Trésorier des guerres Chambellans du roi Grand baillis du Cotentin Président du parlement de Bretagne à Mortier Conseillers d'Etat Gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Diplomate etc.
La famille d'Amphernet est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Normandie. Elle appartient à la noblesse d'extraction chevaleresque sur preuves d'une filiation de 1371. Elle donna plusieurs branches et subsiste à travers une branche fixée en Bretagne.
Histoire
Origines
Le patronyme de cette famille proviendrait du nom scandinave "infer; infernum, infernetum" qui signifirait le fief d'Infer. Les premier d'Amphernet remonterait donc au Xe siècle, avec un membre compagnon de Rollon[1].
Jean d'Amphernet et sa femme, Thomase de Gaalon, fondèrent en 1280 dans l'église Notre-Dame, à Vire, la chapelle Saint-Michel où la maison d'Amphernet conserva le droit de sépulture jusqu'à l'époque de la Révolution.
Branche ainée (éteinte)
Guillaume d'Amphernet, seigneur de Tracy, trésorier des guerres du roi Charles VII[3].
Bertrand d'Amphernet, fut nommé, le 27 septembre 1412, chevalier du guet de la ville de Paris et plus tard chambellan du roi Charles VI[3].
Jean d'Amphernet, seigeur de Montchauvet, gentilhomme ordinaire du Roi[3].
René d'Amphernet, seigeur de Vergoncey, fils aîné de Jean et de Suzanne de Pontbellanger, fut reçu en 1597 conseiller au Parlement de Normandie, puis, en 1620, président à mortier au Parlement de Rennes[4].
Jean d'Amphernet, baron du Pontbellanger, chevalier de l'Ordre du Roi, gentilhomme de sa chambre, épousa, le 21 avril 1598, Jeanne de Canouville[4].
René d'Amphernet, baron du Pontbellanger, né en 1658, conseiller du Roi, vicomte de Vire, maire et juge politique dudit lieu, décédé à Pontbellanger le 3 août 1736, épousa d'abord, le 26 juin 1690, Marie Lambert, puis, le 10 mars 1712, Madeleine de Bures[3].
Antoine-Michel d'Amphernet, seigneur et patron du Pontbellanger, né en 1730, marié en 1755 à Françoise le Forestier, admis en 1784 aux honneurs de la Cour de France sous le titre de marquis d'Amphernet[3].
François-Michel d'Amphernet, né en 1755, fils aîné d'Antoine-Michel, page du Roi en 1769, fut admis en 1784 aux honneurs de la Cour sous le titre de comte d'Amphernet; il fut plus tard gentilhomme de la chambre du roi Louis XVIII et mourut à Paris en 1821[3].
Antoine-Henri, vicomte d'Amphernet de Pontbellanger, né en 1759, admis en 1786 aux honneurs de la Cour, prit part en qualité d'officier général aux insurrections de la Vendée et de la Bretagne, fut fait prisonnier et fut fusillé le 24 février 1796. Il avait épousé en 1787 une riche héritière de Bretagne, Mlle du Bot du Grégo, admise en 1789 aux honneurs de la Cour[3].
Charles-Félix d'Amphernet (fils du dernier) comte de Pontbellanger, laissa deux enfants qui furent les derniers représentants de leur branche[5].
René d'Amphernet
Antoine-Henry d'Amphernet
Charles-Félix d'Amphernet
Branche cadette (subsistante)
Georges-Michel d'Amphernet, habitant de Mortain, épousa Renée de la Broise, puis, en 1747, Jeanne-Pauline du Gretz de Mont-Saint-Père.
Eléonor-Constant d'Amphernet, connu sous le titre de baron d'Amphernet, né à Mortain en 1747, capitaine commandant des garde-côtes de Quimper, puis de Rosporden, se fixa définitivement en Bretagne par le mariage qu'il contracta à Quimperlé, en 1774, avec Noële-Désirée le Flo. Il prit part en qualité d'officier général aux insurrections de la Vendée et de la Bretagne et fut fusillé à Quimper le 9 janvier 1796. Il avait fait en 1787 des preuves de noblesse.
Bonaventure-Augustin, connu sous le titre de comte d'Amphernet, né à Quimperlé en 1780, marié en 1800 à Mlle de Madec, décédé à Quimper en 1861.
Louis-Charles, comte d'Amphernet, né en 1816, décédé à Rennes en 1896, a été conseiller à la Cour de cette ville.
Baron de Montchauvet, seigneurie érigée en baronnie en 1616[6].
Armes
De sable à une aigle bicéphale d'argent becquée et membrée d'or.[7],[8],[2] Support: Deux lions, alias deux licornes[2] Cimier: Un cigne[réf. nécessaire] Devise: « Sunt Fortia Fortibus Apta »[réf. nécessaire]
Alliances
Les principales alliances de cette famille sont : d'Argouges, de Belloy, du Pontbellanger, de Pigace, de Brecey, Doynel de Montécot, de Canouville, de Raffetot, de Bures, de Colbert-Chabanais, du Bot, Pécou de Cherville, d'Angerville d'Auvrecher, Robert de Saint-Vincent, Barbin de Broyes, Dufresne de Virel, de Solminihac, de Mathan, de Gaalon, de la Broise, de Malherbe, des Rotours, O'Mahony, du Boisberthelot, etc.
Notes et références
↑Société d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain Avranches, Mémoires de la Société d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain, (lire en ligne)
↑ abcd et eGustave (1863-1923) Auteur du texte Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. T. Ier. A-Att. - 1903 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], 1903-1929 (lire en ligne)
↑ abcdefg et hLouis Pierre d'] [Hozier, Armorial général de la France ..., Firmin Didot frères et fils, (lire en ligne)
↑ a et bSociété d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain Avranches, Mémoires de la Société d'archéologie, littérature, sciences & arts des arrondissements d'Avranches et de Mortain, (lire en ligne)