Entrées royales hellénistiquesLes entrées royales hellénistiques désignent les multiples entrées faites par des souverains hellénistiques dans des cités pendant la période hellénistique (323 av. - 30 av. J.-C.). Outils de représentation, de légitimation du pouvoir royal, elles constituent l'un des moments principaux des voyages royaux[1], que ces derniers soient liés à leur itinérance, à la guerre voire à la diplomatie. L'initiative de ces entrées revient au pouvoir de la cité, au pouvoir royal ou bien aux deux selon chaque contexte. Les connaissances actuelles sur les entrées royales hellénistiques reposent essentiellement sur des sources littéraires et épigraphiques. Les premières entrées royales remarquées sont celles que fait Alexandre le Grand lors de sa conquête de l'empire perse achéménide (334 - 323 av. J.-C.). À la suite d'Alexandre le Grand, les diadoques puis leurs successeurs sont à l'origine d'entrées plus ou moins bien documentées dans les sources jusqu'aux entrées de Mithridate VI Eupatôr dans des cités grecques d'Asie vers 88 av. J.-C. À partir du IIe siècle av. J.-C., les généraux et consuls romains qui détiennent l'imperium manœuvrent militairement en Grèce et se font remarquer dans les sources pour des entrées alors impératoriales. À l'avènement d'Auguste et de ses successeurs, la pratique des entrées se poursuit puisque les empereurs n'hésitent pas à voyager dans l'orient romain grec conquis depuis le IIe siècle av. J.-C. Origines et premières entréesIl est pour le moment difficile de statuer sur l'origine de ces entrées mais les premières entrées remarquables sont celles que fait le roi de Macédoine Alexandre dans des cités alors sous domination perse.
La cité de Sardes est la capitale de la satrapie de Lydie. Alexandre sort victorieux de la bataille du Granique en 334 av. J.-C et se dirige sur Sardes après cette bataille. Les deux sources disponibles, Diodore de Sicile et Arrien, évoquent le rôle de Mithrénès, gouverneur de Sardes, normalement soumis aux intérêts de l’empire de Darius III, qui décide de livrer la cité de Sardes dans un contexte de reddition de la cité. Alexandre est accueilli à Sardes par Mithrénès et des notables de Sardes qui viennent à sa rencontre pour lui livrer la cité[2],[3].
Alexandre défait Darius III en 331 av. J.-C. à la bataille de Gaugamèles. Après cette bataille, il parvient à Arbèles, puis à Babylone, résidence impériale du Grand Roi perse achéménide. Selon Arrien, les Babyloniens viennent à la rencontre d’Alexandre. Quinte-Curce mentionne quant à lui la venue de Mazée, gouverneur de Babylone, et de ses enfants, à la rencontre d’Alexandre. Le récit de Quinte Curce décrit le moment de l’entrée en procession dans les murs de Babylone. Alexandre entre alors sur un char entouré d’hommes en armes et suivi par son armée et les habitants. Cette entrée est sans doute la plus célèbre de toutes celles que fait Alexandre le Grand durant la conquête de l’empire perse en témoignent les multiples œuvres artistiques postérieures et l’unanimité des sources la concernant[4],[5],[6]. La série de peintures de Charles le Brun sur Alexandre le Grand réalisées sous Louis XIV font ressurgir les références à l’Antiquité et surtout glorifient le pouvoir royal en sous-entendant la comparaison avec le roi français. Le déroulement de l'entréeAprès lecture de plusieurs sources littéraires et épigraphiques, il apparaît que les entrées semblent être des cérémonies protocolaires qui comprennent une série de temps ordonnés qu’il convient de présenter. L'arrivée du roi : la parousia ou l'adventusPlusieurs termes sont utilisés pour désigner l’arrivée d’un roi ou d’un imperator. Pour qualifier la venue d’un imperator dans une cité, les auteurs utilisent le terme d’adventus. Le terme adventus est défini dans le dictionnaire latin-français de Félix Gaffiot comme l’« acte d’arriver » et le « fait d’être arrivé », ainsi que par le terme « arrivée ». L’adventus désigne donc l’arrivée et non l’entrée dans sa globalité. En grec, on trouve le terme de parousia (παρουσία) qui signifie "l’arrivée" ou "la présence" d’un individu, mais comme le précise Pierre Dufraigne, « en s’incorporant au vocabulaire religieux », le terme recouvre « la présence accompagnée d’un rayonnement surnaturel ». L’arrivée d’un roi ou d’un imperator donne lieu à la mise en place d’une apantésis. La venue au devant du roi : l'apantésis ou occursusLe terme apantésis (ἀπάντησις) traduit, en grec, le fait d'escorter, de venir à la rencontre ou "rencontre" et par extension, il désigne un cérémonial qui consiste à venir au-devant d’un personnage pour l’accueillir[7]. Ainsi, dans plusieurs récits d'auteurs grecs, ce terme est utilisé et décliné sous plusieurs formes pour qualifier la venue de représentants de la cité au-devant du personnage entrant. Chez les auteurs latins, le terme latin d’occursus et ses déclinaisons sont utilisés. Ce moment de l’entrée advient la plupart du temps avant et parfois au moment de l’entrée du roi dans la cité. Il semble que l’apantésis ou occursus se déroule dans la chôra. Il y a une petite diversité de personnages ou de groupes qui y participent. De manière générale, les mentions montrent des apantésis conduites par les notables locaux, des magistrats souvent accompagnés des citoyens ou d’une foule informe. La procession d'entréeLa procession d’entrée constitue le moment où le personnage, accompagné d’un cortège, s’introduit dans le cœur urbain de la cité. Quand la procession succède à une apantésis, le personnage entre dans la cité, accompagné des participants de l’apantésis. Quoi qu’il en soit, quand il n’y a pas d’apantésis, le personnage entre accompagné de son propre cortège. L’armée est bien souvent présente dans les processions d’entrées royales et impératoriales. L’entrée peut donc être donc un moyen de présenter les forces en présence, de présenter une sorte de défilé militaire. Mais les personnages entrants ne sont pas toujours accompagnés d’une armée. Les habitants de la cité accompagnent bien souvent la procession d’entrée soit en la composant soit en la réceptionnant dans la cité. L'invitation à sacrifierDans quelques cas d'entrée, le roi entrant est invité à sacrifier. La cité semble préparer les autels avant l’entrée du personnage accueilli, comme lorsqu’une fête est préparée. Cela nécessite une organisation préalable. L'invitation à s'exprimer devant une assembléeDans un dernier temps, après les sacrifices, le personnage accueilli peut-être invité à s’exprimer devant une assemblée. C’est un temps que l’on retrouve dans les mentions d’entrées dans les cités grecques, dans la cité d’Athènes, lors de l’entrée d’Attale Ier et des Rhodiens, ou à Thèbes, où Antiochos III est invité, lors de son arrivée à l’assemblée des Béotiens, où se réunit le koinon. Tite-Live montre qu’Antiochos s’y exprime dans le cadre de l’alliance qu’il conclut avec le koinon contre la république romaine. Des exemples d'entréesCette liste ne prétend pas à l'exhaustivité et a vocation à être complétée. Entrées antigonides
Notre source est Le Banquet des sophistes d'Athénée de Naucratis dans lequel il cite Démocharès, homme politique et orateur athénien et contemporain de l’arrivée de Démétrios Poliorcète à Athènes, ainsi qu'opposant majeur au parti pro-macédonien et donc à Démétrios Poliorcète, qui offre un récit réprobateur de cet accueil. Démétrios Poliorcète a une histoire tumultueuse avec la cité d'Athènes. En 307 av. J.-C., Démétrios, pour le compte de son père, délivre Athènes de la tutelle de Démétrios de Phalère et Cassandre et lui rend sa démocratie. Démétrios et son père Antigone le Borgne sont honorés par la cité d'Athènes. De 296 à 294 av. J.-C., Démétrios s’empare du sud de la Grèce actuelle. Dans ce cadre, la cité d'Athènes est bousculée par le preneur de villes qui va jusqu’à l’affamer en 294 av. J.-C. Démétrios Poliorcète est roi de Macédoine depuis 294 av. J.-C. Démétrios cherche à consolider ses possessions en Grèce et en Égée. Il se sent menacé par le roi Ptolémée Ier qui cherche à étendre sa domination en mer Égée. Il se rend une nouvelle fois à Athènes dans ce contexte.
Le récit de Démocharès insiste sur les honneurs qui sont rendus lors de l’accueil de Démétrios, honneurs normalement accordés aux dieux. Les ithyphalles accompagnent par exemple habituellement les processions aux fêtes de Dionysos. Entrées séleucides
Flavius Josèphe décrit l’incursion séleucide d’Antiochos III en Judée pendant la cinquième guerre de Syrie dans Les Antiquités Judaïques vers la fin du Ier siècle ap. J.-C. Il restitue une lettre d’Antiochos III adressée à Ptolémée V, alors tout jeune roi. La lettre d’Antiochos III raconte l’accueil qu’il reçoit en se rendant à Jérusalem ; accueil qui semble être similaire à celui qu’il reçoit dans les cités de Cœlé-Syrie. Flavius Josèphe ne s’appesantit pas autant sur l’accueil d’Antiochos III par les Juifs de Jérusalem que sur la prise de la citadelle sous domination égyptienne. Il expose les droits et privilèges que le roi Antiochos III accorde aux Juifs de Judée. Cela peut s’expliquer par le fait que le sujet principal du récit de Flavius Josèphe est le peuple Juif et non la cinquième guerre de Syrie même si ce passage en évoque certains aspects[9].
En 192 av. J.-C., dans un contexte de tensions entre le royaume séleucide et la république romaine qui est sortie vainqueur du conflit qui l’opposait à Philippe V de Macédoine. Antiochos III en profite pour annexer des territoires en Thrace et en Asie Mineure. Il menace particulièrement Eumène II, allié des Romains. Ce dernier multiplie les ambassades à Rome pour dénoncer les agissements d’Antiochos III. Rome envoie une ambassade à Antiochos III pour engager des discussions qui n’aboutissent pas. Antiochos III conclut une alliance avec le koinon étolien. Les Étoliens parviennent à prendre Démétrias qui est l’une des entraves grecques sous domination antigonide jusqu’en 196 av. J.-C. et romaine jusqu’en 194 av. J.-C. Puis, Antiochos III est invité par la confédération étolienne à se rendre à Démétrias. Le récit de l'arrivée donne à voir un débarquement royal à Ptéléon. Les Magnètes et leur dirigeant, le magnétarque, se rendent au-devant d'Antiochos III pour l'accueillir[10].
Le récit de l'arrivée à Lamia se place à la suite du passage à Démétrias.
L'accueil d'Antiochos est sans doute réglé au préalable selon les termes du décret rédigé lors de l’assemblée des Étoliens à Lamia. Pour cet accueil, Tite-Live insiste sur le paysage sonore d'un tel accueil, les applaudissements, les acclamations et il rend compte de la ferveur de la foule lamiaque à l'égard d'Antiochos III.
Après Démétrias et Lamia, Antiochos III poursuit son avancée en Grèce. Comme l’expriment les deux auteurs, il semble que la cité de Thèbes accueille Antiochos III selon un cérémonial d’apantésis. Les deux récits de Tite-Live et Polybe diffèrent ; Polybe prétend que ce sont les magistrats Béotiens qui accueillent le roi séleucide selon un cérémonial d’apantésis tandis que Tite-Live parle des « principaux Béotiens ». Aussi, le récit de Tite-Live insiste davantage sur l’entrée d’Antiochos III dans Thèbes. Le roi forme une procession avec les principaux Béotiens qui s’étaient portés à sa rencontre. Il ajoute qu’Antiochos III se rend à l’assemblée générale et il prend la parole comme Attale Ier lors de son accueil dans la cité d'Athènes[12],[13].
Les Livres des Maccabées sont des ouvrages religieux dont l’auteur est inconnu. Un passage du deuxième livre des Maccabées rend compte de l’accueil d’Antiochos IV Épiphane à Jérusalem par « Jason et par la ville ». Antiochos IV est roi depuis 175 av. J.-C. Dès 175 av. J.-C., le Grand Prêtre de Jérusalem, Onias III et son frère Jason se rendent à Antioche sur l’Oronte à la rencontre du nouveau roi pour discuter du prélèvement des trésors du Temple. Jason manœuvre une alliance avec Antiochos IV en échange d’un plus grand tribut et d’une politique d’hellénisation de Jérusalem. Antiochos le fait nommer Grand Prêtre de Jérusalem et dépose Onias III. L'entrée à Jérusalem se passe donc dans le contexte de l’usurpation de Jason soutenue par Antiochos IV. Jason fait une réception magnifique lors de l’entrée d’Antiochos IV à Jérusalem, le Livre des Maccabées parle d’une magnifique entrée « au milieu des torches », les torches pouvant être associées à la liturgie juive. Cette entrée peut être envisagée comme le témoignage d’une légitimation réciproque entre Jason et Antiochos IV[14]. Entrées lagides
Ptolémée VI Philométor est roi d’Égypte depuis 176 av. J.-C. Il est co-roi avec Ptolémée VII entre 169 et 164 av. J.-C et règne seul à partir de 163 av. J.-C. Il vient de traverser la Judée pour soutenir militairement Démétrios II Nicator avec lequel il combat Alexandre Ier Balas. Dans ce contexte, il se rend à Antioche où il fait son entrée. D'après Flavius Josèphe :
D'après le premier livre des Maccabées :
Le Livre des Maccabées n’insiste que sur la symbolique de cette entrée tandis que Flavius Josèphe décrit les négociations que mène Ptolémée VI à Antioche dans l’optique de réconcilier la ville avec Démétrios II. Antioche sur l’Oronte, la capitale du royaume séleucide a désapprouvé Démétrios I Sôter, le père de Démétrios II. Comme on peut le voir dans la mention de Flavius Josèphe, la ville acclame Ptolémée VI comme un roi. Tandis que dans le Livre des Maccabées, il semble que Ptolémée est seul initiateur de son entrée. La symbolique du diadème renvoie à la prise de pouvoir. Flavius Josèphe s'inscrit dans une tradition en faveur de Ptolémée VI qui est caractérisé comme « honnête et juste »[15],[16]. Entrées attalides
Le royaume de Macédoine de Philippe V vient de signer un traité de paix avec la république romaine en 205 av. J.-C à Phœnicè. La république romaine est toujours en guerre contre Carthage. À partir de 201 av. J.-C., Philippe V se rend en Asie Mineure et menace les puissances rhodienne et attalide ce qui pousse ces deux puissances à envoyer des émissaires à Rome. Il menace en 200 av. J.-C. le port d’Athènes en ordonnant un raid au Pirée mais qui est repoussé par les Rhodiens et Attale Ier qui viennent d’Égine, île située en face d’Athènes, dans le golfe Saronique. Attale Ier et les ambassadeurs rhodiens sont ensuite accueillis à Athènes. D'après Polybe :
D'après Tite-Live :
Les deux mentions ci-dessus sont riches en détails quant au récit de l’accueil d’Attale Ier à Athènes. Selon Éric-Perrin Saminadayar, Polybe reconstruit l’accueil d’Attale Ier à partir de ses connaissances sur l’apantésis royale hellénistique et surestime l'importance de l'accueil du roi attalide[19]. La mention de Polybe décrit plusieurs moments de l’entrée d’Attale Ier, de l’arrivée au Pirée à l’entrée par le Dipylon jusqu’à l’invitation à sacrifier et à s’adresser à l’assemblée civique. Tite-Live ne mentionne pas les ambassadeurs romains et insiste davantage sur la prise de parole des ambassadeurs rhodiens et sur la lettre d’Attale Ier. Comme l’a déjà constaté Éric Perrin-Saminadayar, l’accueil d’Attale Ier à Athènes est singulier car « il s’agirait de la seule entrée d’un souverain dans une cité qui n’appartiendrait pas à son royaume ou qui n’aurait pas été conquise »[20] alors que la plupart des entrées royales sont celles de rois dans des cités de leur royaume.
Le décret d’Attale III, document officiel émanant de la cité de Pergame[21], règle le déroulement, donne les indications à de nombreux personnages concernant l’organisation et l’exécution d'une cérémonie pour le retour du roi Attale III dans la cité de Pergame, la capitale du royaume attalide[22]. Entrées de Mithridate VI
Mithridate VI s’empare de la Cappadoce et de la Bithynie et parvient en Asie Mineure. Il entre en guerre contre la république romaine en 88 av. J.-C. Diodore de Sicile rapporte ainsi : « Le bruit de l'humanité de Mithridate s'étant partout répandu, les villes mirent un grand empressement à se rallier au roi ». Diodore de Sicile ajoute « On vit arriver de toutes les villes des députés porteurs des décrets qui l'appelaient dans ces villes et qui lui donnaient le surnom de dieu et de sauveur. » L’envoi d’une députation est l'un des préalables à l’accueil. Concernant les décrets porté au roi par les députations, il est probable que la cité se soit réunie préalablement pour voter un décret lors d’une assemblée civique, mais cela Diodore ne le précise pas. « C'est pourquoi, à l'arrivée du roi, tous les habitants des villes se portaient à sa rencontre, en habits de fête, et poussant des cris de joie. » Cette dernière partie expose l’arrivée du roi et la manière dont il est accueilli. Au regard des habits de fête et des surnoms de « dieu » et de « sauveur » qui lui sont donnés, on peut supposer qu’il est divinisé par la cité voire qu’un culte lui est associé comme on l’observe pour d’autres souverains pendant la période hellénistique. L’ensemble des auteurs apporte des renseignements sur l’accueil réservé à Mithridate VI par les cités d’Asie Mineure et sur l'attitude des cités grecques face à la république romaine. À Éphèse, Appien raconte que l'on abat des statues des romains[23],[24],[25]. Références
Voir aussiBibliographieSources issues de la tradition manuscriteAppien, Histoire romaine, Tome VII: Livre XII - La guerre de Mithridate, trad. P. Goukowsky, CUF, Paris, 2001. Arrien, L'anabase d'Alexandre, Paris, éditions de Minuit, 1984, 384 p. Athenee, The Learned Banqueters, Vol. 3 : Livres VI - VII, trad. S. Douglas Olson, Harvard University Press, « Loeb Classical Library », Londres, 2008. La Bible - l’Ancien Testament, trad. É. Dhorme, Gallimard, coll. La Pléiade, Paris, 1959. Diodore de Sicile, Bibliothèque historique. Tome XII, Livre XVII, trad. P. Goukowsky, CUF, Paris, 2002. Flavius Josèphe, Œuvres complètes de Flavius Josèphe, Tome III, Antiquités Judaïques, livres XI – XV, trad. T. Reinach, Librairie Ernest Leroux, Paris, 1929. Polybe, Histoire, trad. D. Roussel, Paris, Gallimard, coll. Quarto, Paris, 2003. Quinte-Curce, Histoires, Tome 1: Livres III – VI, trad. H. Bardon, CUF, Paris, 1961. Tite-Live, Histoire romaine, Tome XXV : Livre XXXV, trad. R. Adam, CUF, Paris, 2004. Tite-Live, Histoire romaine, Tome XXVI : Livre XXXVI, trad. A. Manuélian, CUF, Paris, 1983. Études
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