En six ans, de 2015 à 2021, sa population a diminué de près de 8 150 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 1 360 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les cinq départements que comporte la région.
La densité de population des Pays de la Loire, 120,9 habitants par kilomètre carré en 2022, est supérieure à celle de la France entière qui est de 107,1 hab./km2 pour la même année.
Évolution de la population
Historique
Le tableau suivant présente artificiellement des données antérieures à la création de la région administrative des Pays de la Loire, fondée en 1956. Avant cette date, cet espace géographique ne représente rien. Le tableau n'a pour but que de permettre de visualiser l'évolution démographique de cette zone.
La population régionale connaît une évolution soutenue, liée à sa forte fécondité et à l'attraction qu'elle exerce, donnant lieu à une appréciable immigration de Français d'autres régions et d'étrangers.
Évolution de la population par départements entre 2016 et 2022
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Entre 1999 et 2004, le nombre moyen d'enfants par femme ou indice conjoncturel de fécondité a évolué comme suit pour chaque département et pour l'ensemble de la région :
Les Pays de la Loire, de forte tradition catholique[réf. nécessaire] formaient dans les années 1950-1960 l'extrémité occidentale de ce qu'on appelait le « croissant fertile » par allusion à la fertilité des femmes qui y résidaient[14]. Ce croissant de haute fécondité, partait de Vendée et de Bretagne, remontait les côtes de la Manche vers le nord-est et contournait l'Île-de-France par le nord, englobant le Nord-Pas-de-Calais, d'où il s'incurvait vers le sud-est, passant par la Champagne, la Lorraine et l'Alsace, puis s'infléchissait vers le sud et se terminait en Franche-Comté. Aujourd'hui la partie nord-est du croissant s'est affaissée (Lorraine et partiellement Champagne) et ce croissant n'existe donc plus. Cependant tout le nord-ouest de la France depuis la Vendée et la Bretagne jusqu'au Nord-Pas-de-Calais et aux département des Ardennes et de la Meuse, comprenant en plus l'Île-de-France et le nord de la région Centre (Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret), constitue toujours la zone de plus haute fécondité du pays. Et dans ce cadre la région des Pays de la Loire est avec la Picardie la plus performante[15].
Évolution récente de la fécondité
Les données de fécondité postérieures à 2004 sont très fragmentaires. L'INSEE Bretagne nous révèle cependant qu'en 2005, la fécondité a dépassé le seuil du taux de fécondité de 2,0 dans 5 régions[16], avec en tête les Pays de la Loire. Il s'agit en outre du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie, de la Franche-Comté et de la région Centre. Les Pays de la Loire confortent ainsi leur première place au sein des régions les plus fécondes du pays.
Pour l'année 2007, les indicateurs conjoncturels de fécondité sont, par départements, les suivants :
Loire Atlantique: 2,04
Maine-et-Loire 2,10
Mayenne: 2,21
Sarthe: 2,07
Vendée: 2,21
Si pour 2007, la France avait un taux de 1,96, pour la région des Pays de la Loire, cet indicateur était à 2,09. Cela signifie que la région voyait ses générations renouvelées, fait très rare en Europe des 27. On notera plus particulièrement la bonne prestation de la Mayenne et de la Vendée[17].
Immigration
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Étrangers et immigrés
Est défini comme « immigré » une personne résidant en France, né étranger à l'étranger. Il peut être devenu français par acquisition ou avoir gardé sa nationalité étrangère. Par contre le groupe des étrangers est constitué par l'ensemble des résidents ayant une nationalité étrangère, qu'ils soient nés en France ou hors de France.
Les Français de naissance nés hors de France ne sont pas des immigrés.
Note :
Le code de la nationalité française déclare que toute personne née d'au moins un parent français est française à la naissance (par filiation). Est également française à la naissance, toute personne née en France d'au moins un parent lui-même né en France (double droit du sol). Ainsi donc tout enfant d'un étranger né lui-même en France est français de plein droit.
Les enfants nés en France de parents étrangers nés tous deux à l'étranger sont donc étrangers, mais deviennent Français de plein droit à 18 ans, s'ils y résident et y ont résidé de manière continue ou discontinue pendant cinq années depuis l'âge de 11 ans et s'ils ne désirent pas conserver leur nationalité d'origine. Cependant le mineur de 16 ans accomplis peut faire la demande d'acquisition anticipée de la nationalité sans l'accord de ses parents et sous les mêmes conditions de durée de résidence en France durant cinq années depuis l'âge de 11 ans. De plus, dès l'âge de 13 ans, les parents peuvent demander la nationalité française pour leur enfant, avec son accord (sous condition d'avoir résidé cinq ans en France depuis l'âge de 8 ans).
Au premier janvier 2005, la population étrangère de la région était estimée à 57.000 personnes, soit 1,7 % de la population totale[18]. Les immigrés, quant à eux étaient au nombre de 87.000 (2,6 % de la population)[19].
Les immigrés
Pendant longtemps, jusqu'aux années 1970, l'ouest de la France, prolifique et essentiellement agricole accueillit très peu d'immigrants, étrangers ou non. À cette époque l'immigration en France était avant tout composée de travailleurs industriels, or la région était une terre essentiellement agricole, et le peu d'industrie qui s'y était installé trouvait sur place la main d'œuvre nécessaire. Comme les régions environnantes, les Pays de la Loire étaient une terre d'émigration, alimentant notamment la région parisienne. Au total une faible immigration de travailleurs étrangers s'était quand même installée dans quelques centres industriels comme Nantes, Saint-Nazaire, Angers, Le Mans ou Cholet. En 1975, année de l'arrêt de l’immigration massive de main-d’œuvre en France, la région comptait ainsi à peine 1,2 % d'immigrés. Dès ce moment c'est l'immigration pour regroupement familial ou motifs politiques qui va prendre le pas. L'attractivité objective de la région se renforçant peu à peu, les immigrés seront 1,9 % en 1999, soit 62 400 personnes. On compte alors 42 800 étrangers. 42 % des immigrés sont devenus français par acquisition. Les principaux groupes d'immigrés sont les Portugais, les Marocains et les Algériens. On y trouve aussi, en plus grand nombre que de coutume des ressortissants de l'ancienne Indochine française et des Africains noirs. Parmi les Européens, il y a existence d'un courant d'origine britannique (plus ou moins 200 immigrants par an).
Origine
Immigrés arrivés entre 1990 et 1999
Total des immigrés en 1999
Immigrés en 1999
Pourcentage Pays de la Loire
Pourcentage métropole
Européens
5 490
23 738
38,0
44,9
--dont Britanniques
1 688
2 988
4,8
1,7
-- dont Portugais
387
7 228
11,6
13,3
-- dont Espagnols
250
2 561
4,1
7,3
Africains
5 733
24 063
38,6
39,3
--dont Marocains
1 088
8 285
13,3
12,1
-- dont Algériens
1 337
5 795
9,3
13,3
-- dont Tunisiens
292
2 591
4,2
4,7
-- Afrique noire
3 015
7 392
11,8
9,2
--dont Madagascar
327
963
1,5
0,7
-- dont Sénégal
247
938
1,5
1,2
-- dont Cameroun
380
696
1,1
0,6
-- Côte d'Ivoire
206
541
0,7
0,9
Asiatiques
2 477
10 941
17,5
12,8
--dont Turcs
617
3 113
5,0
4,0
-- dont Vietnamiens
588
1 830
2,9
1,7
Américains Océaniens
1 741
3 673
5,9
3,0
Total
15 441
62 415
100,0
100,0
On constate en 1999, une arrivée d'Espagnols et d'Algériens nettement moindre que dans l'ensemble de la métropole, mais une arrivée de ressortissants d'Afrique noire nettement supérieure à la moyenne française, et en particulier en ce qui concerne Madagascar, le Cameroun et la Côte d'Ivoire.
Immigration de conjoints et de femmes
Actuellement, les principaux motifs d’immigration relèvent de la vie privée et familiale, qui représente principalement l'immigration de conjoints étrangers venus rejoindre en France un(e) citoyen(ne) français(e), catégorie qui représente 64 % des arrivées en Pays de la Loire hors Europe. Ainsi, les mariages mixtes représentent désormais la majeure partie des nouvelles entrées de migrants permanents hors union européenne, contre moins d’un tiers au niveau national[20].
De 1990 à 1999, 42 % des arrivants avaient moins de 25 ans. Il y avait 8 500 femmes pour 6 900 hommes parmi les nouveaux immigrés. Entre les âges de 20 et 35 ans, on comptait trois femmes pour deux hommes.
Soulignons enfin le poids relativement important de l'immigration d'Afrique noire au sein de l'immigration locale. Les ressortissants de ces pays représentaient 19,5 % du total des immigrants de la période, contre 15,3 % pour la France entière.
Et ce nouveau type d'immigration semble continuer de façon encore plus intense depuis 1999
Effectif annuel moyen de l'immigration hors Union Européenne (à 15) de 1999 à 2003[21]
Note :
Est défini comme« regroupement familial », l'immigration du conjoint et des enfants de moins de 18 ans autorisés à rejoindre le parent ressortissant étranger
Un mariage mixte comporte l'immigration d'un étranger à la suite de son mariage avec un citoyen de nationalité française. Au départ ce conjoint, s'il n'est pas ressortissant de l'Union européenne des quinze, ne reçoit habituellement qu'un titre de séjour valable un an appelé titre Vie privée et familiale.
Il s'agit du solde migratoire avec les autres régions métropolitaines. Durant la période 1999-2004, ce solde positif s'est élevé en moyenne à 0,25 % de la population de la région (plus ou moins 8 000 personnes par an, soit 41 000 au total). Entre 1999 et 2004, 181 000 résidents ont quitté la région pendant que 222 000 s’y installaient[22].
Dans le tableau suivant, les régions voisines des Pays de la Loire ont été regroupés sous la mention "régions voisines". Il s'agit des régions de Bretagne, Centre, Poitou-Charentes et Basse-Normandie.
Les chiffres couvrent la période de cinq ans allant du 1er janvier1999 au 1er janvier 2004 :
Cependant un nombre important de jeunes adultes quittent la région, surtout à destination de la région parisienne. Entre 1999 et 2004, les Pays de la Loire ont ainsi compté 17 000 départs nets de personnes de 20 à 29 ans. Par contre les échanges migratoires sont excédentaires pour toutes les autres tranches d’âges : + 32 000 pour les actifs de 30 à 59 ans, + 15 000 pour les enfants et + 11 000 pour les personnes âgées de 60 ans et plus.
Répartition des naissances par nationalité de la mère
Les chiffres suivants sont fournis par l'INSEE pour l'année 2004[23] :
Il y a fort peu de naissances de mère étrangère dans la région (plus ou moins 3,6 % du total), ceci bien sûr en relation avec leurs faibles effectifs. Comme presque partout ailleurs en France, le nombre de naissances de mère espagnole et italienne est quasi insignifiant. Il y a également fort peu de naissances de mère portugaise, ce qui est lié à la faible présence de cette nationalité dans la région. Enfin on relève à peine 1 % de naissances de mère maghrébine.
Les naissances légitimes sont encore majoritaires dans la région.
Les mariages
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En 2004, on a enregistré 14.112 mariages en Pays de la Loire, dont :
12.829 entre deux conjoints français
94 entre conjoints étrangers
434 mariages mixtes entre époux français et épouse étrangère
755 mariages mixtes entre épouse française et époux étranger
Compte tenu du très faible nombre d'étrangers dans la région (42 800 en 1999), le nombre de mariages mixtes est vraiment très élevé en Pays de la Loire, ce qui correspond aux nouvelles tendances de l'immigration régionale basées sur les mariages mixtes et décrites plus haut (voir paragraphe concernant les immigrés). On assiste à une fusion rapide des étrangers au sein du creuset français. En effet sur 1.377 conjoints étrangers ayant contracté mariage, 1.189 (soit plus de 86 %) l'avaient fait dans des mariages mixtes. Le nombre d'étrangers en date du premier janvier 2005 étant estimé à 57.000 personnes, le taux de nuptialité au sein du groupe des étrangers atteint ainsi des sommets étonnants dans la région.
Projections de population à l'horizon 2030-2040
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D'après les calculs de l'Insee, si les tendances actuelles (de 2005) se maintiennent, la population devrait atteindre 3 949 000 habitants en 2030. Pour cela il faudrait que la fécondité, la baisse de la mortalité et les courants migratoires se maintiennent tels qu'en 2005. C'est donc une augmentation de 563 000 résidents que l'on prévoit entre 2005 et 2030, soit 16,6 %. Cependant le taux d'augmentation sera fort différent pour chacun des départements.
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Les espaces urbains des Pays de la Loire et Bretagne sont les plus importants en nombre, sur les 30 premiers espaces urbains neuf font partie d'une de ces deux régions.
espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire 1 006 306 Rennes 896 446
Espace urbain de Lorient-Vannes 340 260
Espace urbain du Mans 339 077
Espace urbain d'Angers 332 624
Brest 326 516
Espace urbain du Sud-Finistère 187 485
Saint-Brieuc 158 616
Espace urbain de La Roche-sur-Yon-Les Sables-d'Olonne 141 108
Les populations suivantes se réfèrent aux aire urbaines dans leur extension définie lors du recensement de 1999[27].
Entre 1990 et 1999, la région avait gagné près de 165 000 habitants. Nantes s'en attribue pas moins de 65 000 (40 %) et Angers 24 000 (près de 15 %). Angers et Nantes bénéficient d'une forte population étudiante grâce à de très bonnes infrastructures, ce qui n'est pas le cas des autres grandes villes de cette région. Le Mans progresse également avec 16 000 habitants supplémentaires. La ville reste durant la fin des années 1990, sous l'influence nocive de la désindustrialisation. De toute évidence la population se concentre dans les trois aires urbaines les plus importantes, ainsi que dans quelques entités plus petites mais très dynamiques, en Vendée surtout (notamment La Roche-sur-Yon et des Sables-d'Olonne)[28].
L'aire urbaine de Nantes connaît une période de dynamisme démographique entre 1990 et 1999, comparable dans le grand Ouest à ce qui se produit à Rennes dans la même période[29].
En 2021, la densité était de 120,1 hab./km2[POP 1].
1968
80.5
1975
86.3
1982
91.3
1990
95.4
1999
100.4
2010
111.3
2015
115.9
2021
120.1
Répartition par sexes et tranches d'âge
La population de la région est plus âgée qu'au niveau national.
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %[POP 2], soit au-dessus de la moyenne nationale (35,1 %[I 2]). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année[POP 2], alors qu'il est de 26,6 % au niveau national[I 2].
En 2021, la région comptait 1 878 626 hommes pour 1 975 373 femmes[POP 3], soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux national (51,61 %).
Les pyramides des âges de la région et de la France s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la France entière en 2021 en pourcentage[I 2]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
7,0
75-89 ans
9,5
16,6
60-74 ans
17,5
20,0
45-59 ans
19,5
18,8
30-44 ans
18,3
18,3
15-29 ans
16,7
18,6
0-14 ans
16,7
Répartition par catégories socioprofessionnelles
La catégorie socioprofessionnelle des ouvriers est surreprésentée par rapport au niveau national. Avec 14,5 %[POP 4] en 2021, elle est 2,8 points au-dessus du taux national (11,7 %[I 2]). La catégorie socioprofessionnelle des autres personnes sans activité professionnelle est quant à elle sous-représentée par rapport au niveau national. Avec 13,6 %[POP 4] en 2021, elle est 3,4 points en dessous du taux national (17 %[I 2]).
Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle
↑Le taux de variation de la population 2021 correspond à la somme du solde naturel 2021(0,1 personnes) et du solde migratoire 2021 (0,5 personnes) divisée par la population au 1er janvier 2021.
↑ Le taux de natalité 2021 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2021 à la population totale moyenne de 2021.
↑ Le taux de mortalité 2021 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2021, à la population moyenne de 2021.