Gustave MarchegayGustave Marchegay G. Marchegay à la société centrale d'architecture
Gustave Marchegay, né le à Saint-Germain-de-Prinçay et mort le à Bains-les-Bains, est un architecte, aquarelliste et sculpteur français[1]. BiographieÉmile Gustave Marchegay est né le à Saint-Germain-de-Prinçay[2], en Vendée, dans la propriété familiale de Lousigny[3]. Il se dirige d'abord vers une formation d'ingénieur en suivant l'exemple de son grand-père Félix Marchegay de Lousigny. Admis à l'École polytechnique, il préfère rejoindre l'École centrale des arts et manufactures, puis les Beaux-Arts dont il sort diplômé en 1885[4]. Gustave Marchegay devient ensuite architecte de la Ville de Paris, et sera ainsi inspecteur aux installations de l'Exposition universelle de 1900 sur proposition de Louis Pasteur[5]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le . Au nom de son agence d'architecture, établie rue de Tournon à Paris, il réalise les plans des châteaux de Coupigny à Orbais-l'Abbaye et de La Bobinière à Mouchamps. On lui doit également une partie de la caserne des Célestins et la reconstruction des bâtiments de l'École alsacienne. Il planifie la construction d'un certain nombre d'édifices religieux en Île-de-France, comme la chapelle protestante de Ville-d'Avray[6],[7]. Il est lui-même protestant réformé[6]. À partir de 1928, Gustave Marchegay expose au Salon d'Automne. Il est rapidement connu pour ses sculptures aquatiques, s'inspirant des longues heures qu'il dédie à sa passion : la pêche. Il meurt le à Bains-les-Bains, et est inhumé au cimetière du Montparnasse. Vie privéeGustave Marchegay épouse le 20 octobre 1885 la petite-fille de Désiré Nisard, écrivain et membre de Académie française. Son grand-père était Félix Marchegay de Lousigny, et il descendait du colonel Louis Majou par sa mère. Sa cousine Nicole Marchegay épousera le fils de son camarade de promotion aux Beaux-Arts, William Cargill. Décorations
PostéritéCertaines de ses sculptures sont conservées au musée d'Orsay, à Paris[9],[10], ainsi qu'aux musées de La Roche-sur-Yon et Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan[3]. Notes et références
Liens externes
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