Pour l'Abbé Angot, il trouva le moyen d'être grotesque alors que les circonstances étaient si douloureusement dramatiques lors de son passage en Mayenne[1].
Le lendemain des élections du , il quitte sans bruit Laval et le département, et file sur Bordeaux. Il est conseiller municipal de Paris de 1874 à 1881, il est en même temps l'avocat des journaux La Lanterne et L'Intransigeant. Il est député de la Seine de 1881 à 1889, inscrit à la Gauche radicale.
Il a publié divers ouvrages relatifs aux voies de communication :
Tribulations des voyageurs et des expéditeurs en chemin de fer (1858, in-18) ;
Canaux et chemins de fer (1861, in-8°).
On cite encore de lui :
Devoirs du suffrage universel (1863, in-18) ;
La justice dans les prochaines élections (1864, in-18) ;
Les Étrangleurs de bourse. Illégalités de l'escompte des valeurs (1866, in-8°).
Sources
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..
« Eugène Delattre », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Annexes
Bibliographie
Vincent Wright, Éric Anceau, Les préfets de Gambetta (coll. du Centre Roland Mousnier, 34), Paris, Presses de Paris Sorbonne, 2007, p. 163 et suiv.. (ISBN9782840505044) (consultable en ligne)
↑Il créa les bataillons scolaires armés de fusils de bois ; il provoqua la délation ; il inventa une nouvelle tente militaire, la pelle-plastron, et « le ceinturon républicain, destiné à remplacer le ceinturon despotique, et qui, assurant, la liberté de l'épigastre, était un gage de victoire » ; il fit façonner dix mille « peaux de biques » ; prononça des discours, inspira un journal intitulé l'Ennemi, et dicta des proclamations absolument folles.