Gilles Conen de Saint-LucGilles Conen de Saint-Luc
Gilles Conen de Saint-Luc ou Gilles René Conen de Saint-Luc est né le à Rennes, paroisse Saint-Georges, et décédé guillotiné le à Paris, Place de la nation, avec son épouse Françoise Marie du Bot, et sa fille Victoire Conen de Saint-Luc. Il fut conseiller, puis président à mortier du Parlement de Bretagne. BiographieGilles Conen de Saint-Luc est un membre de la famille Conen de Saint-Luc dont plusieurs représentants ont laissé un trace dans l'histoire. Il est le frère de Toussaint Conen de Saint-Luc, qui fut le dernier évêque de Cornouaille, le père d'Athanase Conen de Saint-Luc, plusieurs fois député et préfet entre 1811 et 1830 et le grand-père de Gaston Conen de Saint-Luc, qui fut aussi député (entre 1885 et 1889). Il fit ses études au collège des Jésuites de Rennes et devint avocat. Le , il est admis, avec dispense d'âge) conseiller au Parlement de Bretagne (Parlement Tournelle), puis président à mortier du dit Parlement (Parlement Maupeou) entre 1771 et 1774[1]. Il s'opposa aux mesures contre les Jésuites et montra une fidélité constante au roi Louis XV, même au plus fort de la fronde menée par les États de Bretagne, refusant de démissionner comme le font alors la plupart de ses collègues.
Ce château était un bien de famille de son épouse, Françoise Marie du Bot, née le au château du Bot en Quimerch (Finistère), et dont il eut sept enfants dont un mort en bas âge. Pendant la Révolution française, il cache des prêtres réfractaires et s'oppose à l'évêque constitutionnel de Quimper, Mgr Expilly. Le , il est arrêté, ainsi que son épouse Françoise Marie du Bot et leur fille Victoire Conen de Saint-Luc, religieuse de La Retraite à Quimper[5]. Conduits à la prison de Carhaix, ils sont ensuite transférés à la prison de la Conciergerie à Paris, traduits devant le Tribunal révolutionnaire et condamnés à mort « comme ennemis du peuple, ayant secondé la révolte des brigands de Vendée et le fanatisme ». Ils sont tous les trois guillotinés le (1er thermidor an IV)[6] « place du Trône Renversé » (actuelle place de la Nation) ; leurs cadavres furent jetés non loin de là, dans une fosse commune, au fond du jardin d’un couvent de chanoinesses de Saint-Augustin fermé et réquisitionné, devenu aujourd’hui le cimetière de Picpus où reposent les victimes des massacres parisiens de la Grande Terreur.
Armoiries
Bibliographie
Notes et références
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