Gilbert Finn
Gilbert Finn, né le à Inkerman-Ferry au Nouveau-Brunswick et mort le à Moncton au Nouveau-Brunswick, est une personnalité politique acadienne. Le , le premier ministre Brian Mulroney annonce la nomination de Finn pour remplacer George Stanley à titre de lieutenant-gouverneur de la province du Nouveau-Brunswick à compter du [1]. Il conserve le poste jusqu'au . Biographie
Gilbert Finn naît le à Inkerman-Ferry, dans le village d'Inkerman, au Nouveau-Brunswick. Ses parents sont Ephrem (1891-1980) et Félicité Finn (1897-1988). Il reçoit un baccalauréat ès arts de l'Université Laval au Québec en 1944. Il milite pour la défense du français, et s'implique dans le projet de l'hôpital Dr-Georges-L.-Dumont et dans la francisation des services dans la ville de Moncton[2]. Il était d'ailleurs membre de l'Ordre de Jacques-Cartier, dite « la patente », une société secrète vouée à l'avancement du fait français[2]. Il travaille à la société d'assurance Assomption Vie puis devient recteur de l'Université de Moncton[2]. Une des actions marquantes de Gilbert Finn est sa visite à Paris en et sa rencontre avec le général de Gaulle, en compagnie de trois autres Acadiens, Adélard Savoie, Euclide Daigle et Léon Richard. C'est à la suite de cette rencontre que la coopération franco-acadienne est lancée avec envoi de coopérants français, liens entre l'Université de Moncton et celles de Poitiers et d'Amiens et de nombreux échanges scolaires. En 1987, il devient le deuxième acadien à occuper le poste de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick[2]. Gilbert Finn épouse Jeannine Boudreau, le à Caraquet et eurent neuf enfants. Il a six sœurs et trois frères. Il meurt le à Moncton. Divers postes occupésIl devient propagandiste pour les Caisses populaires acadiennes et en 1950, il entre à l'emploi de la Société mutuelle l'Assomption. Divers postes occupés dans sa vie :
Implication dans diverses institutions et organismes:
RécompensesIl est nommé membre de l'Ordre du Canada en 1974 et fait Officier en 1979. Il remet toutefois sa médaille à Michaëlle Jean en 2008 en signe de protestation contre la nomination de Henry Morgentaler, un militant du droit à l'avortement[2]. Son autobiographieGilbert Finn a écrit son autobiographie et sa date de parution était le [4]. Il fera deux lancements de livre soit un à Moncton, sa ville d'accueil et un à Inkerman, son village natal. "M. Finn a intitulé son livre Fais quelque chose, évoquant ainsi un conseil de son père. Il trace dans ses mémoires les jalons de son cheminement personnel avec candeur et simplicité. Sa perception des événements dans l'œil de la tornade intéressera les lecteurs avides de faits historiques, les personnes engagées dans leur milieu, les entrepreneurs et les gens d'affaires." "Dans ce livre, il nous "parle ouvertement de "La Patente" ou l'Ordre de Jacques-Cartier, des débuts du Mouvement coopératif en Acadie, de la création du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, de l'évolution et de la modernisation de la Société l'Assomption, du Rapport LeBel, de son rectorat à l'Université de Moncton, des quotidiens l'Évangéline et Le Matin, du Voyage des quatre en France et enfin de son mandat à titre de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick." Lieutenant-gouverneur du Nouveau-BrunswickIl est le 26e lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick du à l'âge de 66 ans jusqu'au . Son mandat dura presque sept ans. Lorsque Gilbert Finn obtient le poste de lieutenant-gouverneur, il est le 2e Acadien à obtenir ce poste, après Hédard Robichaud de Shippagan. En 2009, seulement trois Acadiens ont réussi à avoir ce poste aussi prestigieux de la province. Le 3e Acadien venu s'ajouter à la liste est Herménégilde Chiasson. HommagesUne école à Inkerman, sa région natale, a porté son nom. (École Gilbert-Finn) Notes et références
Liens externes
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