Elle est née à Mount Lebanon en Pennsylvanie[3]. Son père est Eugene Baird. L'annonce de décès du père le dit contremaître dans le bâtiment[4] mais une autre source indique qu'Eugenie Baird vient d'une famille d'artistes de théâtre[5]. Elle chante dans des chorales lors de sa scolarité[6].
Radio
Une de ses premières expérience à la radio est une émission qu'elle anime sur l'émetteur KDKA(en) à Pittsburgh, émission pour laquelle elle a été choisie après une audition dans son lycée[3]. Pendant un an, elle est la partenaire de chant de Bing Crosby dans l'émission Kraft Music Hall(en) sur NBC[7]. En 1946, elle dispose de sa propre émission hebdomadaire, Eugenie Baird Sings sur ABC[8]. La même année, elle est ensuite « sélectionnée parmi plus de 50 filles pour chanter les plus grands tubes de tous les temps »[9] dans l'émission hebdomadaire de Paul Whiteman, Forever Tops, toujours sur ABC[10]. Elle doit pour cela quitter New-York pour Hollywood. L'émission démarre en janvier 1946[11] et se poursuit jusqu'en 1947. Elle chante aussi dans l'émission The Jack Smith Show(en) sur NBC[12].
Elle signe chez la compagnie de production Langlois & Wentworth, Inc. en 1950 et participe à des transcriptions électriques de disques pour la radio intitulées Remember When[16]. En 1954, elle chante avec Earl Wrightson(en) dans l'émission hebdomadaire Musicland U.S.A. sur CBS[17].
En 1944, le spécialiste du jazz George T. Simon(en) la décrit comme « la plus belle fille que j'ai vue chanter dans un orchestre, et de plus, l'une des plus belles voix que j'ai entendue derrière un micro »[21].
Une de ses dernières apparitions est à un festival de jazz à New-York où elle chante avec le Casa Loma Orchestra[22].
Vaudeville et night-clubs
Elle fait ses débuts dans le genre du vaudeville à New-York avec le show d'Henny Youngman[23],[24]. On la voit aussi avec Ray Eberle(en) au Steel Pier dans le New Jersey en août et septembre 1947[25]. En septembre 1948, elle se produit au Copa nightclub de Pittsburgh[3].
On la voit avec Pee Wee Hunt(en) et The Pied Pipers dans Smoke Rings, un court métrage d'Universal Pictures présentant le Casa Loma Orchestra. Sorti en juillet 1943, le film comprend les morceaux Can't Get Stuff in Your Cuff, That's My Affair, et Little Man with the Hammer[27].
Jingles et publicité
En 1950, elle produit des jingles pour la radio[28].
Discographie
The Bells of San Raquel with Tony Pastor (Bluebird, 1941)
↑ a et bDon Rayno, Paul Whiteman: Pioneer in American Music, Rowman & Littlefield, , 415– (ISBN978-0-8108-8204-1)
↑Thomas A. DeLong, Radio stars: An Illustrated Biographical Dictionary of 953 Performers, 1920 through 1960, McFarland & Company, (ISBN978-0-7864-2834-2), p. 19
↑ ab et c« Eugenie Baird Comes to Copa », Pittsburgh Post Gazette, Pennsylvania, Pittsburgh, , p. 16 (lire en ligne, consulté le )
↑« Father of Singer Dead », The Plain Speaker, Pennsylvania, Hazleton, , p. 31 (lire en ligne, consulté le )
↑« Radio Roundup from KEI », Radio Life, , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
↑« KECA mike memos », Radio Life, , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
↑« They Sing While Templeton Plays », Naugatuck Daily News, Connecticut, Naugatuck, , p. 1 (lire en ligne)
↑« Mogle Writing Musical Shows », Radio Daily, , p. 2
↑Virginia Vale, « Star Dust », The Hopewell Herald, New Jersey, Hopewell, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
↑Terrace, Vincent (1999). Radio Programs, 1924-1984: A Catalog of More Than 1800 Shows. McFarland & Company, Inc. (ISBN978-0-7864-4513-4). Pp. 510-511.
↑« Eugenie Baird Pacted For New Whiteman Show », Variety, , p. 30 (lire en ligne, consulté le )
↑Jose, « Radio Reviews: Jack Smith », Variety, , p. 38 (lire en ligne, consulté le )
↑Sies, Luther F. (2014). Encyclopedia of American Radio, 1920-1960, 2nd Edition, Volume 1. McFarland & Company, Inc. (ISBN978-0-7864-5149-4). Pp. 17, 90.
↑« Singer Joins 'Sing It Again' », Radio Daily, , p. 2
↑« Inside Stuff-Radio », Variety, , p. 43 (lire en ligne, consulté le )
↑« Magical Fifth », Broadcasting, , p. 52 (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bPinky Herman, « Television -- Radio », Motion Picture Daily, , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
↑Cohen, « Stanley, Pitt », Variety, , p. 46 (lire en ligne, consulté le )
↑« Popular Record Reviews: Glen Gray (Decca) », Billboard, , p. 67