Les Scordices, les Bastarnes (confédération celto-daco-gètes), les Goths et les Gépides (peuples germaniques) ainsi que les Carpes (peuple daco-gètes) apparaissent dans les sources historiques sur les mêmes territoires que les « Gètes » peu de temps après que ces derniers ne soient plus mentionnés. Jordanès, lui-même d'origine gothique, place son Histoire des Goths (De origine actibusque Getarum) dans la continuité de celle des Gètes[4].
La signification du nom « Gètes » est discutée entre les historiens modernes[5] :
Hérodote d'Halicarnasse a inauguré l'opinion « inclusive » selon laquelle la majorité des historiens pensent qu'il s'agit de trois dénominations d'un même peuple « le plus nombreux du monde, après le peuple des Indes » ; ainsi, pour l'historiographie roumaine, Gètes serait le nom grec et Daces le nom latin des tribus vivant au nord de l'Hæmos et du Danube, appelés Géto-Daces, mais considérés comme différents des Thraces vivant au sud de l'Hæmos et du Danube ;
Pline l'Ancien[6] a inauguré l'opinion « exclusive » selon laquelle il se serait agi de trois peuples paléo-balkaniques distincts : les historiens austro-germaniques, russes et bulgares considèrent que les Daces vivant au nord-ouest des Carpates, les Gètes vivant à l'est des Carpates et des Carpates méridionales à l'Hæmos, et les Thraces vivant entre l'Hæmos et la mer Égée, étaient de souches et de langues différentes.
Bibliographie
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↑Frédéric-Guillaume Bergmann, Les Gètes ou la filiation généalogique des Scythes aux Gètes et des Gètes aux Germains aux Scandinaves (Strasbourg, 1859)(lire en ligne).
↑Cicerone Poghirc, Considérations linguistiques sur l'ethnogenèse paleo-balkanique, RESEE, XIV, 2, 1976, p. 207-220 et Philologica et Linguistica, Ausgewählte Aufsätze & Festsammlung Zum 55 Geburtstag (1953-1983), Studienverlag Dr N. Brockmeyer, Bochum, 1983.