Gare de Vénissieux
La gare de Vénissieux est une gare ferroviaire française de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), située sur le territoire de la commune de Vénissieux, dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. La première gare est mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné, puis elle deviendra après fusion une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes. Situation ferroviaireÉtablie à 186 mètres d'altitude, la gare de Vénissieux est située au point kilométrique (PK) 7,782 de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), entre les gares de Lyon-Jean-Macé et de Saint-Priest[1]. HistoirePremière gareLa gare de Vénissieux est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de Lyon à Bourgoin de sa concession de Lyon à Grenoble. Le , la Compagnie du Dauphiné fusionne avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Néanmoins elle ne devient véritablement une gare du réseau PLM que deux ans plus tard car la convention de fusion prévoit que la fusion sera effective qu'après deux années d'exploitation de la ligne[2]. La gare est alors située sur l'actuelle rue Eugène-Marchal face à l'actuelle rue de l'Ancienne gare (45° 42′ 25″ N, 4° 52′ 59″ E). En 1911, c'est une gare de la Compagnie du PLM, qui peut recevoir et expédier des dépêches privées et qui est ouverte aux services complets de la grande et de la petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à quatre roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc.[3]. Elle est située sur la ligne de Lyon à Grenoble et à Marseille, entre les gares de Lyon-Guillotière et de Saint-Priest[4]. En 1920, la Compagnie du PLM crée le dépôt de Vénissieux, qui a son ouverture est une annexe de ceux de Vaise et de la Mouche[5]. Deuxième gareEn 1992, la ligne D du métro de Lyon est prolongée jusqu'à Vénissieux. Un pôle multimodal est construit sur le boulevard Ambroise-Croizat. La gare est alors déplacée 430 mètres plus à l'est dans ce nouveau pôle[6]. FréquentationSelon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[7].
Service des voyageursAccueilGare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au samedi et fermé les dimanches et jours fériés. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[8]. DessertesVénissieux est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation de Lyon-Perrache à Saint-André-le-Gaz. IntermodalitéUn parc pour les vélos (consignes individuelles et accroches vélos en libre accès) et un parking pour les véhicules y sont aménagés[8]. Elle est complétée par un pôle d'échange des transports en commun lyonnais, autour de la station Gare de Vénissieux : départ et terminus de la ligne D du métro, ligne de tramway T4 et de lignes d'autobus du réseau urbain (35, 39, 54, 62, 87, 93, Zi1 et N81 (juillet et août uniquement))[8]. Service des marchandisesCette gare est ouverte au service du fret[9] (Tout services) Dépôt des locomotivesEn 1920, la Compagnie du PLM crée le dépôt de Vénissieux dans la banlieue de Lyon, qui, a son ouverture, est une annexe de ceux de Vaise et de la Mouche[5]. Ce dépôt assurait, à ses débuts, la maintenance du matériel pour la traction des trains sur l'étoile Lyonnaise. Il fut d'abord un important dépôt de locomotives à vapeur à ses débuts, puis devient mixte (vapeur et diesel), pour s'occuper ensuite d'engins diesel et de turbotrains à partir de Septembre 1972, sous la direction d'André Rasserie, avec agrandissement et construction de hangars et bureaux, pour permettre l'entretien de rames ETG et RTG pendant 30 ans. Il est désormais, avant tout, un dépôt de locomotives et d'automotrices électriques, mais du matériel Diesel (rames et locomotives) y est encore entretenu. En 2020, le technicentre de Vénissieux assure la maintenance d'une partie des automotrices électriques du TER Auvergne-Rhône-Alpes (Z 55500, Z 23500, Z 27500 et Z2), ainsi que des locomotives électriques et thermiques de Fret SNCF et d'Akiem. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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