Francesco di Cristofano dit Franciabigio ou Marcantonio Franciabigio ou encore Francia Bigio, né à Florence en 1482 ou 1484 et mort dans la même ville le est un peintreitalien de l'école florentine pendant la Renaissance[1].
Biographie
Franciabigio nait à Florence et travaille d'abord avec Albertinelli jusque vers 1506. En 1505, il fait la connaissance d'Andrea del Sarto. L'année suivante, il installe avec celui-ci un atelier commun sur la Piazza del Grano.
En 1513, il réalise le Mariage de la Vierge, dans le petit cloître des Vœux de la Santissima Annunziata. L'année suivante, il peint la fresque du cénacle de Santa Maria a candeli et de celui du couvent de la Calza.
En 1518, Andrea del Sarto partant pour la France, le charge de compléter les fresques du cloître du Scalzo. L'expérience d'un hypothétique voyage à Rome semble se refléter dans le Retour de Cicéron, fresque peinte en 1521 dans la villa de Poggio à Caiano, en collaboration avec Andrea del Sarto.
Franciabigio est attentif à l'exactitude anatomique et à la perspective dans ses œuvres. Il est surtout habile dans les fresques[3] dont une, après sa restauration, lui sera attribuée dans l'arc central de la Porta Romana de Florence.
Madone à l’Enfant avec saint Jérôme et saint Zenobe
Sainte Famille
Œuvres
La Vierge et l'Enfant entourés de saint Jérôme et saint Zénobe (1506), Paris, musée du Louvre.
La Vierge à l'Enfant et le petit saint Jean (1508-1510), peinture sur bois, 106 × 81 cm, Florence, musée des Offices. Réalisée pour la chapelle de la famille Albizi de San Pier Maggiore[4].
La Vierge, l'Enfant et saint Jean-Baptiste, 1510, huile sur bois, 72 × 56 cm, Dijon, musée des Beaux-Arts.
Annonciation et Scènes de la Passion, huile sur parchemin marouflé sur bois, panneau central 21 × 14,7 cm, panneaux latéraux 21 × 7,6 cm, deux faces d'un autel portatif ayant appartenu à Charles Borromée, NewarkCollection Alana[5].
↑Elena Capretti, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 645.
↑Giorgio Vasari dans ses Vite le nomme « Francia Bigio » et dit qu'il surpassait tous ses contemporains dans l'art de la fresque.
↑ a et bMina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 197.