Das klagende LiedDas klagende Lied (La Complainte) est une cantate profane pour soli, chœur et orchestre de Gustav Mahler. Fiche technique
OrchestrationVersion originale
Version révisée de 1898
HistoireMahler a emprunté l'histoire à deux contes :
S'inspirant de ces deux sources, Mahler établit en 1878 son propre texte pour sa cantate. Il entreprit de composer la partition à partir de 1879. L'œuvre fut achevée en novembre 1880 sous le titre de Märchen in drei Abtheilungen (Conte en trois parties) : CompositionTrois parties :
Création et réceptionMahler présenta cette œuvre en 1881 au concours Beethoven de la Société des amis de la musique de Vienne (le Musikverein). Dès le premier examen elle fut écartée. Mahler tenta sans succès de la présenter à plusieurs autres concours. Mahler entreprit une première révision en 1883 : élimination de la 1re partie, suppression de l’orchestre lointain dans les 2e et 3e parties, réduction du nombre des solistes de 11 à 4, du nombre de harpes de 6 à 2. Ce n’est qu’en 1898 que Mahler, alors directeur du Hofoper à Vienne, trouva un éditeur. Mahler retravailla l’œuvre avant édition, y réincluant l’orchestre lointain dans la 3e partie. Le , Mahler dirigeait pour la première fois son œuvre, en 2 parties. Elle trouva peu d’écho auprès de la critique, même si elle souleva l’enthousiasme d’Alban Berg. La partition originale parvint par voie d’héritage à la sœur de Mahler, Justine, puis au fils de celle-ci, Alfred Rosé. Ce dernier conduisit la première exécution de la première partie, Waldmärchen, en 1934, à Brünn (Brno, aujourd’hui en République tchèque). En 1935, il combina cette première partie avec la version révisée de 1898 créée par Mahler en 1901, aboutissant ainsi à une version hybride en 3 parties. Il ne publia pas le reste de la partition originale, qu’il finit par vendre en 1969 au collectionneur James M. Osburn, lequel en fit don à l’Université de Yale. Il y a donc trois versions de l’œuvre :
Argument et analyseWaldmärchenConte de la Forêt Une jeune reine repousse tous ses prétendants. Elle n’épousera que celui qui lui rapportera de la forêt certaine fleur rouge. Deux frères se mettent en quête – l’aîné est dur et violent, le cadet tendre et doux. C’est le plus jeune qui trouve la fleur ; il la fixe à son chapeau, s’étend sous un saule, et s’endort. Son frère survient, lui passe son épée au travers du corps, et s’empare de la fleur. Der SpielmannLe Ménétrier Un ménétrier vient à passer près du saule où gît sous les feuilles le squelette du jeune homme assassiné. Un os traîne au sol, le ménétrier le ramasse, et en façonne une flûte. Lorsqu’il la porte à sa bouche, la flûte se met d’elle-même à chanter, et à raconter l’horrible histoire. HochzeitsstückPièce nuptiale Jour de liesse au château, la reine épouse le fratricide. Nombreuse assistance, musique, réjouissances, la fête bat son plein. Le ménétrier arrive ; portant à sa bouche la flûte, celle-ci reprend son ‘chant plaintif’. Le nouveau roi la lui arrache, et la flûte alors l’accuse explicitement du meurtre. Effroi de l’assistance, qui s’enfuit en désordre ; les murs s’effondrent. Le silence retombe. SourceArticle Das klagende Lied (Mahler) de Wikipedia allemand Discographie
RéférencesLiens externes
|