Il est défini comme un auteur consciencieux et objectif[10].
Œuvre
En raison de l'éloge qu'il fait dans le De viris de plusieurs personnalités pélagiennes (comme Pélage lui-même, mais aussi Julien d'Éclane), on suppose que Gennadius était partisan de ce courant théologique[11], comme beaucoup de Provençaux de cette époque[12].
Il est fait mention dans cet ouvrage de plusieurs autres ouvrages qu'aurait écrits Gennadius mais qui sont aujourd'hui perdus, dans lesquels il lutte contre différentes hérésies, notamment le nestorianisme[11] :
De Viris Illustribus ;
Adversus omnes haereses, 8 livres, il n'en reste que quelques fragments sous le titre De ecclesiasticis ;
Statuta ecclesiae antiqua, recueil juridique dont il est probablement l'auteur[13] ;
D. Gorce, « Gennade, Gennadius, prêtre de Marseille », DHGE, n°20, p. 479[réf. incomplète].
Jules Louche, Œuvres de Gennade de Marseille, édité par J. Mingardon, 1876, 134 p.
Honoré Bouche, « Les Saints et Illustres personnages qui vivaient en ce temps en Provence », in Charles David, La Chronologie ou Description de Provence et histoire chronologique…, Aix, 1664, p. 627.
C. Mondésert, J.N. Guinot, Lire les Pères de l'Église, Paris, Cerf, collection « Sources chrétiennes », 2010, p. 117.