Gustave Leroy-PetitGustave Leroy-Petit
Gustave-Achille Leroy, dit Leroy-Petit, né le à Étoutteville et mort le à Rouen, est un homme politique français. BiographieNé le 16 mai 1828 à Étoutteville, Gustave-Achile (avec un seul « l » à l'état civil) Leroy est le fils de Marie-Désirée Leroy, née Caufourier, et d'André-Éloi Leroy, tous deux lamiers[1]. Le 22 mars 1859, Gustave Leroy prend la direction d'une institution secondaire libre à Rouen, au 15bis de la rue de l'Avalasse, où seront accueillis des lycéens[2], parmi lesquels figure le futur écrivain Guy de Maupassant, bachelier en 1869[3]. Le 16 août 1859, Gustave Leroy épouse Cléophée-Rosine Petit (1831-1898)[4]. Désormais appelé « Leroy-Petit », il dirige son établissement jusqu'au 1er août 1877[2]. La pension Leroy-Petit est ensuite reprise par son neveu, Albert Marc, dit Marc-Guernet[5]. Élu conseiller municipal de Rouen le 6 janvier 1878, Leroy-Petit est nommé 5e adjoint au maire la même année, puis 1er adjoint après sa réélection, en 1881. Adjoint délégué à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts, il prend une part active à la création et à l'organisation laïque de plusieurs établissements scolaires. À ce titre, le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry lui décerne les palmes d'officier d'académie le 14 juillet 1880. Le 14 avril 1881, il le nomme également membre du conseil académique de Caen[2], dont il avait déjà fait partie entre 1859 et 1877[6]. Le 6 novembre 1882, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[6], ordre dans lequel il sera promu officier le 11 décembre 1900[7]. Le maire de Rouen Louis Ricard ayant démissionné de son mandat municipal après son élection à la chambre des députés, Leroy-Petit est nommé maire par intérim le 14 janvier 1886. Le 26 février suivant, il décline le poste de maire, auquel est élu Maurice Lebon. Leroy-Petit redevient alors simple conseiller municipal et le reste jusqu'à la fin du mandat, en mai 1888[2]. Le 21 décembre 1888, il est nommé inspecteur départemental de l'enseignement technique pour l'arrondissement de Rouen[2]. C'est à ce titre qu'il est nommé membre du conseil supérieur de l'enseignement technique en 1892[2]. Veuf depuis 1898, Gustave Leroy-Petit meurt le 4 septembre 1903 en son domicile du no 12 de la rue de l'Avalasse[8]. La ville de Rouen lui rend hommage la même année en donnant son nom à une école (démolie lors de la construction du pont Mathilde, dans les années 1970). Distinctions
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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