Giorgio Parisi, né le à Rome, est un physicien et un universitaire italien qui enseigne dans quelques-unes des universités les plus prestigieuses en Europe et aux États-Unis.
Le Prix Nobel de physique, en 2021, lui est décerné « pour la découverte de l’interaction du désordre et des fluctuations dans les systèmes physiques, de l’échelle atomique à l’échelle planétaire »[1]. Il reçoit ce prix conjointement avec Klaus Hasselmann et Syukuro Manabe (pour d'autres travaux). Pendant sa carrière académique, il travaille principalement pour l'Université de Rome « La Sapienza ».
Biographie
Giorgio Parisi est diplômé de l'université « La Sapienza » de Rome en 1970. Il est alors chercheur au Laboratoire National de Frascati de 1971 à 1981. Au cours de cette période, il travaille à l'Université Columbia (1973-1974), à l'Institut des Hautes Études Scientifiques (1976-1977) et à l'École normale supérieure de Paris (1977-1978).
Il a été membre de l'équipe de rédaction de nombreuses revues (Nuclear Physics Field Theory and Statistical Mechanics, Communications in Mathematical Physics, Journal of Statistical Mechanics, Europhysics Letters, International Journal of Physics, Il Nuovo Cimento, Networks, Journal de Physique, Physica A, Physical Review E), du comité scientifique de l'Institut des Hautes Études Scientifiques, de l'École normale supérieure de Paris (physique), de la Scuola Normale (Pise), de la Human Frontiers Science Program Organization et du comité scientifique de l'INFM et chef de la délégation italienne à l'IUPAP.
En 1979, il met en évidence des motifs récurrents dans des matériaux complexes désordonnés et développe des outils mathématiques pour les décrire. Son apport est aujourd’hui fondamental dans l'étude des systèmes complexes[4]. « Il peut, par exemple, s’agir de comprendre les mouvements d’un banc de poissons ou le déplacement d’une colonie d’oiseaux à partir du comportement individuel de chacun de ces animaux[1] ». Ses travaux ont un champ d'application extrêmement large, concernant des domaines aussi différents que la physique des particules, la biologie[1], les neurosciences, le deep learning ou les ordinateurs quantiques[3].
(it) Giorgio Parisi, La chiave, la luce e l'ubriaco : come si muove una ricerca scientifica, Rome, Di Renzo, coll. « I dialoghi.Scienza », , 75 p. (ISBN978-88-8323-149-0 et 8-883-23149-X, OCLC848913975)