Erika est une chanson de marche de l’Allemagne nazie, composée en 1938[1] par Herms Niel et publiée la même année par la maison d'édition Louis Oertel de Großburgwedel. C'est le chant d'amour d'un homme qui se languit de sa fiancée. La femme, nommée Erika, est comparée à la bruyère dont un genre s'appelle précisément l'erica. Cette chanson est connue pour avoir été chantée par les militaires allemands, y compris pendant la Seconde Guerre mondiale.
Histoire
La chanson fut populaire pendant la Seconde Guerre mondiale et utilisée par les unités de la Wehrmacht.
Paroles allemandes et traduction
Paroles allemandes
|
Traduction
|
Première strophe
|
Auf der Heide blüht ein kleines Blümelein
Und das heißt, Erika
Heiß von hunderttausend kleinen Bienelein
Wird umschwärmt, Erika
Denn ihr Herz ist voller Süßigkeit
Zarter Duft entströmt dem Blütenkleid
Auf der Heide blüht ein kleines Blümelein
Und das heißt, Erika
|
Sur la lande fleurit une petite fleur
Et elle s'appelle, Erika (bruyère)
Avec ardeur cent mille petites abeilles,
S’empressent autour d’Erika,
Car son cœur est plein de douceur
Et un parfum délicat s'échappe de sa robe fleurie
Sur la lande fleurit une petite fleur
Et elle s'appelle, Erika
|
Deuxième strophe
|
In der Heimat wohnt ein kleines Mägdelein
Und das heißt, Erika
Dieses Mädel ist mein treues Schätzelein
Und mein Glück, Erika
Wenn das Heidekraut rot-lila blüht
Singe ich zum Gruß ihr dieses Lied
Auf der Heide blüht ein kleines Blümelein
Und das heißt, Erika
|
Au pays vit une petite jeune fille
Et elle s'appelle, Erika
Cette fille est ma fidèle petite chérie
Et mon bonheur, Erika
Quand la bruyère mauve fleurit,
Je la salue en chantant ces paroles
Sur la lande fleurit une petite fleur
Et elle s'appelle, Erika
|
Troisième strophe
|
In mein'm Kämmerlein blüht auch ein Blümelein
Und das heißt, Erika
Schon beim Morgengrau'n sowie beim Dämmerschein
Schaut's mich an, Erika
Und dann ist es mir, als spräch' es laut
"Denkst du auch an deine kleine Braut?"
In der Heimat weint um dich ein Mägdelein
Und das heißt, Erika
|
Dans ma chambre, il y a aussi une petite fleur
Et elle s'appelle, Erika
Dans le gris de l'aube, ainsi qu'à la dernière lumière du jour
Elle me regarde, Erika
C'est alors comme si elle me disait à haute voix
"Penses-tu à ta petite fiancée ?"
Au pays, une jeune fille pleure pour toi
Et elle s'appelle, Erika
|
Articles connexes
Notes et références