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La dégradation des forêts est un processus dans lequel la diversité biologique d'une zone forestière est diminuée de façon permanente par un facteur ou une combinaison de facteurs. « Cela n'implique pas une réduction de la superficie forestière, mais plutôt une diminution de sa qualité. ». La forêt est toujours là, mais avec moins d'arbres, ou moins d'espèces d'arbres, de plantes ou d'animaux, ou certaines d'entre elles touchées par des maladies. Cette dégradation rend la forêt moins riche et diverse et peut conduire à la déforestation. La dégradation des forêts est un type du problème plus général de la dégradation des sols. La déforestation et la dégradation des forêts continuent de se produire à un rythme alarmant, ce qui contribue de manière importante à la perte continue de biodiversité[1].
Depuis 1990, on estime qu'environ 420 millions d'hectares de forêts ont été perdus à cause du changement d'affectation des sols pour d'autres usages (agriculture, urbanisation...), bien que le taux de déforestation ait diminué au cours des trois dernières décennies. Entre 2015 et 2020, le taux de déforestation a été estimé à 10 millions d'hectares par an, contre 16 millions d'hectares par an dans les années 1990. La superficie de forêt primaire dans le monde a diminué de plus de 80 millions d'hectares depuis 1990. Plus de 100 millions d'hectares de forêts sont affectés par les incendies de forêt, les ravageurs, les maladies, les espèces envahissantes, la sécheresse et les phénomènes météorologiques extrêmes[1].
Compréhension du terme
La déforestation est bien pire que la dégradation des forêts, mais elle est claire et visible. À l'inverse, la dégradation des forêts peut prendre place sans être observable immédiatement. Elle est difficile à mesurer et même le terme est sujet à discussion. Dans une étude[2] présentée au XIIe Congrès Forestier Mondial, 2003, l'ingénieur forestier Jean-Paul Lanly déclare: « La situation est encore moins satisfaisante en ce qui concerne la dégradation des forêts en raison notamment de l'imprécision et des interprétations multiples, et souvent subjectives, du terme ». En 2009, le forestier américain H. Gyde Lund[3] identifie plus de 50 définitions de la dégradation des forêts.
La notion de « permanence » pose également quelques difficultés: une forêt affectée par une sécheresse saisonnière douce peut subir une perte de sa diversité biologique, mais si elle est saisonnièrement inversée, alors ce n'est pas considéré comme une dégradation. À l'inverse, une sécheresse sévère et prolongée peut gravement dégrader une forêt et rendre opportune voire nécessaire l'intervention humaine pour limiter les dégâts.
Difficultés qui entravent l'évaluation de la dégradation
Selon l'ingénieur forestier Jean-Paul Lanly[2] il existe trois difficultés :
les différents choix de l'état initial de référence ou situation de référence ;
les critères retenus : santé, biodiversité, capacité de production ; et
l'avis sur les perspectives d'évolution : le résultat final sera-t-il souhaitable ou indésirable ?
Pour cartographier la dégradation des forêts en Bolivie, Müller et al.[3] prennent en compte les zones où il ne reste qu'entre 30% et 70% du couvert forestier d'origine. S'il reste moins de 30 %, la zone est considérée comme déboisée, et s'il reste plus de 70 %, la forêt est considérée intacte.
Davidar et al.[4] pensent également que « la perte de couvert forestier dense et moyennement dense est évocatrice d'une dégradation des forêts » mais pour l'instant aucun paramètre n'existe « qui indique à quelle vitesse les forêts se dégradent et combien de temps il faudra à l'écosystème pour se dégrader au-delà du point de non-retour ».
Causes
Le Centre pour le développement agricole et forestier de la République dominicaine[5] énumère les causes suivantes de la dégradation des forêts :
Extraction excessive de produits forestiers comme le bois, le charbon de bois ou la résine.
Construction de routes: après sa construction, la route favorise l'érosion des sols.
Exploitation de mines à ciel ouvert: la zone d'extraction est bien sûr complètement déboisée, mais aussi la zone environnante subit une dégradation de sa faune et de sa flore.
En règle générale, toute mesure visant à prévenir la déforestation réduira indirectement la dégradation des forêts. Spécifiquement pour la dégradation, Greenpeace propose[7] :
La réduction des émissions de dioxyde de soufre (pour lutter contre les pluies acides) réduirait également les dégradations dues à cette cause. Si une centrale électrique au charbon utilise du charbon de mauvaise qualité (avec une forte teneur en soufre), cela peut être atténué par la désulfuration des gaz de combustion.
↑ a et bLanly, « Deforestation and forest degradation factors », Proceedings of the XII World Forestry Congress, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(es) Robert Mülleret al., El contexto de la deforestación y degradación de los bosques en Bolivia, Centro para la Investigación Forestal Internacional (CIFOR), (ISBN978-602-1504-29-1, lire en ligne)
↑ a et b(en) Priya Davidar et al., « Assessing the extent and causes of forest degradation in India : Where do we stand ? », Biological Conservation, vol. 143, no 12, , p. 2937–2944 (DOI10.1016/j.biocon.2010.04.032, lire en ligne, consulté le )