Elle est la sœur de Marina Foïs[7]. Leur frère, Fabio (-), polytechnicien, est mort dans un accident d'avion en se rendant à une manifestation de voltige aérienne à laquelle il devait participer[8] , et leur sœur, Elena Foïs (-), est médecin hospitalier[9],[10], spécialisée en hématologie, en couple concubin avec Christophe Dechavanne[11].
Depuis , elle tient une chronique intitulée « Féministe, ta mère » dans le mensuel Marie-Claire[14]. Elle intervient également dans le magazine Elle.
Carrière à la radio
Après être passée par RFI[15], elle se fait connaître du grand public sur Le Mouv' en avec l'émission Point G comme Giulia, où elle aborde toutes les sexualités[16]. L’émission étant déprogrammée, elle rejoint France Inter et devient la remplaçante régulière de Pascale Clark[17]. Puis, à l'été , elle anime la tranche matinale intitulée Dans quel monde on vit sur France Inter[18],[19].
Durant deux saisons, de à , elle est aux commandes de Babel-sur-Seine, un programme de deux heures à la découverte d'un pays du monde et avec des interviews en direct de globe-trotters[8].
À partir de , elle anime chaque vendredi soir sur France Inter l’émission Pas son genre, où elle propose un débat autour de la société post-#MeToo avec plusieurs invités et chroniqueurs[20],[21] Depuis , elle tient une chronique internationale sur les droits des femmes et des personnes LGBT+ dans l'émission Un jour dans le monde[22].
À la faveur du second confinement de novembre 2020, l'émission Pas son genre change d'orientation en proposant une heure d'entretien intimiste avec un invité[23][source insuffisante], agrémenté d'archives sonores, s'intitulant Unique en son genre, puis En marge le samedi depuis [24].
Engagements féministes et politiques
Engagée sur les questions féministes et en particulier la question des violences sexistes et sexuelles contre les femmes, elle révèle, lors de la vague #MeToo sur les réseaux sociaux, avoir été agressée sexuellement par un rédacteur en chef d'une grande radio[25].
En , elle publie Je suis une sur deux, qui décrit le viol qu'elle a subi à 23 ans[26] et les années de procédure à l'encontre du violeur, père de famille « irréprochable »[27] , et qui fait l'objet d'une représentation théâtrale en sur France 5[28].
Dans Ce que le féminisme m'a fait, ouvrage sorti en , Giulia Foïs expose sa réflexion sur son rapport au féminisme, la façon dont le sujet est venu à elle comme ses implications dans ses relations familiales et personnelles[29],[30].
Elle est également engagée en politique. Signataire d'un appel à voter Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2022 avec l'espoir qu'il soit présent au second et que l'on puisse l'élire[31] , elle annonce intervenir dans un meeting du Nouveau Front populaire le à Lyon[32]. Devant la polémique que déclenche cette annonce à droite, elle annule sa venue[33].
Vie privée et engagements sur le handicap
Giulia Foïs est mère d'un fils[34]. En , elle interpelle le Ministère de l'Intérieur sur la difficulté qu'elle rencontre pour soigner l'épilepsie de l'enfant[35]. Ce fils étant en situation de polyhandicap avec des difficultés psychomotrices et motrices notamment, elle se bat pour permettre la poursuite optimale de son parcours, de sa scolarité en milieu ordinaire, s'engage sur le sujet et en témoigne médiatiquement, relevant aussi les discriminations genrées dans le traitement institutionnel des enfants porteurs d'un handicap et de leurs parents[36].
↑Giulia Foïs, ou le féminisme comme arme, radiofrance.fr, 13 mars 2024, émission de France InterJusqu'ici tout va bien, par Marie Misset et Marine Baousson : " 'Ce que le féminisme m'a fait' (Flammarion) est une ode à ces féministes qui ont la créativité des opprimées, l’humour des estropiées, et l’insolence des affranchies"