François Clary, né le à Marseille et mort dans la même ville le , est un armateur et grand négociant marseillais de la fin du XVIIIe siècle dont la valeur a été éclipsée par la fortune de deux de ses filles, Julie et Désirée.
Biographie
François Clary descend d'une famille des Hautes-Alpes[1] venue à Marseille vers 1680 qui s'enrichit dans le commerce maritime. Il est le fils de Joseph Clary (1693-1748) et Françoise-Agnès Amaurric (1705-1776). Armateur et négociant éclairé, fabricant de savon, ses affaires se partagent entre « les échelles » (le Levant) et « les isles » (le Ponant).
Il représente sans doute une des plus grosses fortunes de Marseille au moment de la révolution de 1789. Il est deuxième échevin de la ville en 1764-1765, puis personnalité marquante de la chambre de commerce de 1771 à 1776 et de 1780 à 1782.
Marguillier de sa paroisse, l'église Saint-Ferréol, il vit difficilement la période de l'insurrection fédéraliste de 1793 pendant laquelle son gendre et son petit-fils sont jetés en prison et meurt au milieu des angoisses de la Terreur sans soupçonner l'avenir prodigieux de ses deux dernières filles, Julie et Désirée. Il peut doter chacune de ses filles de 50 000 livres et sa fortune est évaluée à sa mort à un million de livres[2].
Marseille (née le 25 avril 1764 - Marseille, 22 mars 1784) ;
Justinien François (Marseille, 15 avril 1766 - Marseille, 12 novembre 1794) ;
Catherine Honorine (Marseille, 19 février 1769 - Florence, 18 mars 1843), mariée, le 2 mai 1791 à Marseille, avec Henri Joseph Gabriel Blait de Villeneufve (né le 1er mars 1748), administrateur général des postes et relais de France, dont :
Baptistine Julie Blait de Villeneufve († 27 mai 1840 - Paris), mariée, le 29 octobre 1833, avec son cousin Napoléon Clary (1802-1856), fils d'Étienne François, dont Postérité ;