Grand Quartier général des armées alliéesÀ la suite de la grande offensive allemande en Picardie de , le , à la conférence interalliée de Doullens, sur proposition du gouvernement britannique, le général Foch, alors chef d'état-major de l'armée française, conseiller technique du gouvernement, est chargé de coordonner l'action des armées alliées sur le front ouest. Le il est chargé en outre de la direction stratégique des opérations militaires et, le , il reçoit officiellement le titre de général en chef des armées alliées en France. Le grand quartier général des armées alliées (GQGA) se met en place du 26 mars au 14 avril 1918Le GQGA est définitivement constitué en . Le général Foch, commandant en chef, nommé maréchal de France le , est assisté par le général Weygand, major-général, et trois aides-majors généraux : colonel Desticker (général de brigade, le ), général Henri Le Rond (en), nommé aide-major général, chef de la 2e section du GQGA, à Paris, chargée de centraliser les renseignements concernant l'entrée en ligne des troupes alliées, et colonel Payot, troisième aide-major du GQG français, directeur de l'arrière, nommé, le , directeur général des communications et du ravitaillement aux armées. Cet état-major fonctionne par bureaux chargés de l'organisation des armées et du matériel, des renseignements et de la coordination des opérations, avec un personnel réduit de 175 personnes dont 39 officiers. Il utilise pour l'essentiel la liaison télégraphique et dispose d'un service automobile renforcé pour envoyer des officiers en missions. Positionnements successifsEn fonction de l'évolution de la carte de guerre et de la situation militaire, le GQGA est successivement installé à Beauvais (), Sarcus (), Mouchy-le-Châtel (), Bombon () et Senlis (). Le , le maréchal signe en vainqueur, à Rethondes. À partir du , le GQGA s'installe à Kreuznach en Allemagne[1],[2],[3]. Notes et références
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