César MalanCésar Malan
César Malan (né le à Genève en République de Genève et décédé le à Vandœuvres dans le canton de Genève) est un enseignant, pasteur protestant membre du Réveil, et compositeur de cantiques. Jeunesse et conversionHenri Abraham César (ou César Henri Abraham) Malan appartient à une famille de huguenots originaire de Mérindol en Provence et réfugiée dans le canton de Vaud au début du XVIIIe siècle. Il naît à Genève, fils de Jacques-Imbert Malan, régent au Collège, et de Jeanne Jacqueline Prestreau. Malan a grandi dans un milieu influencé par la philosophie des Lumières, ne prêtant que peu d'attention au christianisme. Si sa mère l'a quelque peu influencé quant à sa foi chrétienne, son père en revanche lui a enseigné le rationalisme tel qu'exprimé aux XVIIIe et XIXe siècles[1]. Après avoir terminé l'enseignement primaire, Malan se rend à Marseille dans l'objectif d'y étudier l'administration. Peu de temps après cependant, il se tournait vers le ministère religieux. Il fut ordonné pasteur en 1810 à Genève, à une époque où régnait une forte influence unitariste sur l'Église genevoise. Il se convertit à l'évangélisme en 1816. Enseignant puis missionnaireIl enseigne le latin au Collège de Genève dès 1810. En 1811, il épouse Salomée Georgette Jeanne dite Jenny Schönenberger. Ils auront ensemble douze enfants dont César Malan fils (1821-1899). Sous l'influence du mouvement du Réveil genevois, il fonde en 1820 l'Église du témoignage, de tendance calviniste bien qu'il n'en fût pas conscient. Il fait bâtir une chapelle dans le jardin de sa maison dans le faubourg du Pré-l’Évêque. Son but n'est pas de rompre avec l'Église nationale, mais il est cependant considéré comme un dissident et déchu de sa charge ecclésiastique en 1823, après avoir déjà perdu son enseignement au collège en 1818. Il reste cependant très actif comme missionnaire. Il écrit des livres sur la doctrine chrétienne et compose des cantiques qui seront lus et chantés jusqu'aux Pays-Bas, en Angleterre, et chez les Vaudois du Piémont. RetraiteDès 1857, il se retire dans la maison héritée de sa mère à Vandœuvres, dans la campagne genevoise. Il y passait déjà les étés dès 1848[2]. Il y reçoit en 1862 la visite de la reine de Hollande. Malgré son âge avancé, il continue à améliorer ou à composer des cantiques. Depuis fin 1863, il est retenu au lit par la maladie. Les deux derniers mois sont une lente agonie. Il meurt le 8 mai 1864. ŒuvresCésar Malan a produit des dizaines d'ouvrages, qui ont été traduits en de nombreuses langues.
Bibliographie
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
SourcesLa biographie de Gédéon Sabliet et l'article de Patrick Chenaux. Les articles du Dictionnaire historique de la Suisse et du Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon. Worldcat et le catalogue collectif des bibliothèques romande rero. Information related to César Malan |