Daniele ManinDaniele Manin Portrait de Manin par H. Voland (1852).
Daniele Manin, est un homme politique italien, né à Venise le et est mort à Paris le . Il est un des acteurs du Risorgimento, en devenant le chef de l’éphémère république de Saint-Marc. BiographieSes grands-parents paternels, Samuele Medina et Allegra Moravia, étaient des juifs qui se sont convertis au catholicisme en 1759 en adoptant le nom de famille Manin[1].
Il s'agit du nom de leur parrain qui n'était autre que le frère de Ludovico Manin, le dernier doge de le Sérénissime République. Par cette coïncidence, le nom de cette ancienne famille patricienne associée jusqu'ici à la fin de l'indépendance de Venise sera désormais synonyme de liberté retrouvée.
Manin est un avocat, aux idées républicaines et anti-autrichiennes. En 1847, il participe au Congrès républicain et y rédige une pétition rassemblant tous les griefs de la population vénitienne contre l'occupant autrichien et l'adresse à Vienne. Il est alors emprisonné en janvier 1848. La révolution vénitienne de mars, qui chasse les Autrichiens de la ville - qui devient république de Saint-Marc, le libère et Manin devient l’un des dirigeants du nouvel Etat vénitien jusqu’en juillet 1848 aux côtés de Niccolò Tommaseo. En désaccord avec le vote du rattachement de Venise au royaume de Piémont-Sardaigne, il se retire. Exilé à Paris, il donne des cours d'italien pour survivre mais continue de militer pour l'unification de l'Italie. En particulier, il appelle ses amis à soutenir l'action de la maison de Savoie dans une déclaration retentissante :
— Malet et Isaac : Histoire contemporaine depuis le milieu du XIXe siècle, librairie Hachette, 1939, page 188. Il meurt à Paris sans avoir pu assister aux débuts de l'unification Italienne, en 1857. Ses cendres furent transférées à Venise en 1868. Hommage
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
Bibliographie
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