François Bignon (homme politique)François Bignon
François Bignon, né le à Orléans et décédé le à Paris 8e[1], est un négociant et un homme politique français. BiographieNé à Orléans le , fils de Claude Bignon, négociant, et de Marie Jeanne Ratouis, François Bignon est négociant à Nantes, membre du conseil général du commerce, juge au tribunal de commerce de Nantes de 1822 à 1829, président du tribunal en 1831 et 1832, président de facto de la Chambre de commerce de Nantes[Note 1] de 1837 à 1838 et de 1839 à 1845. Engagé en politique, il est élu conseiller municipal de 1832 à 1848, conseiller général et président du Conseil général de Loire-Inférieure[2],[3] en 1850 et 1851[4],[5],[6]. Le , le 2e collège électoral de la Loire-Inférieure, à Nantes, l'élit député avec 238 voix sur 405 votants et 547 inscrits, contre 133 voix à René Pierre Chaillou, le député sortant. Il est réélu ensuite à chaque renouvellement jusqu'à la fin de la monarchie de Juillet, le , le et le [2]. Élu en 1834 comme candidat de l'opposition, il se rapproche progressivement de la majorité conservatrice[7] et vote dans le même sens qu'elle, à l'exception des questions financières, où il adopte un point de vue indépendant correspondant à sa connaissance des affaires. Il est élu à plusieurs reprises rapporteur du budget[2],[3], secrétaire le et le [6] et vice-président de la Chambre des députés du à 1847 (il est réélu cinq fois, les , , , et )[2],[3]. Catholique, il défend l'école mutuelle et la liberté d'enseignement. Il aurait négocié l'accession de Narcisse-Achille de Salvandy au ministère de l'Instruction publique en [3]. Élu lors de la séance du candidat à la commission de surveillance de l'amortissement par la Chambre, il est nommé à ce poste par ordonnance royale le 24 janvier suivant[6]. En 1846, il devient conseiller maître à la Cour des comptes, fonction qu'il conserve après 1848[7]. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1833, officier en 1843[6] et commandeur le [7]. Il est membre, notamment, de la Société d'horticulture et de la Société industrielle de Nantes[6]. Il meurt à Paris le [2]. Il est inhumé au cimetière Montmartre (5e division), il repose avec ses deux épouses, Nistine Métois (fille du négociant et armateur Jean Louis Métois et de Marie Victoire Lemesle), et Julie Mellet-Mandard, son décès a été enregistré à la mairie de Parie 8e à la date du (date lue sur la tombe, ses états de service ont été écrits sur la tombe). Mandats à la Chambre des députés
Sources
Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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