Edmond TexierEdmond Texier
Sépulture au Père-Lachaise. Edmond Texier, né le à Rambouillet et mort le à Paris, est un journaliste, poète et romancier français. BiographieTexier fit ses études à Paris, aux collèges Stanislas et Bourbon[1]. À dix-neuf ans, il publia, avec Félix Ménard, un volume de poésies, intitulé En avant ! (1835, in-8°)[1]. Il se tourna ensuite vers le journalisme, se jetant avec ardeur dans la petite presse libérale, collaborant de 1839 à 1843 au Figaro, le Charivari, la Revue parisienne, le Corsaire, de façon régulière[1]. Il donnait en même temps, sous différents noms, des feuilletons au Temps, au Commerce, au Globe et publiait la Physiologie du poète, par Sylvius (1841, in-32) et l’Âne d’or, par Peregrinus (1842, in-32)[1]. Appartenant à l’opinion républicaine modérée, il fut, après la révolution de 1848, attaché au Crédit dirigé par Prosper Enfantin[1]. À la chute de ce journal, il entra au Siècle où il écrivit d’abord des articles sur des questions politiques du jour et des critiques littéraires, puis il y entreprit une chronique hebdomadaire qui fut très remarquée[1]. Sa réputation comme journaliste date de 1850 car, avant la loi sur l’obligation de la signature, il avait toujours gardé l’anonyme dans la presse et s’était caché sous des pseudonymes dans la littérature[1]. Il a été, en 1860, rédacteur en chef de l'Illustration[1]. Il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le , à la suite de la campagne d’Italie, pendant laquelle il suivit l’armée française comme chroniqueur du Siècle[1]. Outre ses publications, il fut l’un des auteurs anonymes des Mémoires de Bilboquet (1854, vol. in-18), parodie des Mémoires d’un bourgeois de Paris ; des Petits-Paris, 1858, in-32, etc[1]. Publications partielles
Traductions
Notes et références
Sources
Liens externes
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