Chez les Floridéophycées, certaines espèces sont parasitaires. Il en existe deux grands types : les adelphoparasites (infection d’un hôte très proche phylogénétiquement), et les alloparasites (l’infection d’hôtes plus éloignés phylogénétiquement). Les adelphoparasites injectent leurs noyaux, mitochondries et proplastides (plastes dédifférenciés qui ne sont plus photosynthétiques) dans les cellules de l’hôte via un connectif secondaire, formant ainsi un hétérocaryon (cellule hôte infectée par le parasite qui devient incolore). Le parasite, grâce à sa proximité phylogénétique avec son hôte, exploite la machinerie cellulaire de l’hétérocaryon, qui se divisera en plus petites cellules et formera des pustules, la forme mature du parasite. Ces pustules donneront des spores qui ne contiennent que le matériel génétique du parasite[2].
↑Jillian M. Freese et Christopher E. Lane, « Parasitism finds many solutions to the same problems in red algae (Florideophyceae, Rhodophyta) », Molecular and Biochemical Parasitology, vol. 214, , p. 105–111 (ISSN0166-6851, DOI10.1016/j.molbiopara.2017.04.006, lire en ligne, consulté le )