Francis NorgeletFrancis Norgelet Portrait de Norgelet par Charles Despiau (dessin, 1923).
Francis Norgelet, né à Lyon le et mort le à Paris 10e[1]), est un écrivain, poète et critique d'art français. BiographieOriginaire d'une vieille famille du Beaujolais, Francis Norgelet vient à Paris en 1894 et se lie d'amitié avec Paul Verlaine et Laurent Tailhade et devient secrétaire du théâtre de l'Œuvre[2]. Vers 1895, il fait partie d'un groupe de jeune poètes, les « Poètes nouveaux », publiant dans la Simple Revue, sous le titre d'ensemble « La Poésie », leurs intentions littéraires particulières. La Revue du Nord de la France proposait de les baptiser les « Fluidistes »[3]. On compte à ses côtés Émile Boissier, Émile Gigleux, Fernand Hauser, Tristan Klingsor, Edmond Pilon, entre autres[4]. Il cofonde dans la foulée La Revue rouge de littérature et d'art (1896-1898)[5], puis la revue La Griffe (1912-1914) avec Manuel Devaldès, Jules Heyne, Gustave Langlet et André-Emmanuel Smith[6]. Il est critique littéraire pour la revue La Société nouvelle (dite aussi L'Humanité nouvelle). Durant l'exposition Paul Gauguin en octobre 1919 à la galerie Barbazanges dont il écrit la préface du catalogue[7], il acquiert quatorze peintures du peintre pour un montant de 35 000 francs ; il vit à cette époque au 3 de la Villa Brune[8]. Il est inhumé le 24 mai 1935 à Beaujeu[2], où une rue porte son nom et où une plaque commémorative est apposée à la façade d'une maison, située rue du Général Leclerc, où il résida. Publications
Notes et références
Liens externes
|