Elle est considérée comme l’une des plus grandes actrices en Chine et même en Asie aujourd’hui. Gong a été présidente du jury de la Berlinale 2000 et de la Mostra de Venise 2002, étant ainsi la première personnalité chinoise à occuper ce poste lors des deux événements.
Dans Coming Home, un film sorti en 2014 et tourné sous la direction de Zhang Yimou, le sujet traité est la révolution culturelle, Gong Li considère qu'« il faut faire en sorte de donner le maximum de chances pour que ça ne se renouvelle pas, et pour cela, il ne faut pas oublier. Autrement, le risque est toujours là de voir se reproduire des actes similaires »[2].
Gong Li devient alors l'incarnation du cinéma chinois à l'étranger ; néanmoins, elle n'est pas une star de Hong Kong et son statut d'ambassadrice chinoise reste un choix de l'Occident et non des Chinois eux-mêmes[3].
Elle réapparaît dans un film de Zhang Yimou, La Cité interdite, en 2007. Unanimement saluée par la critique, elle y interprète une femme blessée et opprimée, emprisonnée dans ce carcan étroit des règles de la cité, à la fois victime et bourreau.
Vie personnelle
En 1996, elle se marie à Ooi Hoe Seong, un homme d'affaires de Singapour. Le , Gong Li devient citoyenne de Singapour, et abandonne la nationalité chinoise, la loi chinoise ne permettant pas de double nationalité. En , Ooi Hoe Seong révèle à la presse qu'ils sont divorcés depuis trois ans[4].
Le , lors d'un dîner au palais de l'Élysée à l'occasion de la venue à Paris du président chinois Xi Jinping, elle apparaît aux côtés du compositeur français Jean-Michel Jarre officialisant ainsi leur relation[5].
Festivals
Gong Li a participé aux plus grands festivals de cinéma du monde en tant que membre du jury ou présidente du jury.
↑Adrien Gombeaud (sous la direction d'), Dictionnaire du cinéma asiatique, Paris, Nouveau monde éditions, coll. « Beau Liv LG », , 636 p. (ISBN978-2-84736-359-3 et 2847363599), p. 170-171.