François-Hyacinthe de Valpergue de MasinFrançois-Hyacinthe de Valpergue de Masin
François-Hyacinthe de Valpergue de Masin (en italien Francesco Giacinto Valperga di Masino), né le à Turin et mort le , est un ecclésiastique piémontais des XVIIe et XVIIIe siècles, évêque de Maurienne (1687-1736). BiographieFrancesco Giacinto Valperga di Masino est né le [1], à Turin[2]. Il est issu de la famille piémontaise des comtes de Valperga (it)[2],[3] (écrit aussi Valpergue, Vaupargue, Vaupergue) bien en cour à Turin. Destiné à une carrière ecclésiastique, il est docteur de théologie en Sorbonne. Diacre le 3 avril 1686, il est ordonné prêtre six jours plus tard. Aumônier de Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie, il devient vicaire général de l'évêque de Turin.[réf. nécessaire] Il est nommé évêque de Maurienne, le [1], par Victor-Amédée II de Savoie, consacré par l'évêque titulaire de Nazianze, Giuseppe Mosti, et prend possession de son siège en août de la même année[1]. Il est pourvu par le roi Louis XIV de la commende de l'abbaye Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône. Il est fait commandeur de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[3]. Après la mort sans héritier de son frère le comte Carlo Franco Giuseppe, l'évêque Francesco Giacinto demande à posséder sa vie durant et être investi de la baronnie et du comté de Masino, et de bénéficier des droits et juridictions et inféodation de son défunt frère à l'époque de sa mort. Il devient ainsi prince du Saint-Empire. Dans son diocèse il doit faire face à une longue période de conflits entre le royaume de France et les États de Savoie qui génère plusieurs occupations.[réf. nécessaire] En 1735, il fait édifier le grand séminaire de Saint-Jean-de-Maurienne[2]. Il est aussi à l'origine de la restauration de la sacristie de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne[2]. Il a fait d'ailleurs inscrire ses armes dans la salle, « fascé d'or et de gueules de six pièces, à la « tige de chanvre arrachée de sinople brochant » sur le tout »[2]. Francesco Giacinto Valperga di Masino meurt le [1], dans sa cinquantième année d'épiscopat[4]. Il lègue, par testament, un grand crucifix en ivoire à la cathédrale[2]. Son corps est déposé dans la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne[2], anciennement de Jésus, tout comme son successeur Ignace-Dominique Grisella de Rosignan. Ce dernier en réalité n'est désigné sur le siège de Saint-Jean-de-Maurienne, laissant celui-ci Sede vacante jusqu'en 1741. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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