Il reste avec les Oilers pendant dix saisons et y gagne à cinq reprises la Coupe Stanley. Au cours de la saison 1986-1987 de la LNH, il gagne 40 matchs et est choisi pour jouer au cours du Match des étoiles de la ligue. L'année suivante, son premier et seul Trophée Vézina lui est remis. À la fin de la saison, la ligue le suspend à cause de problèmes de dépendances à des substances illicites.
Il n'y reste qu'une saison avant de partir jouer pour les Sabres de Buffalo. Un scandale éclate dans la ville de Buffalo quand on lui refuse le droit d'accès à un club (Transit Valley Country Club). La raison invoquée semble à cause de problèmes de dépendances à des substances illicites.
Fuhr reste néanmoins avec les Sabres jusqu'en 1995, où il rejoint les Kings de Los Angeles. À cette période de sa carrière, beaucoup[Qui ?] pensent que les plus belles années du gardien sont derrière lui et il ne joue qu'à quatorze reprises au cours de la saison.
Les Blues de Saint-Louis lui redonnent cependant sa chance et il réalise au cours de la saison 1995-1996 de la LNH une performance unique de 79 matchs (le plus grand nombre de matchs joués par un gardien de but en une saison). Sa saison s'arrête sur une blessure pendant les séries éliminatoires.
Chris Pronger réalise une mise en échec sur Nick Kypreos qui se trouve de dos et tombe sur le genou du gardien. Les ligaments du genou ne résisteront pas au choc.
Au cours de sa dernière saison en LNH chez les Flames de Calgary il devient le 6e gardien de l'histoire à dépasser les 400 victoires. Cependant, il ne réalise cette saison-là que 5 victoires pour 13 défaites. Peu de temps après, il prend sa retraite.
Fuhr est sélectionné pour jouer au sein de l'équipe du Canada pour la Coupe Canada de 1984 mais n'a pas eu beaucoup de temps de jeu. De même, il est sélectionné en 1987 ; il obtient alors plus de temps de jeu.
Grant Fuhr est admis au Temple de la renommée du hockey le . Les articles de journaux relatant le sujet insistent alors largement sur le fait qu'il est le premier joueur afro-canadien à être admis au Temple. Fuhr lui-même trouve que l'on en fait un peu trop puisqu'il n'eut jamais à se plaindre de discrimination raciste durant sa carrière et a été élevé par une famille canadienne blanche[6].