Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Georgisme

Bagdge sur lequel figure un chat de couleur beige feulant dans un disque rouge, cerclé par une couronne (au sens mathématique) bleue sur laquelle est inscrit : Free Trade Free Land Free Men
Badge lors de la campagne georgiste à partir des années 1890.

Le georgisme (en anglais : georgism) est un courant de pensée économique développé par l'économiste américain Henry George à la fin du XIXe siècle dans son ouvrage Progrès et Pauvreté publié en 1879. Ce courant de pensée se concentre sur la critique de la propriété privée de la terre qui ne permet pas un développement économique efficace et engendre une augmentation des inégalités économiques et sociales dans la société. Il tente donc de concilier l’efficacité économique avec la justice sociale[1],[2].

Le georgisme se fonde sur l'idée d'une abolition de la propriété privée de la terre en faisant de l'État, la communauté, un propriétaire symbolique, sans toutefois déposséder les propriétaires privés mais en leur imposant une taxe unique sur la valeur foncière (un impôt sur la terre). Cette forme de loyer payé à la communauté est conçue comme compensatoire de l'usage de la terre et des ressources naturelles qu'elle contient qui sont une propriété commune[3],[4],[5]. Les défenseurs d'un impôt sur la valeur foncière soutiennent que cela permettrait de réduire les inégalités économiques, d'accroître l'efficacité économique, de supprimer les mesures d'incitation à la sous-utilisation des terres urbaines et de réduire la spéculation foncière[6].

Ce courant de pensée considère qu'il est le seul impôt efficace, juste et équitable. Celui-ci permettrait aussi de financer la suppression des autres types d'impôts et taxes qu'il considère comme injustes (impôts sur le revenu, sur les achats, sur le commerce...) et même pour certains georgistes de financer une forme de revenu universel dans le but de redonner aux humains une certaine liberté d'agir.

Les idées georgistes sont particulièrement populaires et influentes à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[7]. Beaucoup de partis politiques, d'institutions et de communautés sont fondées sur des principes georgistes pendant cette période. Les premiers adeptes de la philosophie économique de Henry George ont souvent été qualifiés de single taxer (soit en français « partisan de l'impôt unique »)[note 1],[8]. Le terme Georgisme (de l'anglais Georgism) a été inventé plus tard, et certains lui préfèrent le terme géoïsme (de l'anglais geoism) pour distinguer leurs pensées de celles de Henry George[9],[10].

Le fondement philosophique du georgisme remonte à plusieurs anciens penseurs comme John Locke[11], Baruch Spinoza[12], et Thomas Paine[13]. Cependant, Henry George et son premier livre, Progrès et Pauvreté (1879) ont largement popularisé le concept de lever l'impôt principalement à partir de la terre et des privilèges liés à la détention des ressources naturelles.

Diagramme sur lequel figure, les quantités sur l'axe des abscisses, les prix sur l'axe des ordonnés, une courbe d'offre rigide donc verticale, une courbe de demande décroissante (impôt compris) en fonction des quantités, où l'on peut voir que l'impôt n'occasionne pas de perte sèche
Un diagramme d'offre et de demande montrant les effets de la valeur foncière. Notez que le fardeau de la taxe est entièrement porté par le propriétaire de la terre, le prix de location de la terre ne change pas et il n'y a aucune perte sèche.

Grands principes

Henry George est surtout connu pour sa vulgarisation de l'argument selon lequel la meilleure façon de financer le gouvernement est une taxe sur la location de la terre et non un impôt sur le travail. George estime que, bien qu'aucune expérience scientifique ne puisse être exécutée en économie politique, les théories pourraient être vérifiées en comparant les différentes conditions de sociétés diverses, mais également par des expériences de pensée sur les effets des divers facteurs[14]. En appliquant cette méthode, il conclut que la plupart des problèmes que connaît la société, tels que la pauvreté, les inégalités et les récessions économiques, peuvent être attribués à la propriété privée de la ressource indispensable, la terre. Dans son plus célèbre ouvrage, Progrès et Pauvreté, George fait valoir que l'appropriation des terres pour un usage privé contribue à la persistance de la pauvreté, en dépit des progrès technologiques, et que cette appropriation explique aussi pourquoi les économies présentent une tendance à la cyclicité. Selon George, les gens possèdent à juste titre ce qu'ils créent, mais l'accès aux ressources naturelles et aux terres appartient à parts égales à tous.

« The tax upon land values is, therefore, the most just and equal of all taxes. It falls only upon those who receive from society a peculiar and valuable benefit, and upon them in proportion to the benefit they receive. It is the taking by the community, for the use of the community, of that value which is the creation of the community. It is the application of the common property to common uses. When all rent is taken by taxation for the needs of the community, then will the equality ordained by Nature be attained. No citizen will have an advantage over any other citizen save as is given by his industry, skill, and intelligence; and each will obtain what he fairly earns. Then, but not till then, will labor get its full reward, and capital its natural return. »[15]

George pose une distinction importante entre la propriété commune (« Common property ») et la propriété collective (« Collective property »)[16]. Bien que l'égalité des droits à la terre puisse être atteinte par la nationalisation des terres et leurs locations à des utilisateurs privés, George préfère un impôt unique sur la terre, et ainsi laisser le contrôle de la terre principalement à des mains privées. Il justifie cette position en arguant que cela permet d'opérer une transition progressive sans pénaliser les propriétaires qui avaient participé à la valorisation des terres. Il juge aussi un tel changement moins perturbateur et moins controversé dans un pays où les titres fonciers ont déjà été accordés.[réf. souhaitée]

Les georgistes ont observé que la richesse créée par le privé est socialisée par le système fiscal (par exemple, par le biais de l'impôt sur le revenu et de taxe sur les ventes), tandis que la richesse créée socialement issue des valeurs foncières sont privatisées dans le prix des titres des propriétés foncières et des hypothèques bancaires. Il en serait autrement si la rente foncière avait remplacé l'impôt sur le travail en tant que principale source des recettes publiques ; la richesse socialement créée serait disponible pour une utilisation par la communauté, tandis que les fruits de la main d'œuvre resteraient privés[17]. Selon les georgistes, l'impôt sur la valeur de la terre peut être considéré comme des frais d'utilisation de l'emplacement, mais aussi comme le privilège d'exclure les autres de ces endroits. Les actifs comprenant des privilèges transformés en marchandise peuvent être considérés comme de la richesse, car ils ont une valeur d'échange ; ainsi en est-il des plaques de taxi en France, ou aux taxis Médaillons[18].

Propriétés économiques

Les économistes depuis Adam Smith ont observé que, contrairement à d'autres taxes, un impôt sur la valeur du terrain ne cause pas d'inefficacité économique[19],[20]. La théorie économique suggère que l'impôt sur la valeur de la terre est extrêmement efficace – à la différence d'autres taxes –, car il ne réduit pas la productivité économique. Milton Friedman décrit l'impôt d'Henry George comme le « moins mauvais impôt », car contrairement à d'autres taxes, il n'impose pas un poids trop lourd à l'activité économique (conduisant à une « perte sèche » négative ou nulle) ; et par conséquent un remplacement d'autres impôts aux effets de distorsion de l'économie plus importants par un impôt sur la valeur de la terre permet d'améliorer le bien-être économique[21]. Comme l'impôt sur la valeur de la terre peut améliorer l'utilisation de la terre et réorienter les investissements vers des activités plus productives et non pas vers des activités de recherche de rente, il pourrait même y avoir une perte sèche négative qui augmenterait la productivité[22]. Puisque la taxe sur la valeur foncière s'appliquerait aussi aux spéculateurs étrangers, le Trésor Australien estime que l'impôt sur la valeur de la terre était le seul à avoir un excèdent de charge marginal négatif, ce qui signifie qu'il serait à même d'augmenter à long terme le niveau de vie[23].

Adam Smith est le premier à noter l'efficacité et les propriétés de distribution d'un impôt sur la valeur de la terre :

«  Le loyer du sol est encore un sujet plus propre à être imposé que le loyer des maisons. Un impôt sur le loyer du sol ne ferait pas monter le loyer des maisons. Il tomberait en entier sur le propriétaire du sol, qui agit toujours en monopoleur et qui exige le loyer le plus fort qu’il soit possible de donner pour l’usage de son terrain. Les offres sont plus ou moins fortes, selon que les concurrents sont plus riches ou plus pauvres, ou qu’ils sont en état de satisfaire, à plus ou moins de frais, la fantaisie qu’ils ont pour tel coin de terrain en particulier. Dans tout pays, le plus grand nombre de concurrents riches est dans la capitale, et c’est là aussi qu’on trouvera toujours les loyers du sol les plus forts. Comme un impôt sur les loyers du sol ne pourrait pas augmenter le moins du monde la richesse de ces concurrents, ils ne seraient pas vraisemblablement pour cela disposés à payer plus cher l’usage du terrain. Il importerait fort peu que l’impôt dût être avancé par le locataire ou par le propriétaire du sol. Plus le locataire serait obligé de payer pour l’impôt, moins il serait d’humeur à payer pour le terrain, de manière que le payement définitif de l’impôt retomberait en entier sur le propriétaire du terrain. Le loyer du sol des maisons non habitées ne devrait pas payer d’impôt.

Les loyers du sol et des fermages ordinaires des terres sont une espèce de revenu dont le propriétaire jouit, le plus souvent, sans avoir ni soins ni attention à donner. Quand une partie de ce revenu lui serait ôtée pour fournir aux besoins de l’État, on ne découragerait par là aucune espèce d’industrie. Le produit annuel des terres et du travail de la société, la richesse et le revenu réel de la masse du peuple, pourraient toujours être les mêmes après l’impôt comme auparavant. Ainsi, les loyers du sol et les fermages ordinaires des terres sont peut-être l’espèce de revenu qui est le mieux dans le cas de supporter l’assujettissement à un impôt qui lui soit particulier.

Les loyers du sol semblent même, à cet égard, un sujet plus propre à supporter une imposition particulière que les fermages ordinaires des terres. Le fermage ordinaire des terres est le plus souvent dû, en partie au moins, à l’attention et à la bonne administration du propriétaire. Un impôt très-lourd pourrait décourager beaucoup trop cette attention et cette bonne administration. Les loyers du sol, en tant qu’ils excèdent le revenu ordinaire des terres, sont dus en entier au bon gouvernement du souverain, qui, par la protection qu’il assure à l’industrie du peuple en général ou des habitants de quelque lieu particulier, les met d’autant plus en état de payer, pour le terrain sur lequel ils bâtissent, un prix supérieur à sa valeur réelle, ou bien d’offrir au propriétaire du sol plus que la compensation de la perte résultant de cet emploi de sa terre. Il est parfaitement raisonnable qu’un fonds qui doit s’on existence à la bonne conduite du gouvernement de l’État soit imposé d’une manière particulière, ou contribue de quelque chose de plus que la plupart des autres fonds au soutien du gouvernement.  »

— Adam Smith, De la recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (lire en ligne), p. 526-527

Benjamin Franklin et Winston Churchill ont argumenté de façon similaire en faveur de l'impôt unique sur la terre pour ses qualités en matière de justice distributive et son efficacité. Ils ont noté que les coûts des taxes et les avantages des dépenses publiques enrichiront toujours tôt ou tard les propriétaires de terrains. Par conséquent, ils croient qu'il est mieux de défrayer l'activité économique des taxes et impôts, et de récupérer la valeur de la dépense publique en appliquant les charges publiques directement aux propriétaires des titres fonciers, plutôt que de nuire au bien-être public avec des impôts calculés sur les bénéfices des activités telles que le commerce et le travail[24],[25].

Henry George écrit que son plan pour une haute valeur foncière taxe amène les gens à « contribuer à la société, non pas en proportion de ce qu'ils produisent… mais en proportion de la valeur des possibilités naturelles qu'ils détiennent de façon monopolisée ». Il poursuit en expliquant qu'« en prélevant pour l'utilisation publique cette valeur attachée à la terre en raison de la croissance et de l'amélioration de la communauté », cela rend « la possession de la terre non rentable pour le simple propriétaire, et rentable uniquement pour l'utilisateur ».

Un impôt unique important sur la terre tend à décourager la détention de précieuses opportunités naturelles (comme l'immobilier urbain) non utilisés ou partiellement utilisés par les spéculateurs. Henry George affirme que cela présente de nombreux avantages, notamment la réduction ou l'élimination des charges fiscales pour les quartiers les plus pauvres et les districts agricoles ; l'élimination d'une multitude de taxes et de coûteuses institutions publiques obsolètes ; l'élimination de la corruption, de la fraude et de l'évasion fiscale en ce qui concerne la collecte des impôts ; l'activation d'un véritable libre-échange ; la destruction des monopoles, l'élévation des salaires à leur pleine valeur ; la transformation des inventions permettant d'économiser le facteur travail en avantages pour tous ; et la répartition équitable du confort, des loisirs et d'autres avantages qui sont rendues possibles par le progrès de la civilisation[26]. En ce sens, la vulnérabilité des économies de marché à l'éclatement des bulles du crédit et aux magnats de l'immobilier est réduit.

Un impôt sur la valeur de la terre a aussi les effets d'un impôt progressif, car il est payé principalement par les riches (les propriétaires) et il ne peut pas être transmis aux locataires, aux travailleurs et aux utilisateurs des terres s'ils n'en sont pas propriétaires[27],[28].

Sources des rentes de situations et interventions politiques connexes

Le flux de revenus résultant de paiements pour l'accès restreint aux opportunités naturelles ou un accès artificiellement privilégié aux régions géographiques est appelé une rente de situation. Les georgistes soutiennent que la rente de situation attachée à la terre, les privilèges légaux, ainsi que les monopoles naturels doivent profiter à la communauté, plutôt qu'aux propriétaires privés. En économie, la « terre » comprend tout ce qui existe à l'état naturel, indépendamment de l'activité humaine. George inclut explicitement le climat, le sol, les voies navigables, les gisements minéraux, la loi ou forces de la nature, les voies publiques, les forêts, les océans, l'air et l'énergie solaire dans la catégorie de terres (ou plutôt de ressources naturelles)[29]. Alors que la philosophie du georgisme n'annonce rien de définitif en matière d'interventions spécifiques nécessaires pour résoudre les problèmes posés par les diverses sources de rente de situation, l'objectif commun des georgistes modernes est de capturer et de partager – ou réduire – la rente issue de toutes les sources de monopole naturel et de privilèges juridiques[30],[31].

Henry George partage le but des georgistes modernes consistant à socialiser ou démonter la rente de situation issue de toutes les formes de monopole des ressources naturelles et de privilèges juridiques. Cependant, George souligne principalement son attirance envers une politique d'impôt unique sur la valeur de la terre, qui cible une forme particulière de revenus de la propriété connue sous le nom de rente foncière. George s'intéresse en particulier à cette rente foncière parce que les emplacements rudimentaires sont plus précieux que les autres formes de monopoles et que chacun a besoin de place pour survivre ; il met en évidence le contraste avec les monopoles moins importants, comme celui du tramway et du télégraphe, qu'il critique également.

George a comparé ce problème à celui d'un travailleur qui pour se rendre à la maison est assailli par une série de brigands sur sa route, chacun lui demandant une petite partie des salaires des voyageurs, et enfin, à la fin de la route, un voleur l'attend et exige tout ce qui reste encore au voyageur. George dit que cela fait peu de différence de contester la série de petits larcins quand le dernier voleur demande tout ce que possède le travailleur[32]. George prédit qu'avec le temps, les progrès technologiques permettront d'augmenter la fréquence et l'importance de monopoles moindres, mais il s'attend à ce que le loyer du sol reste dominante[33]. George prédit même que la rente foncière augmente plus vite que les salaires et les revenus du capital, une prédiction que l'analyse moderne a montré être plausible, car l'approvisionnement de la terre est fixe[34].

La rente foncière ordinaire est toujours capitale pour les georgistes, en raison de son importante valeur et du gâchis connu de terrains sous-exploités. Toutefois, il existe d'autres sources de rente qui sont analogues théoriquement à la rente foncière et font partie des sujets débattus par les georgistes. En voici quelques-unes[35],[36],[37] :

Là où la libre concurrence est impossible, comme dans les cas du télégraphe, de l'eau, du gaz et des transports, George écrit que « de telles activités ont une vraie fonction sociale, qui doit être contrôlée et gérée par et pour l'ensemble des personnes concernées ». Les georgistes sont divisés par cette question de monopoles naturels et ont souvent favorisé une propriété publique des rentes fondées sur les droits de passage, plutôt que la propriété publique des entreprises de services publics.

Georgisme et économie de l'environnement

Le début de la prise en compte de la protection de la nature de l'Ère Progressiste (1890-1920) a été inspirée en partie par Henry George et son influence s'est étendue pendant des décennies par la suite[48]. Certains économistes écologiques toujours en faveur de la politique georgiste prônent la mise en place d'un impôt unique sur la valeur des terres pour libérer ou ré-ensauvager des terres inutilisées et conserver l'état de la nature par la réduction de l'étalement urbain[49],[50],[51].

La pollution dégrade la valeur de ce que les georgistes considèrent comme des communs. La pollution est une contribution négative, un prélèvement sur les communs ou un coût imposé aux autres, sa valeur est la rente de situation, même lorsque le pollueur ne reçoit pas un revenu explicite. Par conséquent, dans la mesure où la société considère la pollution comme nocive, la plupart des georgistes proposent de limiter la pollution par l'impôt ou par quotas qui capturent la rente qui résulte de son utilisation publique, ce qui permet la restauration, ou un dividende pour le citoyen[52],[53].

Le georgisme est lié à l'école de l'économie écologique, puisque tous deux proposent un marché des restrictions concernant la pollution[54]. Ces deux écoles sont compatibles puisqu'elles préconisent l'usage d'outils similaires dans le cadre d'une stratégie de conservation ; mais elles mettent l'accent sur différents aspects. La conservation est la question centrale de l'écologie, alors que la question de la rente est centrale au geoïsme. Alors que les économistes écologiques peuvent porter haut le prix de la pollution, par des amendes plus prudentes pour éviter des dommages à l'environnement intrinsèquement non quantifiables, les georgistes pourraient mettre l'accent sur la médiation entre les intérêts conflictuels et les droits de l'homme[55]. Le géolibertarianisme, une branche orientée marché du géoïsme, tend à prendre position contre ce qu'elle perçoit comme une réglementation trop contraignante et souhaite voir les enchères de quotas de pollution ou de taxes remplacer la plupart des réglementations de direction et de contrôle (en)[56].

Puisque les écologistes s'intéressent principalement à la conservation, ils ont tendance à négliger la question de la répartition équitable des rentes de rareté et des rentes de pollution, alors que les georgistes insistent pour que les revenus de la propriété ne reviennent pas à ceux qui détiennent le titre du patrimoine naturel et le privilège de polluer. Dans la mesure où les geoïstes reconnaissent l'effet de la pollution ou partagent les valeurs en matière de conservation de l'environnement, ils seront d'accord avec les économistes écologiques sur la nécessité de limiter la pollution, mais les géoïstes insistent également pour que la rente de pollution issue de ces efforts de conservation ne s'appliquent pas aux pollueurs et soit plutôt utilisée à des fins publiques ou pour compenser ceux qui subissent les effets négatifs de la pollution. Les économistes écologique préconisent de façon similaire des restrictions concernant la pollution, mais, en mettant l'accent d'abord sur la conservation, ils pourraient être disposés à accorder le privilège de polluer contre contrepartie pécuniaire aux pollueurs afin de capturer la rente qui lui est liée. Dans la mesure où les économistes écologiques partagent la même notion de justice sociale que celle des géoïstes, ils préconiseraient la mise aux enchères de quotas de pollution plutôt que de les accorder gratuitement. Cette distinction peut être observée dans la différence entre la version basique du marché des droits à polluer et la variante géoïste, cap and share (en) ou « plafonner et échanger », une proposition de vente aux enchères de permis de polluer temporaires, avec le retour au public des rentes, plutôt que de donner des privilèges de pollution gratuitement aux pollueurs existants, ou bien de vendre des permis perpétuels aux pollueurs[57],[58].

Utilisation des revenus

Les recettes tirées de cet impôt peuvent permettre la réduction ou l'élimination des impôts, de grands investissements, des dépenses publiques ou la distribution directe des fonds pour les citoyens comme une pension ou un revenu de base/citoyen du dividende.

Dans la pratique, l'élimination de toutes les autres taxes implique un impôt unique plus élevé que n'importe quel impôt foncier existant actuellement. L'introduction d'un impôt unique sur la valeur de la terre supérieur à la valeur des impôts existants, avec une certaine part d'incertitude, entraînerait inévitablement les prix de tous les titres fonciers à la baisse. George ne croit pas que les propriétaires doivent être indemnisés, et décrit le problème comme étant analogue à une indemnisation pour les anciens propriétaires d'esclaves.

D'autres géoïstes sont en désaccord sur la question de l'indemnisation ; certains préconisent une compensation totale tandis que d'autres avancent une compensation suffisante pour atteindre les réformes georgistes nécessaires. Les géoïstes ont longtemps différé du point de vue de George sur le degré de captage nécessaire de la rente. Historiquement, ceux qui plaidaient pour un impôt sur la rente publique seulement assez grande pour remplacer les autres taxes ont été considérés comme les partisans de l'impôt unique limité.

Synonymes et variantes

La plupart des premiers groupes défenseurs de ce courant se sont décrits comme des « single taxers » (« taxeurs uniques »). George accepte à contrecœur « taxe unique » comme un nom précis pour son principal objectif politique — l'abrogation de tous les impôts injustes ou inefficaces par un impôt unique sur la valeur de la terre. Dans l'ère moderne, les promoteurs du georgisme sont un groupe diversifié, issu de plusieurs différents milieux : les écologistes soulignent son écologisme ; les géolibertariens soulignent sa philosophie de marché libre égalitariste ; les utilitaristes soulignent de potentiels meilleurs biens publics ; et les urbanistes soulignent les avantages économiques et sociaux grâce aux gains d'efficacité par l'utilisation des meilleures terres pour les entreprises et le logement.

Certains adeptes ne sont pas satisfaits de la qualification de Georgistes. Alors que Henry George était bien connu tout au long de sa vie, il a été largement tombé dans l'oubli, mais l'idée d'une taxe unique de la terre lui est antérieure. Certains lui préfèrent ainsi le terme géoïsme (« geoism » en anglais)[59], avec le sens de géo (du grec γῆ « terre », afin de lever une ambiguïté : accidentellement, le premier composé du nom George (d'où Georgism) vient du grec Geōrgios, sachant que geōrgos signifie « fermier » et geōrgia, l'« agriculture », l'« élevage », puisque signifie la « terre » et ergon le « travail »)[60],[61] Les dénominations de Partage de la Terre (de l'anglais « Earth Sharing »)[62], geonomics[63], et de géolibertarianisme[64] (voir Libertaire) sont également utilisées par certains georgistes. Ces termes portent différemment l'accent, et souligne parfois de véritables différences sur l'emploi des rentes issues de la terre (dividende versé au citoyen ou tout simplement remplacer d'autres taxes) ; mais tous s'accordent sur la saisie publique de la rente de la terre.

Les amendes obligatoires et les frais liés à la terre sont les mesures politiques les plus communes aux georgistes, mais certains géoïstes préfèrent des systèmes d'extraction du profit qui reposent sur des méthodes telles que des frais sur les emplacements non-obligatoires ou issus d'auto-évaluation de la valeur de l'emplacement par des Community Land Trust[65], et de l'achat de contrats sur la valeur de la terre (en)[66],[67],[68],[69],[70].

Certains géoïstes croient que compenser partiellement les propriétaires fonciers est politiquement opportun afin de réaliser les compromis nécessaires à la réalisation de la réforme[71],[72]. Pour des raisons similaires, d'autres proposent une capture de l'augmentation future de la rente et non pas de toute la rente[73].

Si le georgisme a toujours été considéré comme une idéologie radicalement progressiste ou socialiste, certains libertariens et minarchistes estiment que les dépenses publiques sociales limitées devraient être financées à l'aide du concept georgiste qui consiste à capturer la rente issue de la valeur de la terre, mais que toute la rente ne devrait pas être saisie. Aujourd'hui, cet adaptation relativement conservatrice est généralement considérée comme étant incompatible avec le vrai géolibertarianisme, qui exige que l'excès de rente soit recueilli et ensuite redistribué à la population. Du temps d'Henry George, cette retenue vis-à-vis de la philosophie georgiste était connue comme « l'impôt unique limité », par opposition à « l'impôt unique illimité ». Henry George est en désaccord avec l'interprétation de « limité », mais a reconnu ses adhérents (par exemple, Thomas Shearman) comme des « single-taxers » [georgistes] légitimes[74]. (Voir Milton Friedman dans la section « Réception critique »)

Influence

Portrait-photographie de Henry George en costume d'époque pourvu d'une continental tie
Henry George, dont les écrits et le plaidoyer forment la base du georgisme.

Les idées georgistes fortement ont influencé la politique du début du XXe siècle. Les partis politiques qui ont été fondés sur des idées georgistes : le Commonwealth Land Party (en) des États-Unis, le Henry George Justice Party (en), la Single Tax League (en), et le Justice Party du Danemark.

Au Royaume-Uni, au cours de l'année 1909, le gouvernement libéral a inclus une taxe foncière dans le cadre de plusieurs taxes dans le cadre du People's Budget (« budget du peuple ») destinées à redistribuer les richesses (avec entre autres, un impôt progressif sur le revenu et l'augmentation de l'impôt sur la succession). Cela a provoqué indirectement une crise qui aentraîné la réforme de la Chambre des lords. Le budget a été adopté par la suite – mais sans la taxe foncière. En 1931, le Labour Governement, minoritaire, a adopté une taxe foncière dans la partie III de la loi de finance de 1931. Toutefois, ce texte a été abrogé en 1934 par le Gouvernement National avant de pouvoir être mis en œuvre.

Au Danemark, le Parti de la Justice georgiste a déjà été représenté au Folketinget. Il faisait partie d'un gouvernement de centre-droit (1957-60) et était également représenté dans le Parlement européen (1978-79). L'influence de Henry George a diminué au fil du temps, mais les idées georgistes continuent d'émerger encore de temps en temps en politique. Lors de la campagne présidentielle aux États-Unis de 2004, Ralph Nader mentionna Henry George dans ses déclarations de principes[75].

Les économistes sont toujours en faveur d'un impôt unique sur la terre[76]. Milton Friedman a publiquement soutenu l'impôt unique georgiste comme étant « le moins mauvais impôt »[20]. Joseph Stiglitz a déclaré que : « Non seulement Henry George avait raison d'affirmer que l'impôt sur la terre n'était pas discrétionnaire, mais en plus, dans une société à l'équilibre… un impôt sur la terre était tout juste suffisant pour financer le niveau (optimalement choisi) de dépenses gouvernementales. »[77] Il baptisa sa proposition « théorème de Henry George (en) »[78].

Mise en place des idées georgistes

Aux États-Unis

Plusieurs communautés furent aussi initiées aux principes georgistes lorsque cette philosophie était la plus populaire. Deux communautés existent encore aujourd'hui, celle d'Arden (Delaware) fondée en 1900 par Frank Stephens et Will Price, et Fairhope (Alabama), qui a été fondée en 1894 par les auspices de Fairhope Single Tax Corporation[79]. Quelques communautés établies aux États-Unis ont aussi adopter des mesures georgistes. Un georgiste à Houston, Texas, Joseph Jay Pastoriza promut un club georgiste dans cette ville, établi en 1890. Des années plus tard, alors qu'il servait comme conseiller municipal, il fut sélectionné pour servir la Commission des Taxes de Houston, et il promulgua le « Plan de Taxation de Houston » en 1912.

Les améliorations des catalogues marchands et fonciers ont été taxées à hauteur de 25 % de leur valeur estimée, les terrains inexploités furent taxés à hauteur de 70 % de leur valeur estimée, tandis que la propriété privée personnelle était, elle, exempte. Cet impôt georgiste perdura jusqu'à 1915, lorsque deux cours de justice l'invalidèrent, car il violait la Constitution du Texas en 1915. Ces efforts furent étouffés dans plusieurs autres villes texanes qui avaient tenté d'implémenter le Plan de Houston en 1915 : Beaumont, Corpus Christi, Galveston, San Antonio, and Waco[80].

Photo de la Henry George School of Social Science à New York
Henry George School of Social Science, à New York.

Plusieurs gouvernements municipaux aux États-Unis dépendent d'une Taxe sur la propriété comme leur source principale de revenue, bien que ce type de taxes ne sont pas georgistes puisqu'elles incluent la valeur des constructions et d'autres améliorations, l'exception étant la ville de Altoona (Pennsylvanie), qui a eu pendant une période seulement un impôt sur la terre.

Protectorat allemand de Kiautschou

Le protectorat allemand de la Kiautschou, en Chine, a entièrement implémenté les politiques georgistes. Le gouvernement allemand avait alors la volonté de préserver le nouveau protectorat de la spéculation immobilière qui causaient des problèmes dans les colonies africaines. Or parmi les réformateurs de la gestion du pays, Ludwig Wihelm Schrameier avait lu les travaux de Henry George, qui montraient un lien entre dépression et spéculation immobilière. Schrameier a affirmé ne pas avoir été influencé par le georgisme de manière directe, mais plutôt poussé par l'urgence de la situation[81].

L'administration allemande mis en place une taxe unique de 6 % sur la terre, ainsi qu'une taxe d'un tiers sur l'ensemble des plus-values faites sur la vente de terrain. Par ailleurs, l'État se réservait la priorité d'acheter tout terrain au prix de vente, décourageant ainsi tout quiconque de déprécier fortement les prix dans le but de réduire la taxe unique payée sur les terrains – et aucune sur les bâtiments construits sur ces terrains. Il s'agit de la toute première implémentation de la taxe georgiste comme unique source de revenu.

Cette politique unique au monde fut couronnée de succès[82]. La colonie exista comme protectorat allemand de 1898 jusqu'à 1914, lorsqu'elle fut saisie par les troupes japonaises et britanniques. Entre-temps, la colonie dont le principal atout était un village de pêcheur de 83 000 habitants était devenue le quatrième plus grand port de commerce sur la côte chinoise. Sa population avait atteint les 275 000 habitants. Mais lorsque les Japonais changèrent de système de taxation, la ville perdit rapidement sa renommée[83].

Reste du monde

Les idées georgistes furent aussi adoptées à un certain degré en Australie, à Hong Kong, à Singapour, en Afrique du Sud, en Corée du Sud et à Taïwan. Dans ces pays, le gouvernement continue de lever un certain impôt sur la terre, à quelques exceptions près[84].

Instituts et organisations

Plusieurs organisations existent encore et continuent à promouvoir les idées d'Henry George. Selon The American Journal of Economics and Sociology, le périodique Land&Liberty, établi en 1894, est le « projet georgiste qui a perduré le plus longtemps dans l'histoire »[85]. Fondé lors de la Grande Dépression en 1932, la Henry George School of Social Science de New York offre des cours, des séminaires sponsorisés et publie des recherches portant sur le paradigme georgiste[86]. Également aux États-Unis, le Lincoln Institute of Land Policy fut aussi établi en 1974 en se fondant sur les écrits d'Henry George. Il « tente d'apporter quelques choses au dialogue portant sur le développement urbain, l'environnement de construction, et les politiques de taxation aux États-Unis et à l'étranger »[87].

La Henry George Foundation continue de promouvoir les idées de Henry George au Royaume-Uni[88].

L'Union internationale pour la taxation de la rente foncière (en) est un groupe de coordination qui réunit des organisations au niveau mondial, organisations qui tentent de faire passer des réformes sur les rentes foncières[89].

Réception

L'économiste Alfred Marshall croyait que les vues de George dans Progrès et Pauvreté étaient dangereuses, et avait même prédit qu'elles pourraient engendrer des guerres, de la violence et des destructions économiques. Marshall était particulièrement inquiet par l'idée d'un changement rapide et de l'injustice faite aux propriétaires terriens, s'ils n'étaient pas compensés. Dans sa conférence sur Progrès et Pauvreté, Marshall s'opposait la position de George sur la compensation due aux propriétaires terriens mais en soutenant totalement son remède ultime, à savoir, un impôt unique sur la terre. Tant que la hauteur de cet impôt remplacerait de façon progressive les autres formes de taxe et que cela ne causerait pas une chute massive des prix des terrains, Marshall était en faveur d'un impôt unique sur les terrains fondé sur des bases économiques et morales, en suggérant qu'un impôt de trois ou quatre pour-cent remplirait cette condition. Une fois cette mesure mise en place, le gouvernement saisirait la valeur des terrains à des prix réduits et deviendrait propriétaire cent années plus tard. Marshall affirmait que ce plan, qu'il supportait fermement rendrait l'existence d'un département gouvernemental spécialisé dans la collecte de taxe inutile. Pour les pays nouvellement fondés, où la terre n'était pas déjà privée, Marshall préconisait l'application immédiate de la proposition économique d'Henry George. Ainsi le problème de l'indemnisation ne se poserait pas[90],[91].

Karl Marx considérait que le programme d'un impôt unique était une régression par rapport à la transition au communisme et caractérisait le georgisme comme la « dernière tentative du Capitalisme »[92]. Marx argumentait : « Tout ceci… n'est qu'une tentative, ornée de socialisme, afin de sauver la domination du capitalisme et pour tout recommencer sur des bases plus larges que les bases présentes. »[93]. Marx critiquait aussi le fait que la théorie de la taxe unique sur la terre se concentre sur la valeur de la terre, car « Son dogme fondamental réside dans le fait que tout irait bien si la rente foncière retournait à l'État »[93]. Les georgistes tels que Fred Harrison (2003) ont répondu à ces objections marxistes[94].

Richard T. Ely, connu comme le « Père de l'Économie de la Terre »[95],[96] était d'accord avec les arguments économiques du georgisme, mais croyait que corriger le problème à la manière de George (sans compensation pour les propriétaires terriens) était injuste envers les propriétaires actuels des terres. Pour expliquer sa position, Ely écrivit

« If we have all made a mistake, should one party to the transaction alone bear the cost of the common blunder? »

— Richard Ely, [97]

« Si nous avons tous commis la faute, devrait-il incomber à une partie seulement le coût lié à la correction de cette commune erreur? »

— [97]

John R. Commons supportait les arguments économiques georgistes, mais s'opposait à ce qu'il percevait comme une tendance politique et environnementale dangereuse, celle de se reposer sur une approche simplificatrice en matière de réforme des taxes, en particulier la formule « impôt unique ». Commons concluait dans (en) The Distribution of Wealth à la suite d'une estimation que « peut-être environ 95 % de toutes les valeurs décrites dans les fortunes des millionnaires [sic] étaient dues à des investissements classés comme dérivant leur valeur de la terre et de monopole naturel et d'industries compétitives aidées de ces monopoles ». Toutefois, il critiquait les georgistes pour ne pas apercevoir que les idées anti-monopoles d'Henry George devaient être mises en place par des outils variés. Il écrivit : « Les arbres ne montent pas au ciel – ils périraient à cause des vents violents ; et une vérité unique, comme un impôt unique, se terminerait par sa propre destruction. » Commons utilise l'exemple de la fertilité naturelle du sol et de la valeur de la forêt comme un exemple de cette destruction, puisqu'un impôt sur la valeur in situ de ces ressources naturelles épuisables peut conduire à leur surexploitation et leur sur-extraction. Commons recommandait donc à la place, un impôt sur le revenu tiré de la forêt, similaire la taxe d'extraction (en) des georgistes modernes[98],[99].

D'autres contemporains comme l'économiste de l'École autrichienne d'économie Frank Fetter et l'économiste néoclassique John Bates Clark ont argumenté qu'il était impossible de maintenir la distinction classique entre le capital et la terre et critiquèrent le georgisme à partir de ce constat. Mark Blaug, un spécialiste en histoire de la pensée économique, attribue à Fetter et Clark l'influence majeure qui conduisit à l'abandon de l'idée que « la terre est un facteur de production unique, d'où l'absence de nécessité de se doter d'une théorie de la rente foncière » et déclarant que « c'est là l'attaque fondamentale de toutes les oppositions des économistes contemporain d'Henry George et certainement la raison centrale qui explique pourquoi les économistes professionnels l'ont tant ignoré »[100].

Robert Solow soutenait la théorie georgiste, mais était méfiant de l'injustice perçue de l'expropriation. Solow déclarait que taxer la rente foncière attendue « n'aurait aucune semblant de justice » ; toutefois l'idée georgiste de taxer la valeur des terrains serait une bonne chose là où la propriété privée des terrains n'était pas encore acquise, ou dans le cas où transition se ferait lentement[101].

Milton Friedman était d'accord pour dire que la proposition d'Henry George était « la moins mauvaise » manière de prélever l'impôt nécessaire aux recettes publiques[102]. Toutefois, Friedman voyait le georgisme comme partiellement immoral, dû aux différences d'opinion concernant la validité des droits de propriétés de la terre acquis[citation nécessaire]. Les georgistes sont d'accord avec Friedman que les titres de propriété devraient demeurer privés, toutefois, ils croient que l'acquisition par des mains privées d'une rente foncière attachée à un terrain non mis en valeur est fondamentalement injuste, en le comparant à l'esclavage[103].

George fut aussi accusé d'exagérer l'importance de sa « théorie d'une rente qui dévore tout », en affirmant que c'est la cause principale de la pauvreté et de l'injustice sociale de la société[104]. George argumentait que la rente issue de la terre progressait plus vite que les salaires, car l'offre de la terre était fixe. Des économistes modernes, dont Ottman Edenhofer, ont démontré que l'affirmation de George est plausible, mais qu'elle était probablement plutôt vérifiée à l'époque de George, plus qu'elle ne l'est aujourd'hui[34].

Les premières critiques du georgisme furent celles qui considéraient que cela générerait des recettes publiques trop importantes et que cela conduirait à une croissance non voulue du gouvernement. Mais des critiques plus tardives ont considéré au contraire, que cela ne générerait pas de recettes suffisantes pour couvrir le budget du gouvernement. Joseph Schumpeter concluait dans son analyse du georgisme par la phrase suivante : « C'est économiquement solide, sauf que cela demande un optimisme injustifié en ce qui concerne les rendements d'un tel impôt ». Les économistes qui ont étudié la terre ont concluent que la critique de Schumpeter est injustifiée puisque le rendement de la rente est probablement plus important que ce que supposent les économistes modernes comme Paul Krugman[105] Pour Krugman, le meilleur moyen de lever l'impôt est la taxation de la valeur de la terre, mais que les augmentations des dépenses publiques ont rendu les recettes issues de cet impôt sur la rente foncière, insuffisantes pour couvrir toutes les dépenses du gouvernement[106].

Les georgistes ont répondu à la critique en citant des études et des analyses qui démontrent que la valeur des terrains dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie est largement suffisante pour soutenir les niveaux de dépenses du gouvernement[107],[108],[109],[110],[111],[112],[113].

Le philosophe politique anarcho-capitaliste et économiste Murray Rothbard a critiqué le georgisme dans (en) Man, Economy, and State comme étant philosophiquement incompatible avec la théorie subjective de la valeur, et déclara plus tard que la terre n'est pas pertinente en tant que facteur de production, dans l'échange et le système des prix[114], mais dans sa critique, vue par certains dont les opposants au georgisme, se fonde sur de mauvaises affirmations et un raisonnement biaisé[115].

L'économiste de l'École autrichienne d'économie Friedrich von Hayek a attribué à l'enthousiasme des premières heures pour la théorie d'Henry George, le développement de son intérêt pour l'économie. Plus tard, Hayek dira que la théorie du georgisme serait très solide, si les défis d'évaluation ne conduisaient pas à des résultats injustes, mais il croyait que cela était inévitable[116].

Georgistes notables

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Toutefois, les georgistes ont également jugé légitimes plusieurs formes de capture de rentes, comme le seigneuriage.

Références

  1. Mason Gaffney et Fred Harrison, The Corruption of Economics. London: Shepheard-Walwyn, 1994, (ISBN 978-0-85683-244-4)
  2. Michael Hudson et Kris Feder, George J. Miller, A Philosophy for a Fair Society. Shepheard-Walwyn, Londres, 1994, (ISBN 978-0-85683-159-1).
  3. « An Introduction to Georgist Philosophy & Activity », Council of Georgist Organizations (consulté le ).
  4. Jerome F. Heavey, « Comments on Warren Samuels' "Why the Georgist movement has not succeeded" », American Journal of Economics and Sociology, vol. 62, no 3,‎ , p. 593–99 (DOI 10.1111/1536-7150.00230, JSTOR 3487813) :

    « human beings have an inalienable right to the product of their own labor »

    .
  5. Jane McNab, « How the reputation of Georgists turned minds against the idea of a land rent tax », sur Business School, The University of Western Australia (version du sur Internet Archive).
  6. William J. McCluskey et Riël C. D. Franzsen, « Land Value Taxation: An Applied Analysis », Ashgate, (consulté le ).
  7. (en) Mason Gaffney et Rich Nymoen, « The Forgotten Idea That Shaped Great U.S. Cities », Commons magazine,‎ (lire en ligne).
  8. « "Economics" and Political Economy », sur Understanding Economics (consulté le ).
  9. Nic Tideman, « Basic Principles of Geonomics » (consulté le )
  10. Paula Casal, « Global Taxes on Natural Resources », Journal of Moral Philosophy, vol. 8, no 3,‎ , p. 307–27 (DOI 10.1163/174552411x591339, lire en ligne, consulté le ) :

    « It can also invoke geoism, a philosophical tradition encompassing the views of John Locke and Henry George... »

  11. John Locke, « Some Considerations of the Consequences of the Lowering of Interest and the Raising the Value of Money » [archive du ], .
  12. Mason Gaffney, « Logos Abused: The Decadence and Tyranny of Abstract Reasoning in Economics » (consulté le )
  13. (en) Agrarian Justice, Wikisource edition (lire en ligne), paragraphe 12
  14. « Progress and Poverty, Introduction », sur www.henrygeorge.org (consulté le )
  15. (en) Henry George, Progress and Poverty, (lire en ligne)
  16. « Common Rights Vs. Collective Rights », sur geolib.com (consulté le )
  17. « Poverty - Earthsharing Canada », sur earthsharing.ca (consulté le )
  18. Phillip Inman, « Could we build a better future on a land value tax? », The Guardian (consulté le )
  19. Adam Smith, The Wealth of Nations, Book V, , « Chapter 2, Article 1: Taxes upon the Rent of Houses »
  20. a et b Nicolaus Tideman et Mason Gaffney, Land and Taxation, Shepheard-Walwyn in association with Centre for Incentive Taxation, (ISBN 978-0-85683-162-1, lire en ligne)
  21. (en) Fred E. Foldvary, « Geo-Rent: A Plea to Public Economist », Econ Journal Watch,‎ (lire en ligne)
  22. Joseph Stiglitz, « Thomas Piketty and Joseph Stiglitz », INETeconomics (consulté le )
  23. « Re:Think. Tax discussion paper for March 2015 », The Australian Government the Treasury (consulté le )
  24. Benjamin Franklin, Memoirs of Benjamin Franklin, Volume 2, McCarty & Davis, (lire en ligne), p. 32
  25. Mary L. Shine, Ideas of the founders of the American nation on landed property, University of Wisconsin, (lire en ligne), p. 196
  26. Henry George, An anthology of Henry George's thought, Rochester, N.Y., University of Rochester Press, (ISBN 1-878822-81-0)
  27. Binswanger-Mkhize, Hans P, Bourguignon, Camille et Brink, Rogier van den, Agricultural Land Redistribution : Toward Greater Consensus, World Bank, (lire en ligne)

    « A land tax is considered a progressive tax in that wealthy landowners normally should be paying relatively more than poorer landowners and tenants. Conversely, a tax on buildings can be said to be regressive, falling heavily on tenants who generally are poorer than the landlords »

  28. Elizabeth Plummer, « Evidence on the Distributional Effects of a Land Value Tax on Residential Households », National Tax Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Henry George, Protection or Free Trade,
  30. Lindy Davies, « The Science of Political Economy: What George "Left Out" », sur Economic Science Course by the Henry George Institute (consulté le )
  31. H. William Batt, « The Compatibility of Georgist Economics and Ecological Economics » (consulté le )
  32. Henry George, Protection or Free Trade, New York, Doubleday, Page & Co.,
  33. Henry George, An Anthology of Henry George's Thought, Volume 1, University Rochester Press, , 253 p. (ISBN 978-1-878822-81-9, lire en ligne), p. 148
  34. a et b Linus Mattauch, Jan Siegmeier, Ottmar Edenhofer et Felix Creutzig, « Financing Public Capital through Land Rent Taxation : A Macroeconomic Henry George Theorem », CESifo Working Paper, no 4280,‎ (lire en ligne)
  35. Nicolaus Tideman, « Using Tax Policy to Promote Urban Growth » (consulté le )
  36. Mason Gaffney, « The Hidden Taxable Capacity of Land: Enough and to Spare », International Journal of Social Economics, no Summer 2008,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. Karl Fitzgerald, « Total Resource Rents of Australia », Prosper Australia (consulté le )
  38. (en) Harriss et C. Lowell, « Nonrenewable Exhaustible Resources and Property Taxation », American Journal of Economics and Sociology, no 65.3,‎ , p. 693–699
  39. Henry George, An Anthology of Henry George's Thought, Volume 1, University Rochester Press, , 253 p. (ISBN 978-1-878822-81-9, lire en ligne), p. 156
  40. Henry George, « Scotland and Scotsmen » [archive du ] (consulté le ) Address delivered on 18 February 1884 at the City Hall, Glasgow
  41. Joseph Dana Miller, « To Hold the Sea In Fee Simple », The Single Tax Review, vol. 21–22,‎ , p. 37 (lire en ligne, consulté le )
  42. Clarence Darrow, « How to Abolish Unfair Taxation » (consulté le )
  43. Dan Sullivan, « Are you a Real Libertarian, or a ROYAL Libertarian? » (consulté le )
  44. Louis F. Post, « Outlines of Louis F. Post's Lectures » (consulté le )
  45. Stephen Zarlenga, « Henry George’s Concept of Money (Full Text) And Its Implications For 21st Century Reform », American Monetary Institute (consulté le )
  46. (en) Henry George, « On Patents and Copyrights » (consulté le )
  47. (en) Neil B. Niman, « Henry George and the Intellectual Foundations of the Open Source Movement », sur Robert Schalkenbach Foundation (consulté le ) : « A modern counterpart to the nineteenth century focus on land can be found in the twentieth century concern with the establishment of intellectual property rights that fence off a portion of the creative commons in order to construct temporary monopolies. ».
  48. Fox, Stephen R. The American Conservation Movement: John Muir and His Legacy. Madison, WI: U of Wisconsin, 1985.
  49. Daly, Herman E., and Joshua C. Farley. Ecological Economics: Principles and Applications. Washington: Island, 2004.
  50. (en) Molly Scott Cato, « The Gypsy Rover, the Norman Yoke and the Land Value Tax » (consulté le )
  51. (en) Peter Smith, « Beaver, Rewilding & Land Value Tax have the answer to the UK's Flooding Problem. » (consulté le )
  52. (en) John Ikerd, « The Green Tax Shift: Winners and Losers », sur missouri.edu (consulté le )
  53. (en) Paula Casal, « Global Taxes on Natural Resources », Journal of Moral Philosophy, no 8,‎ , p. 307–27 (lire en ligne, consulté le )
  54. (en) Backhaus, Jurgen et J. J. Krabbe, « Henry George's Contribution to Modern Environmental Policy: Part I, Theoretical Postulates », American Journal of Economics and Sociology, Weborn, no 50.4,‎ , p. 485-501.
  55. (en) Clifford Cobb, « Herman Daly Festschrift: Ecological and Georgist Economic Principles: A Comparison » (consulté le )
  56. (en) Eric Roark, Removing the commons : a Lockean left-libertarian approach to the just use and appropriation of natural resources, Lanham (Md.), Lexington Books, (ISBN 978-0-7391-7469-2, lire en ligne)
  57. (en) C. A. Brebbia, Ecodynamics : The Prigogine Legacy, WIT Press, , 341 p. (ISBN 978-1-84564-654-7, lire en ligne), p. 104
  58. (en) Amy Gluckman, « A Primer on Henry George's "Single Tax" », Dollars & Sense,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. (en) Lindy Davies, « Socialism, Capitalism, and Geoism »
  60. (en) « γῆ » (consulté le )
  61. Georges (prénom)
  62. (en) « Introduction to Earth Sharing ».
  63. (en) « Jeffery J. Smith - Progress.org », sur www.progress.org (consulté le )
  64. (en) Fred Foldvary, « Geoism and Libertarianism » [archive du ] (consulté le )
  65. (en) Mike Curtis, « The Arden Land Trust », sur www.sfrgroup.org (consulté le )
  66. (en) Martin Adams, « Sharing the Value of Land: The Promise of Location Value Covenants » (consulté le )
  67. (en) Deirdre Kent, « Land and Money Reform Synergy in New Zealand » [archive du ], Smart Taxes (consulté le )
  68. (en) « Cooperative Individualism - Liberty Schools » [archive du ], sur www.cooperativeindividualism.org (consulté le )
  69. (en) « Location Value Covenants - Systemic Fiscal Reform », sur www.sfrgroup.org (consulté le )
  70. (en) Fred Foldvery, « Geoanarchism A short summary of geoism and its relation to libertarianism. » [archive du ] (consulté le )
  71. (en) Frank F. Bille, « The Danish-American Georgist » [archive du ], Henry George News (consulté le )
  72. (en) Joseph Dana Miller, Land and Freedom : An International Record of Single Tax Progress, Volume 4, Single Tax Publishing Company, (lire en ligne), p. 9–15
  73. (en) Martin Wolf, « Why we must halt the land cycle », Financial Times (consulté le )
  74. (en) Charles A. Barker, « The Followers of Henry George » [archive du ], Henry George News (consulté le )
  75. « Internet Archive Wayback Machine », Web.archive.org, (version du sur Internet Archive)
  76. « Why Henry George had a point », sur The Economist (consulté le )
  77. (en) Joseph Stiglitz, The Economics of Public Services, Londres, Macmillan Publishers, , « The theory of local public goods », p. 274–333.
  78. (en) Richard J. Arnott et Joseph E. Stiglitz, « Aggregate Land Rents, Expenditure on Public Goods, and Optimal City Size », Quarterly Journal of Economics, vol. 93, no 4,‎ , p. 471–500 (DOI 10.2307/1884466, JSTOR 1884466)
  79. (en) « Fairhope Single Tax Corporation », sur Fairhope Single Tax Corporation (consulté le )
  80. (en) Stephen Davis, « Joseph Jay Pastoriza and the Single Tax in Houston, 1911-1917 », Houston Review: history and culture of the Gulf Coast, vol. 8, no 2,‎ (lire en ligne)
  81. (en) Silagi Michael et N. Faulkner Susan, « Land Reform in Kiaochow, China : From 1898 to 1914 the Menace of Disastrous Land Speculation Was Averted by Taxation », American Journal of Economics and Sociology, vol. 43, no 2,‎ , p. 167-177 (ISSN 0002-9246, lire en ligne, consulté le ).
  82. (en) Michael Silagi et Susan N Faulkner, « Land Reform in Kiaochow, China: From 1898 to 1914 the Menace of Disastrous Land Speculation was Averted by Taxation », The American Journal of Economics and Sociology, vol. 43, no 2,‎ , p. 167–77 (DOI 10.1111/j.1536-7150.1984.tb02240.x).
  83. (en) J. Smith Jeffrey, « Tsingtao, capital of Kiaochow, China », sur Earth Rights Institute (consulté le ).
  84. (en) M. Mason Gaffney, « Henry George 100 Years Later », Association for Georgist Studies Board (version du sur Internet Archive)
  85. The American Journal of Economics and Sociology, vol. 62, 2003, p. 615
  86. (en) « About Us – Henry George School of Social Science », sur hgsss.org, Henry George School of Social Science (consulté le ).
  87. (en) « About the Lincoln Institute of Land Policy », Lincolninst.edu (consulté le ).
  88. (en) « The Henry George Foundation » (consulté le ).
  89. The IU, « The IU » (consulté le ).
  90. (en) Alfred Marshall, « Three Lectures on Progress and Poverty by Alfred Marshall », The Journal of Law & Economics, vol. 12, no 1,‎ , p. 184–226 (www.jstor.org/stable/724986)
  91. (en) Alfred Marshall, Principles of Economics, Library of Economics and Liberty, .
  92. (en) Robert V. Andelson, « Henry George and The Reconstruction Of Capitalism » (consulté le )
  93. a et b Karl Marx, « Letters: Marx-Engels Correspondence 1881 », sur www.marxists.org (consulté le )
  94. (en) Fred Harrison, « "Gronlund and other Marxists – Part III: nineteenth-century Americas critics", American Journal of Economics and Sociology », sur findarticles.com (consulté le )
  95. (en) « What is Land Economics? », sur Land Economics Foundation (LEF) (consulté le )
  96. (en) « General Information », sur LAI (consulté le )
  97. (en) Henry George, « A Response to Richard Ely On the Question of Compensation to Owners of Land » (version du sur Internet Archive)
  98. (en) John R. Commons, The Distribution of Wealth, (lire en ligne)
  99. (en) John R. Commons, « A Progressive Tax on Bare Land Values. », Political Science Quarterly, vol. 37, no 1,‎ , p. 41–68 (www.jstor.org/stable/2142317)
  100. (en) Mark Blaug, Interview in Andelson, Robert V., Critics of Henry George : An Appraisal of Their Strictures on Progress and Poverty, Blackwell Publishing, (lire en ligne), p. 686.
  101. a et b (en) Fred E. Foldvery, « Geo-Rent: A Plea to Public Economists », Econ Watch, vol. 2, no 1,‎ , p. 106–32 (lire en ligne, consulté le )
  102. (en) N. Gregory Mankiw et Mark P. Taylor, « Microeconomics », Cengage Learning EMEA, (consulté le )
  103. (en) Henry George, The Irish Land Question, (lire en ligne)
  104. (en) « Critics of Henry George: An Appraisal of Their Strictures on Progress and Poverty, Vol. 1 », Wiley-Blackwell, (consulté le )
  105. (en) Michael Hudson, A Philosophy for a Fair Society, (ISBN 978-0-85683-159-1, lire en ligne)
  106. (en) « "urban%20economics%20models%20actually%20do%20suggest%20that%20Georgist%20taxation%20would%20be%20the%20right%20approach%20at%20least%20to%20finance%20city%20growth."/ Urban economics models actually do suggest that Georgist taxation would be the right approach at least to finance city growth. »
  107. (en) Mason Gaffney, « The hidden taxable capacity of land: enough and to spare », International Journal of Social Economics, vol. 36, no 4,‎ , p. 328–411 (DOI 10.1108/03068290910947930, lire en ligne, consulté le )
  108. (en) Fred Foldvery, « The Ultimate Tax Reform: Public Revenue from Land Rent » (consulté le )
  109. (en) Cord Steven, « How Much Revenue would a Full Land Value Tax Yield? Analysis of Census and Federal Reserve Data. », American Journal of Economics and Sociology, no 44,‎ , p. 279–293
  110. (en) Cord Steven, Land Rent is 20% of U.S. National Income for 1986 : Incentive Taxation, , p. 1–2.
  111. (en) Mike Miles, « What Is the Value of all U.S. Real Estate? », Real Estate Review, no 20,‎ , p. 69–75.
  112. (en) Nicolaus Tideman et Florenz Plassman, The Losses of Nations : Deadweight Politics versus Public Rent Dividends, Londres, OthilaPress, , « Taxed Out of Work and Wealth: The Costs of Taxing Labor and Capital », p. 146–174.
  113. (en) Karl Fitzgerald, « Total Resource Rents of Australia » (consulté le )
  114. (en) Murray Rothbard, Man, Economy, and State : A Treatise on Economic Principles, David Van Nostrand,
  115. (en) David J Heinrich, « Murray Rothbard and Henry George », sur www.mises.org (consulté le )
  116. (en) Robert V. Andelson, « On Separating the Landowner’s Earned and Unearned Increment: A Georgist Rejoinder to F. A. Hayek », American Journal of Economics and Sociology, vol. 59, no 1,‎ , p. 109–17 (DOI 10.1111/1536-7150.00016, lire en ligne, consulté le ) Hayek écrivit « It was a lay enthusiasm for Henry George which led me to economics. »
  117. (en) Harry Gunnison Brown, « A Defense of the Single Tax Principle. », The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science, vol. 183, no 1,‎ , p. 63-69 (lire en ligne, consulté le ). Citation : « The truth is that I recognize the fundamental justice and common sense of the single-tax idea. But that any other tax than a tax on land values is always and everywhere wrong, regardless of public needs or the nature of this other tax, I do not maintain. »
  118. Harter, Lafayette G. John R. Commons, His Assault on Laissez-faire. Corvallis: Oregon State UP, 1962. pp. 21, 32, 36, 38.
  119. "Two Centuries of Economic Thought on Taxation of Land Rents." In Richard Lindholm and Arthur Lynn, Jr., (eds.), Land Value Taxation in Thought and Practice. Madison: Univ. of Wisconsin Press, 1982, pp. 151–96.
  120. (en) Stanley Brue et Grant Randy, The Evolution of Economic Thought, Cengage Learning, , Supplemental Biography of John Rogers Commons for chapter 19 of the online edition of The Evolution of Economic Thought éd. "After reading Henry George's Progress and Poverty", Commons "became a single-taxer."
  121. (en) Raymond D. Crotty, A Radical's Response, Poolbeg, , 170 p. (ISBN 978-0-905169-98-9, lire en ligne)
  122. Barry Sheppard, « ‘Progress and Poverty’ – Henry George and Land Reform in modern Ireland », sur The Irish Story (consulté le )
  123. (en) Herman Daly, « Smart Talk: Herman Daly on what’s beyond GNP Growth », Henry George School of Social Science (consulté le ) : « "... I am really sort of a Georgist." »
  124. (en) Mason Gaffney, « Stimulus: The False and the True Mason Gaffney » (consulté le )
  125. Paul Douglas, In the fullness of time; the memoirs of Paul H. Douglas, New York, Harcourt Brace Jovanovich, (ISBN 0-15-144376-9)
  126. (en) Ottmar Edenhofer, « Hypergeorgism: When is Rent Taxation as a Remedy for Insufficient Capital Accumulation Socially Optimal? »,  : « "Extending and modifying the tenet of georgism, we propose that this insight be called hypergeorgism." "From a historical perspective, our result may be closer to Henry George’s original thinking than georgism or the neoclassical Henry George Theorems." »
  127. Ottmar Edenhofer, « Financing Public Capital Through Land Rent Taxation: A Macroeconomic Henry George Theorem »
  128. (en) Ottmar Edenhofer, « The Triple Dividend Climate Change Mitigation, Justice and Investing in Capabilities » (consulté le )
  129. (en) « Foldvary policy reforms », sur www.foldvary.net (consulté le )
  130. (en) « Mason Gaffney's Website », sur masongaffney.org (consulté le )
  131. Mason Gaffney, « Henry George 100 Years Later: The Great Reconciler » (version du sur Internet Archive)
  132. (en) Airlie Worrall, The New Crusade : the Origins, Activities and Influence of the Australian Single Tax Leagues, 1889–1895, M.A. thesis, University of Melbourne, .
  133. Turgeon, Lynn. Bastard Keynesianism: the evolution of economic thinking and policymaking since World War II. Westport, Conn: Praeger, 1997
  134. Gaffney, Mason. "Warm Memories of Bill Vickrey". Land & Liberty. http://www.cooperative-individualism.org/gaffney-mason_warm-memories-of-bill-vickrey-1997.htm
  135. Gaffney, Mason, and Fred Harrison. The corruption of economics. London: Shepheard-Walwyn in association with Centre for Incentive Taxation, 2006
  136. Hotelling, Harold. “The General Welfare in Relation to Problems of Taxation and of Railway and Utility Rates.” Econometrica, vol. 6, no. 3, 1938, pp. 242–69. www.jstor.org/stable/1907054.
  137. Andelson Robert V. (2000). Land-Value Taxation Around the World: Studies in Economic Reform and Social Justice Malden. MA:Blackwell Publishers, Inc. p. 359.
  138. Ruth Eckdish Knack, « Pay As You Park: UCLA professor Donald Shoup inspires a passion for parking. », Planning Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  139. Shoup, Donald C. "The Ideal Source of Local Public Revenue." Regional Science and Urban Economics 34.6 (2004): 753-84.
  140. Emily Washington, « The High Cost of Free Parking Chapters 19–22 », sur marketurbanism.com, Market Urbanism (consulté le )
  141. Quotes from Nobel Prize Winners Herbert Simon a affirmé en 1978 : « Assuming that a tax increase is necessary, it is clearly preferable to impose the additional cost on land by increasing the land tax, rather than to increase the wage tax – the two alternatives open to the City (of Pittsburgh). It is the use and occupancy of property that creates the need for the municipal services that appear as the largest item in the budget – fire and police protection, waste removal, and public works. The average increase in tax bills of city residents will be about twice as great with wage tax increase than with a land tax increase. »
  142. Herbert Simon. (2014). The Famous People website. Retrieved 12:59, Oct 30, 2014, from http://www.thefamouspeople.com/profiles/herbert-simon-293.php.
  143. Joseph Stiglitz, « Working Paper No. 6: Principles and Guidelines for Deficit Reduction » [archive du ], sur Next New Deal The Blog of the Roosevelt Institute, The Roosevelt Institute, (consulté le ) : « One of the general principles of taxation is that one should tax factors that are inelastic in supply, since there are no adverse supply side effects. Land does not disappear when it is taxed. Henry George, a great progressive of the late nineteenth century, argued, partly on this basis, for a land tax. », p. 5
  144. Nicolaus Tideman, « Global Economic Justice », Schalkenbach Foundation (version du sur Internet Archive)
  145. « Bill Vickrey: "This paper would benefit from an application of Henry George's idea of taxing land values!" », sur www.wealthandwant.com (consulté le )
  146. Dick Netzer, « Remembering William Vickrey », Land Lines, vol. 8, no 6,‎ (lire en ligne, consulté le )
  147. Vickrey, William. "The Corporate Income Tax in the U.S. Tax System, 73 TAX NOTES 597, 603 (1996). Citation : « Removing almost all business taxes, including property taxes on improvements, excepting only taxes reflecting the marginal social cost of public services rendered to specific activities, and replacing them with taxes on site values, would substantially improve the economic efficiency of the jurisdiction. »
  148. Renato Cirillo, « Léon Walras and Social Justice », The American Journal of Economics and Sociology, vol. 43, no 1,‎ , p. 53–60 (DOI 10.1111/j.1536-7150.1984.tb02222.x, JSTOR 3486394)
  149. Barker, Charles A., 1955. Henry George. New York: Oxford University Press
  150. (en) Richard Boast, Buying the land, selling the land : governments and Maori land in the North Island 1865–1921, Wellington N.Z, Victoria University Press, Victoria University of Wellington, , 485 p. (ISBN 978-0-86473-561-4, lire en ligne)
  151. Daunton, M. J. State and market in Victorian Britain : war, welfare and capitalism. Woodbridge, UK Rochester, NY: Boydell Press, 2008. Citation : « In the election of 1890 he campaigned for radical land reform, arguing for a tax on the 'unearned increment', and advocated the programme of Henry George as a means of 'bursting up the great estates'. »
  152. Andrew MacLaren, « The People's Rights: Opportunity Lost? », Finest Hour, vol. 112,‎ (lire en ligne, consulté le )
  153. Ianthe Jeanne Dugan, « It's a Lonely Quest for Land-Tax Fans, But, by George, They Press On », Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  154. Stevens, Elizabeth Lesly. "A Tax Policy With San Francisco Roots". July 30, 2011 https://www.nytimes.com/2011/07/31/us/31bcstevens.html?_r=0 Citation : « But Mr. Brown was certainly in good company as a Georgist. Devotees over the years have included Leo Tolstoy, Winston Churchill, Sun Yat-Sen, and the inventor of the board game that would become Monopoly. »
  155. Murdoch, Walter. Alfred Deakin: a sketch. Melbourne, Vic: Bookman, 1999. [1923]
  156. Peter Bastian, Andrew Fisher : An Underestimated Man, Sydney, N.S.W, UNSW Press, , 419 p. (ISBN 978-1-74223-004-7 et 1-74223-004-0, lire en ligne), p. 28–30
  157. [George, Henry, Jr. The Life of Henry George. New York: Doubleday & McClure, 1900.]
  158. Rutherford B. Hayes, « Henry George » (version du sur Internet Archive)
  159. "Hughes, William Morris (Billy) (1862–1952)". Australian Dictionary of Biography: Online Edition.
  160. Robert Stout, New Zealand Herald, « ADDRESS BY THE HON. R. STOUT. », PAPERPAST, no Volume XXII, Issue 7302,‎ (lire en ligne, consulté le )
  161. (en) Paul B. Trescott, Jingji Xue : The History of the Introduction of Western Economic Ideas Into China, 1850–1950, Hong Kong, Chinese University Press, , 442 p. (ISBN 978-962-996-242-5, lire en ligne), p. 46–48

    « The foregoing help to demonstrate why Sun Yat-sen would have regarded Henry George as a very credible guide, and why in 1912 Sun could tell an interviewer, 'The teachings of your single-taxer, Henry George, will be the basis of our program of reform.' »

  162. Louis Freeland Post, « Sun Yat Sen's Economic Program for China », The Public, vol. 15,‎ , p. 349 (lire en ligne, consulté le ) :

    « "land tax as the only means of supporting the government is an infinitely just, reasonable, and equitably distributed tax, and on it we will found our new system" »

  163. John Altgeld, Live Questions, Geo. S Bowen & Son, (lire en ligne [archive du ]), p. 776–81
  164. Chicago Single Tax Club collection, Special Collections and University Archives, University of Illinois at Chicago http://findingaids.library.uic.edu/ead/rjd1/ChiSingleTaxf.html
  165. a b et c Mason Gaffney, « Henry George 100 Years Later: The Great Reconciler », Robert Schalkenbach Foundation (consulté le )
  166. Kenneth Finegold, Experts and politicians : reform challenges to machine politics in New York, Cleveland, and Chicago, Princeton, N.J, Princeton University Press, , 292 p. (ISBN 0-691-03734-5, lire en ligne)
  167. Elizabeth Lesly Stevens, « The Power Broker », Washington Monthly,‎ july–august 2012 (lire en ligne, consulté le )
  168. Clyde Cameron, « REVENUE THAT IS NOT A TAX » (consulté le )
  169. « Single Tax Loses, But Mayor Favoring This Reform Is Chosen By a Small Vote Margin », The Milwaukee Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  170. Arnesen, Eric. Encyclopedia of U.S. Labor and Working-class History. New York: Routledge, 2007
  171. Johnston, Robert D. The Radical Middle Class: Populist Democracy and the Question of Capitalism in Progressive Era Portland, Oregon. Princeton, N.J: Princeton University Press, 2003
  172. Gaynor, William Jay. Some of Mayor Gaynor's Letters and Speeches. New York: Greaves Pub., 1913. 214–21. https://books.google.com/books?id=-7kMAAAAYAAJ&pg=PA219#v=onepage&q&f=false
  173. San Francisco Call, « Socialism in England: James Keir Hardie Declares That It Is Capturing That Country. », California Digital Newspaper Collection,‎ (lire en ligne, consulté le ) Hardie states, « I was a very enthusiastic single-taxer for a number of years. »
  174. Howe, Frederic C. The Confessions of a Reformer. Kent, OH: Kent State UP, 1988.
  175. Arcas Cubero, Fernando: El movimiento georgista y los orígenes del Andalucismo : análisis del periódico "El impuesto único" (1911–1923). Málaga: Editorial Confederación Española de Cajas de Ahorros, 1980. (ISBN 84-500-3784-0)
  176. "Single Taxers Dine Johnson". New York Times May 31, 1910.
  177. "Henry George". Ohio History Central: An Online History of Ohio History.
  178. « Frank de Jong: Economic Rent Best Way to Finance Government » (consulté le )
  179. Mason Gaffney, « What’s the matter with Michigan? Rise and collapse of an economic wonder » (consulté le )
  180. Polly Cleveland, « The Way Forward for Detroit? Land Taxes », Washington Spectator (version du sur Internet Archive)
  181. Mason Gaffney, « New Life in Old Cities », UC Riverside (consulté le )
  182. Phillip Bryson, The economics of Henry George : history's rehabilitation of America's greatest early economist, New York, Palgrave Macmillan, , p. 145
  183. Robert Moore, Pit-men, preachers & politics the effects of Methodism in a Durham mining community, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 61
  184. Stephen E. Barton, « Berkeley Mayor J. Stitt Wilson: Christian Socialist, Georgist, Feminist », American Journal of Economics and Sociology, vol. 75, no 1,‎ , p. 193–216 (ISSN 0002-9246, DOI 10.1111/ajes.12132)
  185. "Some Suggestions for Reform of Taxation", Proceedings, 14th Annual Convention, League of California Municipalities, Santa Barbara, California, October 25, 1911, pp. 152–71. J. Stitt Wilson, "Report from California", The Single Tax Review, V.17, No.1, January–February 1917, pp. 50–52
  186. Carolyn C. Jones, « Taxing Women: Thoughts on a Gendered Economy: Symposium: A Historical Outlook: Taxes and Peace" A Case Study of Taxing Women », Southern California Review of Law and Women's Studies Southern California Review of Law and Women's Studies,‎ (lire en ligne, consulté le )
  187. a et b Murray Rothbard, Left and Right : A Journal of Libertarian Thought (Complete, 1965–1968), Ludwig von Mises Institute, (ISBN 978-1-61016-040-7, lire en ligne), p. 263
  188. Chris Oestereich. "With Liberty and Dividends for All: An Interview with Peter Barnes"; https://medium.com/@costrike/with-liberty-and-dividends-for-all-an-interview-with-peter-barnes-2d3cbd95028c
  189. Beth Shalom Hessel. "Field, Sara Bard"; http://www.anb.org/articles/15/15-00220.html; American National Biography Online April 2014. Access Date: Mar 22 2015
  190. Lane, Fintan. The Origins of Modern Irish Socialism, 1881–1896.Cork University Press, 1997 (pp. 79, 81).
  191. Joseph Dana Miller, « Mr. Samuel Gompers Replies to Our Criticism », The Single Tax Review, vol. 21–22,‎ , p. 42 (lire en ligne, consulté le )
  192. Samuel Gompers, The Samuel Gompers Papers : The making of a union leader, 1850–86, Volume 1, University of Illinois Press, , 568 p. (ISBN 978-0-252-01137-5, lire en ligne), p. 431–32
  193. (en) Frederic Cyrus Leubuscher, « A Remembrance of Bolton Hall », The Freeman,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  194. (en) Frederic Cyrus Leubuscher, « A Remembrance of Bolton Hall », The Freeman,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  195. Joseph Dana Miller, The Single Tax Review, Volumes 21–22, (lire en ligne), p. 178
  196. Land and Freedom, Volumes 22–23, (lire en ligne), p. 179
  197. « The Land Question Quotations from Historical and Contemporary Sources » (version du sur Internet Archive) Holmes said, "The passing years have only added to my conviction that Henry George is one of the greatest of all modern statesmen and prophets."
  198. Charles R. Eckert, « Henry George, Sound Economics and the "New Deal" » (version du sur Internet Archive)
  199. Thompson, Noel. Political economy and the Labour Party: The economics of démocratic socialism (1884–2005). Routlegde Ed., 2006, pp. 54–55.
  200. Robert Haggard, The persistence of Victorian liberalism : the politics of social reform in Britain, 1870–1900, Westport, Conn, Greenwood Press, , 209 p. (ISBN 0-313-31305-9, lire en ligne)
  201. Orr, B. S. (2006–2007). Mary Elizabeth Lease: Gendered discourse and Populist Party politics in Gilded Age America. Kansas History: A Journal of the Central Plains, 29, 246–265.
  202. Caves, Roger W. Encyclopedia of the City. Abingdon, Oxon, OX: Routledge, 2005.
  203. Marsh, Benjamin Clarke. Lobbyist for the People; a Record of Fifty Years. Washington: Public Affairs, 1953.
  204. « Single-Taxers again laud Henry George », Daily Standard Union, Brooklyn, NY,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le )
  205. * « British MP guest at George dinner », Daily Standard Union, Brooklyn, NY,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
    • « Community Club », Silver Creek News, Silver Creek, NY,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
    • « James F. Morton at Eagle Temple », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
    • « Meetings this evening; Labor Forum », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le )
    • « F. P. Morgan(sic) gives instructive talk on the single tax », The Saratogian, Saratoga Springs, NY,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
    • James F., Jr. Morton, « Report of James F. Morton, Jr.'s Lecture Work », The Single Tax Review, vol. 18, no 4,‎ july–august 1918, p. 116 (lire en ligne, consulté le )
    • « Single taxer to speak », Buffalo Courier, Buffalo, NY,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
    • « Plans single tax talk », Buffalo Courier, Buffalo, NY,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
    • « Single tax advocate lectures in church », Buffalo Courier, Buffalo, NY,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
    • « Meetings this evening; Meeting of the Men's club », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
    • « Philosophy of the Single Tax », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le )
    • « Season's close at Chautauqua; The Single Tax », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
    • « Exclusive tax on land values », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
    • « Saturday Night Club », Jamestown Evening Journal, Jamestown, NY,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
    • « Lewiston », Buffalo Evening News, Buffalo, NY,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
    • « Greenfield Center », The Saratogian, Saratoga Springs, NY,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le )
    • « Church Services Tomorrow; First Congregational Church », Daily Argus, Mount Vernon, NY,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le )
  206. Jorgensen, Emil Oliver. The next Step toward Real Democracy: One Hundred Reasons Why America Should Abolish, as Speedily as Possible, All Taxation upon the Fruits of Industry, and Raise the Public Revenue by a Single Tax on Land Values Only. Chicago, IL: Chicago Singletax Club, 1920.
  207. a et b Gorgas, William Crawford, and Lewis Jerome Johnson. Two Papers on Public Sanitation and the Single Tax. New York: Single Tax Information Bureau, 1914. https://books.google.com/books?id=v3NHAAAAYAAJ
  208. a et b Ware, Louise. George Foster Peabody, Banker, Philanthropist, Publicist. Athens: U of Georgia, 1951. http://dlg.galileo.usg.edu/ugapressbks/pdfs/ugp9780820334561.pdf
  209. Arthur Nichols Young, Single tax Movement in the United States, S.l, Hardpress Ltd,
  210. John Thompson, Reformers and war : American progressive publicists and the First World War, Cambridge Cambridgeshire New York, Cambridge University Press,
  211. Terence Vincent Powderly, Thirty Years of Labor. 1859–1889, Excelsior publishing house h, (lire en ligne) "It would be far easier to levy a "single tax", basing it upon land values." "It is because […] a single land tax would prove to be the very essence of equity, that l advocate it.
  212. Herbert Mitgang, The Man Who Rode the Tiger : The Life and Times of Judge Samuel Seabury, Fordham Univ Press, , 380 p. (ISBN 978-0-8232-1722-9, lire en ligne)
  213. Susan Magarey, Unbridling the tongues of women : a biography of Catherine Helen Spence, Sydney, NSW, Hale & Iremonger, , 240 p. (ISBN 0-86806-149-2)
  214. Kenneth Wenzer, An Anthology of Henry George's Thought (Volume 1), University Rochester Press, , 253 p. (ISBN 978-1-878822-81-9, lire en ligne), p. 87, 243
  215. « Oregon Biographies: William S. U'Ren » [archive du ], Oregon History Project, Portland, Oregon: Oregon Historical Society, (consulté le )
  216. Dominic Candeloro, « The Single Tax Movement and Progressivism, 1880–1920 », American Journal of Economics and Sociology, vol. 38, no 2,‎ , p. 113–27 (DOI 10.1111/j.1536-7150.1979.tb02869.x, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  217. « The Inquisitive Voter », The Great Adventure, vol. 4, no 35,‎  :

    « The proposition of Henry George will do more to lift humanity from the slough of poverty, crime, and misery than all else. »

  218. Charles Eisenstein, « Post-Capitalism » (version du sur Internet Archive)
  219. a b et c « The Funeral Procession », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  220. (en) Keith Newlin, Hamlin Garland : A Life, Lincoln, University of Nebraska Press, , 490 p. (ISBN 978-0-8032-3347-8 et 0-8032-3347-7, lire en ligne), p. 102–27
  221. https://www.youtube.com/watch?v=vviBboUXhuA Fred Harrison speaks at ALTER Spring Conference 2014
  222. Pat Aller, « The Georgist Philosophy in Culture and History » (consulté le )
  223. Max Steuer, « REVIEW ARTICLE A hundred years of town planning and the influence of Ebenezer Howard », The British Journal of Sociology, vol. 51, no 2,‎ , p. 377–86 (PMID 10905006, DOI 10.1111/j.1468-4446.2000.00377.x, lire en ligne, consulté le )
  224. (en) Standish Meacham, Regaining paradise : englishness and the early garden city movement, New Haven (Conn.)/London, Yale University Press, , 310 p. (ISBN 0-300-07572-3, lire en ligne), p. 50–53
  225. Charles Benjamin Purdom, The Letchworth Achievement, (lire en ligne), p. 1
  226. Elbert Hubard, Little Journeys to the Homes of Great Reformers, East Aurora, New York, The Roycrofters, (lire en ligne)
  227. Harrison, F. (May–June 1989). "Aldous Huxley on 'the Land Question' « https://web.archive.org/web/20141213223137/http://www.cooperativeindividualism.org/harrison-fred_aldous-huxley-on-the-land-question-1989.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), ". Land & Liberty. « Huxley redeems himself when he concedes that, if he were to rewrite the book, he would offer a third option, one which he characterised as "the possibility of sanity." In a few bold strokes he outlines the elements of this model: "In this community economics would be decentralist and Henry Georgian, politics Kropotkinesque and co-operative." »
  228. James Howard Kunstler, Home from Nowhere : Remaking Our Everyday World For the 21st Century, Simon and Schuster, , 320 p. (ISBN 978-0-684-83737-6, lire en ligne), « Chapter 7 »
  229. Elisabeth Mace, « The economic thinking of Jose Marti: Legacy foundation for the integration of America » [archive du ] (consulté le )
  230. Michael Hudson, « Speech to the Communist Party of Cuba » (consulté le )
  231. Lora, Ronald; Longton, William Henry, eds. (1999). The Conservative Press in Twentieth-century America. Greenwood Publishing, Inc. p. 310. "Thus, the Freeman was to speak for the great tradition of classical liberalism, which [Albert Jay Nock and Francis Nielson] were afraid was being lost, and for the economics of Henry George, which both men shared."
  232. Kathleen Norris, « The Errors of Marxism » (version du sur Internet Archive)
  233. Upton Sinclair, « The Consequences of Land Speculation are Tenantry and Debt on the Farms, and Slums and Luxury in the Cities » (consulté le ) Sinclair was an active georgist but eventually gave up on explicitly advocating the reform because, "Our opponents, the great rich bankers and land speculators of California, persuaded the poor man that we were going to put all taxes on this poor man's lot."
  234. Mason Gaffney, « Excerpts from The Corruption of Economics » (consulté le )
  235. A Great Iniquity. Leo Tolstoy once said of George, "People do not argue with the teaching of George, they simply do not know it".
  236. Victor Lebrun, « Leo Tolstoy and Henry George » (version du sur Internet Archive)
  237. Kevin Starr, The dream endures : California enters the 1940s, New York, Oxford University Press, , 480 p. (ISBN 0-19-515797-4, lire en ligne) Wood had "strong leanings toward the single-tax theory of Henry George".
  238. Tim Barnes, « C.E.S. Wood (1852–1944) », The Oregon Encyclipedia (consulté le )
  239. William F. Jr Buckley, « FIRING LINE: Has New York Let Us Down? », PBS, Robert Schalkenbach Foundation (consulté le ) Buckley says, "The location problem is, of course, easily solved by any Georgist, and I am one."
  240. Jeffrey Perry, Hubert Harrison the voice of Harlem radicalism, 1883–1918, New York, Columbia University Press, , 600 p. (ISBN 978-0-231-13911-3 et 0-231-13911-X)
  241. a et b Dusty Sklar, « Henry George and Zionism » (consulté le )
  242. Michael Kinsley, BloombergView, « Inequality: It’s Even Worse Than We Thought », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le )
  243. Michael Kinsley, « The Capital-Gains Tax: A Tragedy in Two Acts », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le )Kinsley reiterates that George is his favorite economist and that land taxes are the best source of revenue.
  244. « The Land Question Quotations from Historical and Contemporary Sources » (version du sur Internet Archive)In The New Republic (February 12, 1992) Kinsley advocates removing all taxes and collecting land rent instead.
  245. John Chamberlain, Farewell To Reform, Quadrangle Books, , p. 47–48
  246. David Bernstein, « Lochner's Feminist Legacy », Michigan Law Review, vol. 101, no 6,‎ (lire en ligne, consulté le )
  247. Dylan Matthews, Wonkblog, « Five conservative reforms millennials should be fighting for », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  248. Dylan Matthews (@dylanmatt), « @Bencjacobs @mattyglesias I think we've both been Georgists for a while now, though @AshokRao95 led me to revisit this stuff », sur Twitter, Dylan Matthews's verified account states, "I think we've both been Georgists for a while now."
  249. (en) R Lawson, A commonwealth of hope : the New Deal response to crisis, Baltimore, Johns Hopkins University Press, , 280 p. (ISBN 0-8018-8406-3)
  250. George Mowry, The era of Theodore Roosevelt and the birth of modern America, 1900–1912, New York, Harper & Row, (ISBN 978-0-06-133022-3)

    « I conceded the voice of ultimate wisdom and saw in Henry George the apostle of a new gospel. »

  251. Riis, Jacob A. "The Unemployed: a Problem". (In Peters, John P., Labor and Capital, a chapter on "Socialism and the Single Tax", pp. 425-431. New York, 1902. 12°. Questions of the day, no. 98.)
  252. Edwin Burrows, Gotham : a history of New York City to 1898, New York, Oxford University Press, (ISBN 0-19-514049-4), p. 1183
  253. (en) Reihan Salam, « On Property Taxes », National Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  254. Horace Traubel, « Progress and Poverty », The Conservator, vol. 7-9,‎ , p. 252–53 (lire en ligne, consulté le )
  255. Martin Wolf, « Why we must halt the land cycle », The Financial Times, (consulté le )
  256. Merryn Somerset Webb, « How a levy based on location values could be the perfect tax », The Financial Times, (consulté le )
  257. ©ommons $ense 🔰 (@iddqkfa), « Closet georgist, @MerrynSW, on an entertaining BBC program "Simon Evans Goes to Market", about investing in land #LVT », sur Twitter,‎
  258. Charles Joseph Smith, « Forty Years of the Struggle for Freedom », Land and Freedom, vol. XLI, no 1,‎ january–february 1941 (lire en ligne, consulté le )
  259. Louis Filler, The muckrakers, Stanford, Calif, Stanford University Press,
  260. Miller, Joseph Dana (ed.), 1917. Single Tax Year Book. NY: Single Tax Review Publishing Company
  261. Tim Worstall, « What Michael Kinsley Gets Wrong About Taxation », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  262. Yglesias Matthew, « My Five-Point Plan for Fixing Everything » (consulté le )
  263. « Archived copy » (version du sur Internet Archive) "WSJ story on Georgism fails to note that it’s clearly correct"
  264. Wineapple, Brenda. Sister Brother: Gertrude and Leo Stein. Lincoln: U of Nebraska, 2008.
  265. a et b Mills, Allen. "Single Tax, Socialism and the Independent Labour Party of Manitoba: The Political Ideas of F.J. Dixon and S.J. Farmer." Labour / Le Travail 5 (1980): 33–56. JSTOR. Weborn 04 Dec. 2014. <https://www.jstor.org/stable/10.2307/25139947?ref=no-x-route:ace15c2e1d6b230b7bafc46e82f39f89>
  266. Carl Smith, Urban Disorder and the Shape of Belief : The Great Chicago Fire, the Haymarket Bomb, and the Model Town of Pullman, Second Edition, University of Chicago Press, , 407 p. (ISBN 978-0-226-76425-2, lire en ligne), p. 359
  267. Muse return with new album The Resistance "Sure, he has already launched into a passionate soliloquy about Geoism (the land-tax movement inspired by the 19th-century political economist Henry George)".
  268. John Caldwell, American paintings in the Metropolitan Museum of Art, New York, The Museum in association with Princeton University Press, (ISBN 0-691-03795-7)
  269. Co-founder of the Henry George Club, Australia.
  270. Karl Williams, « Walter Burley Griffin » (consulté le )
  271. « Henry George, our hero in the battle for the right (Songs of the Hutchinsons) » (consulté le )
  272. « George Inness (1825–1894) », The Metropolitan Museum of Art (consulté le )
  273. Esther Schor, Emma Lazarus, Random House, , 368 p. (ISBN 978-0-8052-4275-1, lire en ligne) Author of "The New Colossus", on the Statue of Liberty, and the poem "Progress and Poverty", named after George's book, of which she said, “The life and thought of no one capable of understanding it can be quite the same after reading it.”
  274. Joyce Peseroff, « Emma Lazarus », Tikkun, vol. 22, no 2,‎ march–april 2007 (lire en ligne, consulté le ) Lazarus "supported Henry George's single tax".
  275. Jack Schwartzman, « A Remembrance of Anna George de Mille and Agnes de Mille » (version du sur Internet Archive)
  276. Scott Eyman, Empire of Dreams : The Epic Life of Cecil B. DeMille, Simon and Schuster, , 592 p. (ISBN 978-1-4391-8041-9, lire en ligne), p. 29, 47
  277. Carol Easton, No Intermissions The Life of Agnes de Mille, Da Capo Press, (lire en ligne)
  278. Simon Louvish, Cecil B. DeMille : A Life in Art, Macmillan, , 507 p. (ISBN 978-0-312-37733-5, lire en ligne), p. 40, 249
  279. Scott Eyman, Empire of Dreams : The Epic Life of Cecil B. DeMille, Simon and Schuster, , 592 p. (ISBN 978-1-4391-8041-9, lire en ligne), p. 314
  280. "Henry George, The Scholar" « https://web.archive.org/web/20131004215751/http://www.cooperativeindividualism.org/neilson-francis_henry-george-the-scholar-1940.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), – A Commencement Address Delivered by Francis Neilson at the Henry George School of Social Science, June 3, 1940.
  281. Francis Neilson, « Albert Jay Nock on Henry George – Truth Sets Men Free », The Freeman,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  282. « Happy Birthday, Eddie Palmieri! Alt.Latino Helps El Maestro Blow Out 81 Candles », WMOT (consulté le )
  283. McQueen, Humphrey. A New Britannia. St. Lucia, Qld.: U of Queensland, 2004.
  284. Benjamin Fay Mills, « Louis Prang, Popularizer of Art », Vocations, Vocational guidance, Hall & Locke Company, vol. 10,‎ , p. 254 (lire en ligne, consulté le )
  285. Mark Taylor, Arden, Arcadia Publishing, , 127 p. (ISBN 978-0-7385-8559-8, lire en ligne), p. 8
  286. Shields, Jerry, « Forgotten Writings of Arden's Frank Stephens », Collecting Delaware Books
  287. « Frank Lloyd Wright on Henry George's Remedy », Wealthandwant.com (consulté le )
  288. Carlson, Allan. The New Agrarian Mind: The Movement Toward Decentralist Thought in Twentieth-Century America Transaction Publishers, 2004 (p. 51).
  289. Silagi, M., & Faulkner, S. (1993). Henry George and Europe: Early Efforts to Organize Germany's Land Reformers Failed, but the Pioneers Won a National Demonstration. The American Journal of Economics and Sociology, 52(1), 119–27. Retrieved from https://www.jstor.org/stable/3487644 Quote: "The meeting was chaired by the materialist philosopher Ludwig Biichner. He was an admirer of Henry George and had been won over to the [land reform] movement by Fliirscheim."
  290. Harold S. Buttenheim, « The Relation of Housing to Taxation », Law and Contemporary Problems, vol. 1, No. 2, no Low-Cost Housing and Slum Clearance: A Symposium,‎ , p. 198–205 (DOI 10.2307/1189565, JSTOR 1189565)
  291. Nicholas Butler, « Progress and Poverty », Commencement Speech, Columbia University (1931) (version du sur Internet Archive)
  292. « Frank Chodorov » (consulté le )
  293. « Frank Chodorov » (consulté le )
  294. Herman Daly, For the Common Good : Redirecting the Economy Toward Community, the Environment, and a Sustainable Future, Beacon Press, , 534 p. (ISBN 978-0-8070-4705-7, lire en ligne), p. 258–59, 328–29
  295. « John Dewey: An Appreciation of Henry George », sur www.wealthandwant.com (consulté le )
  296. Onken, Werner. "The Political Economy of Silvio Gesell: A Century of Activism." American Journal of Economics and Sociology 59.4 (2000): 609–22. Weborn 16 Aug. 2014.
  297. « The Life of Leon MacLaren » (version du sur Internet Archive)
  298. « The School of Economic Science » (version du sur Internet Archive)
  299. Philippe Van Parijs, Introduction to Arguing for Basic Income, Londres, Verso, (lire en ligne), p. 3–43
  300. (en) James P. Sterba, From Rationality to Equality, Oxford, Oxford University Press, , 228 p. (ISBN 978-0-19-958076-7, lire en ligne), p. 193
  301. Bertrand Russell, The Basic Writings of Bertrand Russell, 1903–1959, Psychology Press, , 736 p. (ISBN 978-0-415-08301-0, lire en ligne), p. 492
  302. Bertrand Russell, Freedom versus Organization, W. W. Norton & Company, (lire en ligne)
  303. « Archived copy » (version du sur Internet Archive) Letter addressed to a Mr. Krumreig
  304. Vallentyne, Peter. Left-libertarianism: A Primer. In Vallentyne, Peter; Steiner, Hillel (2000). "Left-libertarianism and Its Critics: The Contemporary Debate". Houndmills, Basingstoke, Hampshire: Palgrave Publishers Ltd. "Georgist libertarians—such as eponymous George (1879, 1892), Steiner (1977, 1980, 1981, 1992, 1994), and Tideman (1991, 1997, 1998)—hold that agents may appropriate unappropriated natural resources as long as they pay for the competitive value of the rights they claim."
  305. Roger Babson, « Roger Babson Sees Many Changes To Come After the War Has Ended », The Evening Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  306. Louis Brandeis, Letters of Louis D. Brandeis : Vol. 1, , 610 p. (ISBN 978-1-4384-2256-5, lire en ligne), p. 82
  307. « 101+ Famous Thinkers on Owning Earth » (consulté le ) Brandeis said, "I find it very difficult to disagree with the principles of Henry George... I believe in the taxation of land values only."
  308. How to Abolish Unfair Taxation: An Address Before a Los Angeles Audience, Delivered March 1913 https://books.google.com/books/about/How_to_Abolish_Unfair_Taxation.html?id=rlOFHAAACAAJ
  309. Clarence Darrow, « The Land Belongs To The People », sur www.umn.edu, Everyman (version du sur Internet Archive)
  310. (en) « Land-Value Taxation: The Equitable Source of Public Finance » (consulté le ) : « Lawyer Clarence Darrow (when asked about Henry George's single tax): "Well, you either come to it or go broke." ».
  311. Two lettrs written in 1934 to Henry George's daughter, Anna George De Mille « https://web.archive.org/web/20110412105846/http://www.cooperativeindividualism.org/einstein-albert_letters-to-anna-george-demille-1934.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), . In one letter Einstein writes, "The spreading of these works is a really deserving cause, for our generation especially has many and important things to learn from Henry George."
  312. Daniel Elazar, The Wisconsin Jewish Chronicle, « Earth Is the Lord's », Newspapers.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  313. Donald Wilhelm, « Henry Ford Talks About War and Your Future », Liberty Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ) Henry Ford says, "[...] every American family can have a piece of land. We ought to tax all idle land the way Henry George said — tax it heavily, so that its owners would have to make it productive"
  314. Spencer H. MacCallum, « The Alternative Georgist Tradition », Fragments, vol. 35,‎ summer–fall 1997 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  315. Fred E. Foldvary, « Heath: Estranged Georgist », American Journal of Economics and Sociology, vol. 63, no 2,‎ , p. 411–31 (DOI 10.1111/j.0002-9246.2004.00295.x, lire en ligne, consulté le )
  316. Justice for Mumia Abu-Jamal « https://web.archive.org/web/20070806130249/http://www.henrygeorge.org/mumia.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  317. Margrit Kennedy, « Money & The Land Grab », YouTube, Share the Rents (consulté le )
  318. John Lincoln, « Fighting For Fundamentals » (version du sur Internet Archive)
  319. Magie invented The Landlord's Game, predecessor to Monopoly
  320. Edward J. Dodson, « How Henry George's Principles Were Corrupted Into the Game Called Monopoly » (consulté le )
  321. Mason Gaffney, « Henry George Dr. Edward McGlynn & Pope Leo XIII » (consulté le )
  322. « Offers $250,000 For a Single Tax Campaign: Joseph Fels Pledges That Sum for Five Years Here and in England. IF THERE IS AN EQUAL FUND Commission of Single Taxers Formed to Raise the Fund – Roosevelt, Taft, and Hughes Said to be Friendly. », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  323. Louis F. Post, The Prophet of San Francisco : Personal Memories & Interpretations of Henry George, The Minerva Group, , 356 p. (ISBN 978-0-89875-833-7, lire en ligne)
  324. Thomas B. Buell, The Quiet Warrior : A Biography of Admiral Raymond A. Spruance, Boston, Little, Brown, , 518 p. (ISBN 978-0-87021-562-9, lire en ligne)
  325. « American Single Taxers Invade Tiny Andorra; Fiske Warren Carries Their Gospel to the Republic Hidden for Twelve Centuries in the Pyrenees Between France and Spain », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  326. Upton Sinclair, « The Consequences of Land Speculation are Tenantry and Debt on the Farms, and Slums and Luxury in the Cities » (consulté le )
  327. Buder Stanley, Visionaries and Planners : The Garden City Movement and the Modern Community, Oxford University Press, , 288 p. (ISBN 978-0-19-536288-6, lire en ligne) Wallace described Progress and Poverty as “Undoubtedly the most remarkable and important book of the present century.”
  328. Arthur Dudden, Joseph Fels and the single tax movement, Temple University Press,
Kembali kehalaman sebelumnya