Eduard Schützek
Eduard Schützek (1890-1979) est un général allemand de la Luftwaffe, actif pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut chef des transmissions du secteur nord-est à l'état-major de la Luftwaffe, en 1945. BiographieEduard Schützek naît le , à Metz[1], une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une véritable pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Première Guerre mondialeVolontaire, Eduard Schützek s'engage à 24 ans dans la Deutsches Heer, le [4]. Gefreiter der Reserve en [5], il est affecté dans les transmissions. Il gravit rapidement les échelons hiérarchiques. Sergent en , il est promu Vizefeldwebel, adjudant, en et Leutnant, sous-lieutenant, le [5]. Schützek participe aux opérations militaires avec la 25e Infanterie-Division, d'abord au 2e bataillon de transmissions[4], puis avec d'autres unités. Il termine la guerre comme officier subalterne[5]. Entre-deux-guerresEduard Schützek s'engage dans la police le [4] avec le grade de Polizei-Leutnant[5]. Comme ses compatriotes Johannes Hintz et Sigmund von Imhoff, Schützek fait carrière dans la police de la République de Weimar. Promu Oberleutnant, lieutenant de police, à Allenstein, le , il est promu Polizei-Hauptmann, capitaine de police, à Königsberg, le . Affecté ensuite à Cassel en 1930, puis à Stettin en 1933, il est promu Polizei-Major, commandant de police, en [5]. En , Schützek quitte la police pour la Luftwaffe, avec le grade de Major, commandant[1]. Schützek est nommé commandant de la Luftnachrichten-Schule de Halle, l'école des transmissions de l'armée de l'air allemande. Le , il est affecté, comme spécialiste des transmissions, au Luftkreis-Kommando I, l'état-major du 1er district aérien. En , il prend la tête du Luftnachrichten-Abteilung I, un détachement dédié aux transmissions de la Luftwaffe. En , il est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, et prend la tête du Luftgau–Nachrichten-Regiment 3[1]. Nommé chef des transmissions du Luftgau-Kdo. III en , il occupe ce poste lorsque la guerre éclate. Seconde Guerre mondialeNommé chef des transmissions du Luftgau-Kdo. III en , Schützek occupe ce poste lorsque la guerre éclate[6]. Il quitte le 3e régiment pour le 1er régiment de transmissions en , lorsqu’il est nommé chef des transmissions du Flakkorps I, le 1er corps de la défense anti-aérienne allemande[6]. En , il est promu Oberst, colonel. Le , Schützek est nommé chef du personnel du Flugmelde-Inspizient, le service d'inspection de la Luftwaffe[1]. En , il est nommé adjoint du Höherer Nachrichtenführer, le chef des transmissions de la Luftflotte 1. En , il est aussi nommé chef des transmissions du 10e Flak-Korps. Le , il est nommé Höherer Nachrichtenführer de la Luftflotte 2, la 2e flotte aérienne allemande[6]. Promu Generalmajor, général de brigade, en , Eduard Schützek est affecté au Flugmelde-Inspizient d.Lw, le service d'inspection de la Luftwaffe, en . Le général Schützek occupera ce poste jusqu'en [6]. Peu avant la défaite, le , Schützek est nommé responsable des transmissions, pour le secteur nord-est, à l'état-major de la Luftwaffe[6]. Fait prisonnier par les Alliés le , il est finalement libéré le [1]. Eduard Schützek décèdera à Wiesbaden, en Allemagne, le [1]. Il repose au cimetière Biebrich de la commune[4]. Sources
Notes et référencesNotes
Références
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