotissement du parc de la villa Millaïa, au 83 avenue Jean-de-Lattre-de-Tassigny, remplacée depuis par l'immeuble de la résidence Beau Réveil[23]. En 1964, il construit l'immeuble résolument moderniste de la Résidence Oxford, 7 rue Milton[24]. À AntibesDans le même temps César Cavallin est également actif à Antibes-Juan-les-Pins où il construit l'hôtel Belles Rives[25], 33 boulevard Édouard-Baudouin, en 1929 et le Palais Beau Rivage[26], 1 avenue Alexandre-III et avenue Guy-de-Maupassant, en 1935. En 1937, il construit, au lieu-dit Pas du Diable au Cap d'Antibes, la villa La Calade[27], sur l'emplacement de la villa du Logis Divin que Maurice Yvain avait fait construire, et dont il aménage également le jardin d'agrément[28]. Il dessine, la même année, le projet de la villa de Sportifs[29], prévue au 1342 chemin de la Garoupe et non réalisée. Toujours en 1937 et au Cap d'Antibes, il construit, avenue Félix-Bessy, la villa La Brigantine[30] et en 1939, la villa La Passerelle[31], 8 chemin du Tamisier. À Sainte-MaximeOn trouve encore la signature de César Cavallin en 1963, à la reprise après la Seconde Guerre mondiale de l'urbanisation de la station de villégiature de Sainte-Maxime[32]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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