Félix de Vial
Marie Jean Félix de Vial, né le à Saint-Nazaire et mort le au château du Grais (Orne), est un ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr et général de brigade français du XXe siècle, qui combattit pendant la Première Guerre mondiale. BiographieFamilleFélix de Vial est un membre de la famille de Vial d'origine française, établie en Espagne au XVIIe siècle et revenue en France au XIXe siècle. Il est le fils de Thomas Marie de Vial et de Marie Amélie Thérèse Goyetche[1]. Félix de Vial opte pour la nationalité française le [1] et épouse le Marie Jeanne Cayrou[1] qui lui apportera en dot le domaine viticole du château Lynch-Bages, dont il devra se défaire en 1934. FormationFélix de Vial est admis comme élève de École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion de Châlons no 71) 1886-1888[1]. Carrière militaire
Félix de Vial a participé aux campagnes d'Algérie (du au ), d'occupation du Tonkin et de l'Annam (du au ), d'Algérie (du au ) et à la guerre contre l'Allemagne à partir du [1]. Participation à la Première Guerre mondiale
Félix de Vial participe, comme chef de bataillon au 62e régiment d'infanterie de ligne, à la contre-offensive des Ardennes lancée par le Général de Castelnau avec la VIe armée. Il est blessé à l'épaule gauche par éclat d'obus au combat de Maissin (Belgique) le et reçoit une deuxième blessure aux Combats de Thiepval[3] : Cité à l’ordre de l’armée le : « À peine guéri d’une blessure reçue le a voulu reprendre le commandement. Blessé une deuxième fois en conduisant avec une bravoure remarquable son bataillon au combat. » Il est à nouveau cité à l’ordre de l’armée : « D’une bravoure chevaleresque, a mené son bataillon à l’assaut des tranchées allemandes le avec un entrain superbe, faisant un grand nombre de prisonniers et s’emparant de plusieurs pièces d’artillerie : Tahure. Attaques de Champagne ». Il est blessé au visage par éclat d'obus au combat de Bois des Lièvres le .
Le 65e régiment d'infanterie attaque d’importantes positions ennemies : Le Trapèze (), la Courtine (), prend d'assaut le secteur de Tahure et est engagé dans les combats de Froide-Terre, Thiaumont, bois du Chapitre, Vaux Chapitre, Douaumont, Bezonvaux, les Caurières, etc.[3] Il est cité à l’ordre de la division le : « Malgré que son poste de commandement ait été sans cesse bombardé par obus de très gros calibre, a assuré le commandement de son régiment avec une autorité et une clairvoyance des évènements qui en ont imposé à tous » PC des 4 Cheminées, Froide-Terre, Verdun, signé : Général Dauvin[4]. Il est cité à l’ordre du XXe corps d’armées no 263 avec le 65e régiment d'infanterie de ligne d’infanterie : « Commandé par le lieutenant colonel de Vial : entré en ligne après de dures fatigues, a immédiatement pris contact étroit avec l’ennemi. Pendant deux jours et trois nuits a progressé sans interruption, exécute brillamment deux attaques de vive force et conquis tous les objectifs malgré une résistance acharnée de l'ennemi » Vauxaillon, (poursuite sur la ligne Hindenburg). Signé : Gal. Tauflieb.
Il participe le à bataille du Chemin des Dames[3]. Cité à l'ordre de l'armée le : « Officier supérieur d'une haute valeur morale, d’une énergie et d'une bravoure hors de pair ; déjà trois fois blessé et quatre fois cité à L’Ordre au cours de la campagne. S’est brillamment distingué dans les combats de . Commandant une brigade, l'a conduit à l'attaque dans un superbe élan, s'est emparé de tous ses objectifs malgré une résistance opiniâtre de l’ennemi et a fait plus de neuf cents prisonniers.» Cerny-la-Bovelle ; tunnel de Cerny, Chemin des Dames.
La division est envoyée en Italie pour bloquer l'avance de l'empire d'Autriche sur le secteur du Monte Tomba. Ramenée dans la région de Beauvais, elle est engagée dans les combats de Castel près d’Amiens. Cité à l'ordre du XXXIe corps d’armée no 219 le : « Commandant les troupes de première ligne de la 64e division d'infanterie pendant la période du au , installé dans un poste de commandement non protégé soumis à un bombardement presque continuel d'obus toxiques et explosifs, a déployé de jour et de nuit une activité intelligente et inlassable qui a permis de conserver le terrain occupé, de progresser sur certains points et d’infliger à l'ennemi une usure et des pertes sensibles. » Castel, Bois-Étoilé, Bois-Sénécat. Signé : Général Toulorge. Il est blessé au combat : plaie pénétrante du côté droit du thorax par éclat d’obus le [3]. Il est cité à l'ordre de la Xe armée à la date du : « Officier supérieur d'un remarquable courage et d'une haute valeur militaire. Le dirigeant l'attaque des éléments de première ligne avec son ardeur accoutumée a été grièvement blessé par un éclat d'obus. A tenu malgré ses souffrances à conserver son commandement jusqu'à l’arrivée de son successeur. » Bagneux-Montécouvé, pendant la poursuite. Signé : Général Mangin. Décorations
Références
Sources et bibliographie
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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