Frédéric BailleFrédéric Baille
Frédéric Baille, né le à Caen et mort le à Nice, est un journaliste puis administrateur colonial français. BiographieNé le au hameau de la Maladrerie (Caen), Valère-Louis-Charles-Frédéric Baille est le fils de Charlotte-Sophie-Frédéricque Raique (1815-1889) et de Gabriel-Marie-Frédéric Baille (1807-1886), alors sous-directeur de la prison de Beaulieu[1]. Élève du lycée de Versailles puis du lycée Charlemagne, Frédéric Baille est reçu avocat à l'issue de ses études de droit[2]. Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, Frédéric Baille combat avec le grade de sous-lieutenant au sein des Mobiles de l'Oise[1], département où son père dirige la maison centrale de Clermont. Entre 1872 et 1881, Frédéric Baille est employé comme rédacteur au ministère de l'Intérieur[1]. En 1879, il épouse Honorine-Charlotte Diétrich (1847-1907), veuve de Claude-Jean Petitet (1842-1877)[3], ancien directeur de la compagnie d'assurances « L'Univers »[4]. Au cours des années 1870-1880, Baille se fait connaître comme journaliste en collaborant à L'Assemblée nationale[5], à la Revue de France[6], à la Bibliothèque universelle et Revue suisse[7], au Jour[8] puis à La Ligue d'Andrieux[9], à La Jeune France[10] et au Constitutionnel[11] (qui a absorbé La Ligue). Vers 1885-1886, Baille est présenté à l'ancien ministre Paul Bert par son ami Andrieux[2]. Le [1], peu de temps après la nomination de Bert au poste de résident supérieur des protectorats d'Annam et du Tonkin, Baille entre dans l'administration coloniale en étant nommé vice-résident de France à Hué, en Annam[12]. Il occupe par la suite les postes de résident de 2e classe à Hué (1888) et à Hải Dương, au Tonkin (1889), de résident de 1re classe à Hué (1890), de résident-maire d'Haïphong (1892-1893), de résident de la Province de Bắc Ninh (1893-1894), de résident-maire d'Hanoï (1893-1895), de résident supérieur par intérim à Hué (1895-1896), de résident de Bắc Ninh (1897) et de résident-maire d'Hanoï (vers 1900). En 1902, il est nommé inspecteur des services civils de l'Indochine[1]. Au cours de ses missions, il adresse au Temps plusieurs lettres sur l'Annam. Celles-ci sont réunies dans un volume en 1890[2]. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1898, Baille est promu au grade d'officier de cet ordre en 1903[1]. En 1906, il assure les fonctions de commissaire-général de l'Indochine à l'exposition coloniale de Marseille[13]. Gouverneur honoraire des colonies, Baille meurt à Nice le [14]. Il est inhumé à Marseille[15]. Notes et références
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